C’est par un temps lumineux, alors qu’en plaine les nappes de brume persistent, qu’on se retrouve a 20 randonneurs, guides compris, au Col Amic (828m).
Les hauteurs sont recouvertes de givre, il fait frais et nous ne tardons guère à emprunter le sentier en direction des ruines du Freundstein.
Pour la petite histoire, ce château fut bâti dans la seconde moitié du XIIIe siècle et appartenait à deux suzerains, l’abbaye de Murbach et l’évêque de Strasbourg. Il fut par la suite acquis par une famille de nobles alsaciens : les Waldner von Freundstein.
Son état s’est gravement dégradé à la suite du séisme de 1356 à Bâle.
Il ne subsiste aujourd’hui que les restes d’un donjon et d’un escalier très endommagé, périlleux d’accès. Arrivés au pied de ces ruines à 927m d’altitude nous y jetons un rapide coup d’oeil pendant que Fabien nous initie à la légende de ce château.
Nous atteignons bientôt la ferme auberge située un peu plus loin et empruntons le chemin qui s’engage dans la forêt et conduit au Camp Turenne. Une pause s’impose et une boisson chaude accompagnée d’une petite douceur ne manque pas de nous requinquer.
Puis la montée se poursuit jusqu’aux chaumes du Molkenrain. Nous laissons le refuge des Amis de la Nature sur notre droite et entamons la courte descente jusqu’au chalet du Sihlbach (SC Cernay) où nous sommes accueillis pour la soupe.
Il est midi net lorsqu’on s’installe dans une salle bien chauffée au sous sol, celle au rez-de-chaussé étant déjà occupée par un autre groupe. Nous passons un agréable moment, l’ambiance est conviviale et nos hébergeurs aux petits soins.
Mais il est temps de repartir, la météo ayant prévu de la pluie aux alentours de 16 h nous décidons de remonter vers les hauts du Molkenrain d’où nous profitons encore d’une splendide vue sur les Alpes bernoises puis entamons la raide descente vers la ferme du Freundstein et rejoignons le Col Amic avant les premières ondées.
Les chiffres : 11 km et 440m de dénivelé positif.
Et surtout un grand merci à nos guides Fabien et Yves (nous étions toujours 20 à l’arrivée !) ainsi qu’une pensée à Francis pour tout le travail de préparation de nos sorties hivernales.
JB