Jeudi 14 septembre 2023 : Storckensohn Les 11 VTM sont accueillis à Storckensohn par une légère brume et Jean-Paul et Joseline, nos guides. Nous sommes venus pour notre bain de nature hebdomadaire. Le soleil est de la partie dans la montée entre les demeures du village. La vue sur Wesserling est bucolique. « Regardez le parapente qui descend du Treh ! » s’exclame notre guide. Nous croisons un abri de chasse qui arbore une jeune tête de sanglier . En marchant en direction du Gazon vert, entourée de mousses verdoyantes, Joëlle murmure « Il fait bon » La montée est régulière, accompagnée par la Callune. Dans la futaie de Hêtres et Douglas, nous attaquons quelques directissimes, (selon Jacques). Des Bolets attirent l’œil dugastronome. « On voit le Col des Perches et le toit rouge de l’auberge du Gazon vert. » précise Jean-Paul. La marche agrémentée de Gnaphales se poursuit par monts et par vaux et aussi en zigzag. La sortie de la forêt nous découvre un troupeau de salers sous le soleil et une ancienne ferme aménagée pour nous accueillir et nous sustenter. C’est propret. Le repas est un délice dans un tel environnement. La vue est exceptionnelle sous des nuages d’un blanc éclatant qui ne sont pas menaçants. Les cloches des vaches tintent agréablement à nos oreilles. Habillés d’un pull, nous poursuivons vers l’auberge du Gazon vert située à proximité pour déguster un café et une tarte aux myrtilles ou aux mirabelles. Délicieux . De plus nous chantons « un joyeux anniversaire » à Agnès. Merci à elle. La vue avec un beau rayon de soleil sur les villages de la vallée est revigorante. Cette descente présente encore quelques fleurs automnales : Epilobes dont les fruits sont déhiscents, Campanules, Linaire jaune paille, Hélianthème couleur de l’astre du jour. La descente dans les cailloux est agrémentée par les Fougères, les Galéopsis, les Géraniums et les Crépides. Près de la cascade tarie poussent les Séneçons de Fuchs. Le torrent qui en est issu comporte un filet d’eau bordé de la rayonnante Mauve , du Compagnon blanc, de la Tanaisie et de la Reine des prés. Et voilà qu’il faut encore gravir deux montées avant d’atteindre les voitures. Sacré J-Paul. L’Impatience ne me touchez pas nous a accompagnés sur la fin du parcours de ces 11.47km. La dénivelée a été de 612m. Merci à J-Paul et à Joseline. C’était une journée bien agréable et au sec . A la prochaine. Christiane H.

12 septembre, à l’abri de la chaleur dans la forêt matinale de Zillisheim

Pour éviter la chaleur exceptionnelle de ce début septembre, une balade supplémentaire a été organisée le matin dans la forêt de l’Altenberg près de Zillisheim. Partis à 8h45 et à 9 marcheurs de l’auberge du Grand Canon, nous apprécions la fraicheur autant que la belle lumière dans la forêt du lieudit Kuehlager. Un peu plus loin, à l’étang de pêche de Bielsbach, calme et ambiance bucolique nous gagnent, mais au soleil il commence déjà à faire chaud. Nous retournons vite à l’ombre bienfaisante de la forêt et, toujours en montée, atteignons bientôt le carrefour de la Vierge du Paulrath (390m). Petite pause sur des bancs bienvenus et ….à l’ombre. Puis une descente hors balisage et en lisière de champ de maïs laisse entrevoir furtivement un joli chevreuil, autant surpris que nous. Rejoignant un large chemin qui vient de Luemschwiller, nous arrivons à un autre lieu de dévotion, la Vierge aux Roses du petit bois. Là, à égale distance d’Obermorschwiller, de Steinbrunn-le-Haut et de Luemschwiller, belle vue sur le Sundgau et le Jura. Nouvelle petite pause dans la bonne humeur sur un petit banc où bien des promeneurs se sont déjà reposés. Allez, on repart dans la forêt direction le Galgen. Arrivés à ce lieu, un panneau du Club Vosgien explique que Galgen signifie gibet, et qu’ici les seigneurs de Steinbrunn avaient exécuté les suppliciés. Petit crochet au sommet du Galgen (405m) où nous distinguons dans la brume les tours de Bâle et l’antenne suisse de Chrischona. Mais pas droit à la vue des Alpes comme mardi dernier au Molkenrain. Il ne nous reste plus qu’une descente pour retrouver notre point de départ, tous très contents de cette matinée sans chaleur (7,5km, 160m de montées). Aux voitures stationnées à l’ombre il fait 25°, tout à fait acceptable par rapport aux 30° qu’on trouvera un peu plus loin dans les rues de Zillisheim. A la prochaine.    ad

 

Jeudi 7 septembre 2023 : dans la vallée de la Moselle
Aujourd’hui le soleil est garanti car nous sommes situés sous un dôme de chaleur cette semaine. Il fera chaud. Aller en montagne est le bon plan. Alors 9 VTM emboitent le pas à J-Paul et Joseline au départ de St Maurice-sur-Moselle. Dès le départ, les deux premières montées sont raides. C’est pour nous mettre dans l’ambiance. Ils ont annoncé d’autres belles grimpettes. Les plantes terminent leur cycle et sont au stade des fructifications sauf la Linaire, la Callune, la Campanule.
Nous cheminons près des dernières maisons et nous engageons vers l’Abri de Longeligoutte sur un Ratschwag en pente douce à l’ombre des arbres où les Insectes volants frétillent allègrement. On boit à l’abri des Gouttes du Ballon où l’on trouve une grande et accueillante table. La montée dans les cailloutis de l’arène granitique se poursuit. Le doux chant de l’eau qui ruisselle nous rafraîchit. Régulièrement des points de vue sur la vallée de la Moselle et sur les sommets environnants s’offrent à nous.
Et voilà la rude et longue montée sur un sentier étroit en zigzag. Faînes de Hêtres et samares d’Erables jonchent le sol. La grimpette aura duré 55minutes. Nos pas nous mènent à la Réserve des Ballons comtois au Ballon de Servance 1190m point culminant. Nous nous recueillons devant la stèle de deux Américains qui se sont écrasés en avion en 1963 lors d’une mission aérienne par mauvais temps. Les myrtilliers s’agrippent entre les roches granitiques.
Arrivés au chalet Sailley ,toujours aussi bien entretenu que les autres abris, nous cassons la croûte en présence d’un couple de Barr fort sympathique. « Et maintenant on ne fait que descendre »annonce Joseline. La pente vers le col Luthier est raide. Epilobe et Renouée bistorte colorent gaiement le sentier.
Après le col de Stalon, nous visitons l’abri du Four. Un Hêtre à troncs multiples nous interpelle. Durant 1h10 nous développons une extrême vigilance pour poser nos pieds sur des cailloux de toutes tailles qui roulent sous les semelles. Ce n’était pas vraiment une partie de plaisir. On l’a fait sans chuter. On est soulagé une fois arrivés en bas.
Nos pas foulent des Lichens. Cascade, ruisseau et étang jalonnent le retour de cette balade qui aura comporté 15.6km et 625m de montées. La moindre brise nous ravit car dans la vallée nous entrons dans une vraie fournaise. Le pot est indispensable avant de rentrer. Merci à nos guides. On aime découvrir les Vosges.
Christiane H.

5 septembre, lumineuse balade panoramique autour du Molkenrain

Profitant du temps estival, et pour échapper à la chaleur de la plaine, une balade en altitude a été improvisée autour du Molkenrain. Les 11 participants, guidés par Dédé, n’ont pas été déçus. Au départ, 300m sous la ferme-auberge du Molkenrain et 1000m d’altitude, il fait 24 degrés à l’ombre et une petite brise rafraichit agréablement. D’emblée la vue est superbe sur la plaine d’Alsace, Fribourg et la Forêt Noire. Un peu plus haut ce sont même les Alpes qui apparaissent avec leurs pics et leurs ourlets de neige. Superbe ! Une descente en 2 temps nous amène à la ferme-auberge du Freundstein, après avoir été séduits par la vue sur le Grand Ballon à partir des pentes du Riesenkopf. Là, 6 aviateurs canadiens se sont écrasés en décembre 1944 avec leur bombardier en revenant d’une mission sur la Ruhr. A la ferme Freundstein (fermée le mardi), petite pause avec quelques gorgées d’eau, puis un joli sentier horizontal nous fait découvrir l’humble et discrète chapelle du Freundstein. Prochaine étape le Camp Turenne, 909m d’altitude où nombre de soldats français avaient stationné en 1914-18. Avec la chaleur malgré la forêt, la remontée au Molkenrain (200m de dénivelée) nécessite plusieurs pauses dont une sur un point de vue où c’est cette fois la vallée de Thann et le Sundgau qu’on peut admirer. Puis nous débouchons sur la chaume sommitale, près du refuge des Amis de la Nature d’Uffholtz. Dans la descente plongeante vers la ferme Molkenrain, nouveau panorama saisissant avec la brise du Nord rafraichissante. Vraiment une jolie balade.   ad

 

Jeudi 31 août 2023 : Kruth
Fabien accueille 13 VTM à Kruth pour arpenter le versant gauche de la vallée. Il fait frais. Le ciel bleu comporte quelques nuages épars. Les chaussures sont baignées de rosée dans la montée herbeuse vers le Grieb. Un jeune chien beige nous suit tandis qu’un mouton bêle au loin. Un tapis d’aiguilles tapisse le sol en forêt. « C’est une vraie moquette » dit Sylviane B. Sous les hêtres, Fernand photographie un Champignon en forme d’étoile rouge : un Anthurus. Nous sortons de la forêt sous la ferme du Schafert au son des cloches des vaches. Nous admirons un Erable à quatre troncs et un Châtaignier chargé de très nombreux fruits. Après avoir emprunté le chemin du Hus, nous pénétrons dans une forêt mélangée où les mousses soyeuses grimpent le long des pieds des arbres. Au sol, tout est vert. Les bords du chemin sont gagnés par des herbes graciles et par des Luzules. Le torrent, que nous longeons, répond au nom de Grossruntz. Son eau chante agréablement à nos oreilles. Le sentier est en zigzags bien pentus. Sylviane B détecte de fausses Girolles et des Bolets. Un long Ratschwag nous permet d’échanger des recettes de coulis de tomates et de confitures. C’est d’actualité ! Les Eupatoires chanvrines, les Linaigrettes et les Vergerettes ne sont pas agressées par le vrombissement des motos qui circulent le long du lac de Wildenstein. Les enfants, attablés, nous accueillent en disant que nous avons des béquilles (en désignant nos bâtons). Rire général. Bien réchauffés avec pull et coupe-vent, nous nous attablons et trinquons avec Fabien qui fête son anniversaire. Joyeux anniversaire ! Certains apprécient la chaleur du café sauf Dany qui se délecte d’une glace. Le lac est rempli à moitié. Fabien a préparé une surprise : c’est de monter au Schlossberg pour voir les ruines du château. Monter de 130m après le repas n’est pas une mince affaire mais on l’a fait. Le chemin, qui grimpe au sommet de ce verrou glaciaire, est parsemé de roches granitiques moutonnées bien lisses. L’homme y a creusé des sillons pour pouvoir monter avec des carrioles. D’en haut la vue sur le fond de la vallée de la Thur est splendide, ainsi que celle sur la vallée glaciaire en aval avec Oderen au premier plan. La descente ponctuée de rochers nécessite notre vigilance. « Et maintenant il n’y aura plus du tout de montées, je vous l’assure » annonce notre guide, une fois arrivés sur la piste cyclable. Le soleil nous aura accompagnés un peu le long de ces 14km et de ces 610 m de dénivelé. Merci Fabien. Merci pour le pot.
A la prochaine.
Christiane H.

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