Retenez d'ores et déjà les dates du 17,18,19 novembre pour l'édition 2023 de la bourse aux skis .
Jeudi 31 août 2023 : Kruth
Fabien accueille 13 VTM à Kruth pour arpenter le versant gauche de la vallée. Il fait frais. Le ciel bleu comporte quelques nuages épars. Les chaussures sont baignées de rosée dans la montée herbeuse vers le Grieb. Un jeune chien beige nous suit tandis qu’un mouton bêle au loin. Un tapis d’aiguilles tapisse le sol en forêt. « C’est une vraie moquette » dit Sylviane B. Sous les hêtres, Fernand photographie un Champignon en forme d’étoile rouge : un Anthurus. Nous sortons de la forêt sous la ferme du Schafert au son des cloches des vaches. Nous admirons un Erable à quatre troncs et un Châtaignier chargé de très nombreux fruits. Après avoir emprunté le chemin du Hus, nous pénétrons dans une forêt mélangée où les mousses soyeuses grimpent le long des pieds des arbres. Au sol, tout est vert. Les bords du chemin sont gagnés par des herbes graciles et par des Luzules. Le torrent, que nous longeons, répond au nom de Grossruntz. Son eau chante agréablement à nos oreilles. Le sentier est en zigzags bien pentus. Sylviane B détecte de fausses Girolles et des Bolets. Un long Ratschwag nous permet d’échanger des recettes de coulis de tomates et de confitures. C’est d’actualité ! Les Eupatoires chanvrines, les Linaigrettes et les Vergerettes ne sont pas agressées par le vrombissement des motos qui circulent le long du lac de Wildenstein. Les enfants, attablés, nous accueillent en disant que nous avons des béquilles (en désignant nos bâtons). Rire général. Bien réchauffés avec pull et coupe-vent, nous nous attablons et trinquons avec Fabien qui fête son anniversaire. Joyeux anniversaire ! Certains apprécient la chaleur du café sauf Dany qui se délecte d’une glace. Le lac est rempli à moitié. Fabien a préparé une surprise : c’est de monter au Schlossberg pour voir les ruines du château. Monter de 130m après le repas n’est pas une mince affaire mais on l’a fait. Le chemin, qui grimpe au sommet de ce verrou glaciaire, est parsemé de roches granitiques moutonnées bien lisses. L’homme y a creusé des sillons pour pouvoir monter avec des carrioles. D’en haut la vue sur le fond de la vallée de la Thur est splendide, ainsi que celle sur la vallée glaciaire en aval avec Oderen au premier plan. La descente ponctuée de rochers nécessite notre vigilance. « Et maintenant il n’y aura plus du tout de montées, je vous l’assure » annonce notre guide, une fois arrivés sur la piste cyclable. Le soleil nous aura accompagnés un peu le long de ces 14km et de ces 610 m de dénivelé. Merci Fabien. Merci pour le pot.
A la prochaine.
Christiane H.
29 août, balade semi-montagnarde à Steinbach
Pour cette nouvelle sortie supplémentaire, changement de guide : Dédé est refroidi. Claude le remplace (au pied levé !…). 10 VTM se rendent à Steinbach. Le temps est incertain. Nous montons dans le Silberthal vers la mine St Nicolas où l’on a extrait de l’argent et du plomb. Nous passons devant 2 carrières abandonnées. Les bénévoles creusent un début de galerie et déposent les roches à la halde devant la mine. Celle-ci était en activité du XVIème au XIXème siècle. Nous remontons le sentier qui passe près des aérations dans une forêt mélangée de Hêtres, Chênes et Sapins. Nous entr’apercevons le vignoble de Steinbach. Arrivée au Rocher du Hirnelestein qui est situé sur la faille vosgienne. Son origine magmatique explique sa résistance à l’érosion. C’était autrefois (déjà début 20e siècle) un but d’excursions dominicales. La vue sur la plaine est extraordinaire malgré la brume due à la pluie du matin. Nous rejoignons la base du rocher qui fait une hauteur de 35m. Il a été équipé pour l’escalade et il comporte 18 voies nommées avec des noms d’oiseaux telles que rouge-gorge ou hirondelle. Sur le chemin menant à l’oratoire Ifiss, nous admirons les touffes de coton de l’Eupatoire chanvrine. Cet oratoire rénové en 2018 et comportant une icône de la Vierge est toujours remarquablement fleuri par une famille de Steinbach. Danièle se délecte de mûres. Au sortir de la forêt, une vue sur la plaine nous attend. Le pré comportant de la Tanaisie et des Cirses borde le Ratschwag. Dans le village, nous prenons conscience, en voyant les photos de 1918, à quel point le village a été détruit. Sur le monument aux morts, nous découvrons les noms des soldats français du 152ème régiment tombés entre 1914 et 1918 et ceux de 1939-45 et aussi d’Indochine. La balade aura été au sec et a été longue d’environ 5 km et 200m de montées. Merci Claude pour le « guidage » et toutes les explications. Christiane H.