Rando  jeudi 28 sept « Sirnitzer Sattel-Belchen»

Le petit courriel envoyé suite à la reconnaissance du circuit et annonçant une randonnée moins difficile qu’annoncée a eu l’effet escompté, nous sommes 19 (record de la saison) à nous retrouver au départ en contrebas du Sirnitzer Sattel pour un beau circuit ouvert autour du Belchen. La température est clémente, le ciel légèrement couvert et le moral au beau fixe. Le plaisir de se retrouver est perceptible ! Nous démarrons par un chemin agréable en légère montée fait de grandes courbes, la forêt d’un côté, une grande prairie de l’autre où émergent ci et là des lépiotes très élevées, passons à proximité d’une chapelle dédiée à la mémoire de l’abbé Strohmeyer, curé de l’abbaye Sant Trudpert, arrêté et assassiné par des soldats SS en avril 1945. Des travaux de coupe forestière nous obligent à contourner le Stuhlskopf par le nord jusqu’au lieu-dit Richtstatt. Petite pause près d’un abri randonneur avant de poursuivre la montée en direction de la Hohe Kelch. Nous cheminons à présent sur un très agréable sentier en lacets et en sous-bois avec de nombreux points de vue sur le Munstertal et la plaine d’ Alsace. Nouvelle pause plus consistante en sortant du bois à la hauteur de la Hohe Kelch où la vue cette fois est orientée au SE. Nous poursuivons sur la chaume par un sentier en balcon, apercevons le Belchenhaus et le sommet au sortir d’un virage et atteignons le sommet du Belchen (1414m) peu après 11heures. Nous y resterons un petit moment pour admirer une vue à 360°, Fribourg, le Feldberg, le Blauen, la plaine d’Alsace et toute la chaine des Hautes Vosges. A présent, plus de 500m de descente nous attendent, sur le versant sud du massif. Nous quittons ce lieu touristique et couru par un agréable sentier sinueux à travers champs de myrtillers et de bruyères nous menant au Hohfelsen. L’endroit est idéal et plébiscité pour le casse-croûte. Le groupe s’éparpille et occupe le terrain. Pas le temps de «piquer un petit nez» pour les adeptes de la sieste, nous enchainons la descente, le sentier étant devenu chemin. Passons à proximité de fermes, croisons un petit troupeau de lamas et rejoignons Neuenweg, point le plus bas de notre randonnée à 830m. La récompense est au bout de la grimpette de l’après-midi, un petit 200m plutôt raide à travers un talweg pour rejoindre le Nonnenmattweiher, joli petit lac-tourbière de montagne et sa Ficherhutte, petite auberge bien connue des skieurs randonneurs vtm. La terrasse est bondée mais l’auberge vide. Nous occupons la place, secondons la dame fort accueillante et bien de sa personne pour faire le service…les commentaires vont bon train ! Anne et Christian nous offrent le pot pour leur anniversaire, « happy birthday to you » et merci à eux. Les tartes maison font un tabac. Il nous reste une petite demi-heure de cheminement en passant par la ferme Hinterheubronn pour rejoindre le Haldenhof et nos voitures. Ce n’est pas au guide de le dire …mais ce fut une très belle randonnée, au cheminement plutôt aisé, très ouverte sur des paysages grandioses.. Les chiffres du jour, environ 16kms pour 730m de dénivelé positif, à recommander vraiment -Le guide fh

Rando du 17 août « Autour du Ballon d’Alsace »

Des « absences excusées » parmi les habitués des randos du jeudi, nous serons dix tout rond à nous retrouver à la Jumenterie pour cette randonnée programmée initialement en mai. La météo annoncée semble idéale, nous entamons notre tour par le flanc est, en sous bois par un sentier annoncé difficile en direction du belvédère Birkel. Le sol est sec mais il faut être bien attentif pour choisir ses appuis car le tracé est sinueux. Le soleil perce à travers les arbres et nous enchainerons petites grimpettes, passage de ruisseaux, points de vue jusqu’au col de Ronde Tête. Suite à l’avis avisé de l’ami Robert le Grand, modification du trajet prévu en évitant de plonger de 200m de dénivellé vers le Boedele et en restant plus à niveau pour rejoindre le lieu dit La Chaumière par un sentier toujours en « montagnes russes » mais moins difficile. A présent nous plongeons en direction de l’Etang du Petit Haut que nous atteignons peu après midi. Une petite clairière en bord d’étang nous tend les bras . Bel endroit paisible pour se poser, se restaurer et admirer la nature. Nous reprendrons le chemin en descente par un joli sentier avec de nombreuses marches le long de la Savoureuse naissante pour atteidre le point le plus bas de la journée à 800m. Il nous reste donc 400m à remonter dans l’après-midi avec quelques faux plats. Nous commençons par un chemin carrossable  tout en virages pour atteindre l’étang des Roseaux de taille identique au Petit Haut et tout aussi bucolique. Moitié de la montée faite en arrivant au refuge de la Grande Goutte ou nous pourrons nous rafraichir autour d’un tronc-fontaine XXL. Comme des gamins certains se lâcheront et finiront trempés et heureux. Bonne initiative car après un petit km à plat jusqu’au col du Stalon, la pente se fera très raide , une sorte de  torrent à sec à remonter. Chacun prend sur soi en évitant de passer dans le rouge. Après un gros quart d’heure très difficile, la pente redevient raisonnable et le monument des démineurs est en vue. Il est 16h.

La fin de parcours sera une formalité. Nous croisons de nombreux touristes en petites sandales (qui le plus souvent nous ignorent) en grimpant juqu’à la statue de Jeanne d’Arc , point le plus haut (1200m). Nos  chauffeurs sympas bifurquent à gauche pour rejoindre la Jumenterie et ramener les voitures, le reste du groupe poursuit par le sentier de crête jusqu’à à la Statue de la Vierge avant de rejoindre la terrasse de la FA du Ballon d’Alsace où nous avons rendez-vous. Fait rarissime à noter, trois anniversaires à fêter dans l’ordre Agnès du 15, Dany du 17 et Nicoledu 19 août. C’est Dany qui offre le pot et pour cause, c’est lui l’ainé. Bons anniversaires à tous et merci. A j’oubliais, au rapport… un peu plus de 6h de marche pour 15,5 kms, 680m de D+, de bons éclats de rires, des petites blagounettes,  une belle randonnée aux dires des participants.   fh

 Le parcours des Saints dans le massif du Frossard au Chapitre des Chanoinesses de Remiremont, Haut-Lieu de Spiritualité . Tels les pèlerins en quête de spiritualité, nous sommes 11 VTM à se retrouver pour cette magnifique journée à Saint-Etienne les Remiremont. Nous nous rendons un peu plus haut au départ du chemin forestier Jean Picard puis entamons notre randonnée de Saint en Saint : Chapelle puis Cascade Saint Romary, ban de Saint-Amé, vestiges des Chapelles de Sainte Marguerite puis de Sainte Claire et arrivons au Saint Mont culminant à 672m résidence du jeune seigneur Aimery, où en 620 deux moines, Saint Romaric et Saint Amé, fondèrent un monastère pour hommes et un couvent pour femmes; les monastères furent détruits par les barbares mais les moines y revinrent jusqu’à la révolution; puis les religieuses y créèrent le Chapitre des Chanoinesses, abbaye relevant directement du Pape et ouvert qu’aux jeunes filles issues de l’ancienne noblesse. Une petite pause pour nous faire expliquer la reprise du lieu par la commune, l’entretien et la restauration du bâtiment par les bénévoles. Puis par les vestiges de la chapelle Saint Michel nous franchissons le Pont des Fées (564m) reliant le Saint-Mont à la montagne du Morthomme (758m) où demeurait jadis Marlus le sorcier. Ce pont de roches de toutes dimensions entassées en forme de digue aurait été construit en une nuit par des fées afin d’aider Aimery à aller délivrer son épouse la princesse Aliénor que Marlus avait séquestrée dans la Tour des Corbeaux  après l’avoir enlevée le soir même de leur noces … Quelque temps plus tard nous arrivons à la Croix de Saint Arnould : ancêtre de Charlemagne, précepteur de Dagobert 1er, maire du Palais d’Austrasie et évêque de Metz ; ce fut le lieu de notre casse-croûte lors de notre précédent passage il y a 6 ans. Casse-croûte dîtes-vous? oui il est l’heure, mais allez encore un petit effort de 2 km  pour atteindre la Chapelle et la Source Sainte Sabine religieuse décédée ici en martyre poursuivie par les barbares. Au passage nous avions fait une courte halte à la roche Kerlinquin : bloc erratique (détaché ailleurs et amené par un glacier) de grès rouge de presque 5m de haut, 8 de long et de 1 à  1,5 de large, estimé peser 132 tonnes il est taillé en forme de fer de lance et orienté d’est en ouest. Après ce repos au calme et au soleil, bien rassasiés, nous reprenons nos bâtons vers les roches du Thin formant une terrasse de blocs de grès de 50m de long sur 10m de haut. Au pied des roches se trouve une enceinte circulaire formée par un mur de pierres avec en son centre une borne ; nous nous y sommes adonné à une expérience radiesthésique avec succès. Etape suivante : l’énorme mégalithe de grès ressemblant à un siège pour géant appelé la roche du Fardeau Saint Christophe (signifiant porte Christ, s’appelant Offerus avant d’être chrétien) en rapport au poids du monde que ce géant soutenait en portant le Christ enfant sur ses épaules lors de son sauvetage des eaux d’un torrent. Le petit crochet pour nous y rendre et le confort du chemin nous font manquer la traverse vers la Croix Sainte Sabine. Et nous revoilà à nos voitures après environ 16 à 17km et 580m de D+. Une petite mousse et pour ceux qui auront choisi de rentrer par le Col d’Oderen, ils auraient encore pu vénérer Saint Nicolas et ils auront à l’entrée du village eu le bonheur d’admirer 3 chamois occupés à brouter.  A bientôt.                           Le guide   JPM

20 juillet 2017 : autour du lac Vert

« Le temps est  couvert , il fera moins chaud, c’est bien ainsi » se disent les 7 VTM qui viennent à la rando de Francis. Il l’a proposée en remplacement de celle que devait guider François Zaegel qui est parti en visite chez son fils. Et nous voilà embarqués. Nous partons du  parking du Dreieck au-dessus du Lac Vert pour rejoindre la corniche des crêtes en direction du Gazon du Faîte puis du Gazon du Faing. « oh ! un chamois  dans les rochers! » s’écrie Robert. « Quel beau tableau ! ces Gentianes jaunes au milieu de la bruyère ! c’est magnifique » pense une des deux Nicole. Albert se régale de myrtilles. Il y en a mais pas de trop. Mais tout d’un coup, le vent nous amène de la bruine. On se couvre. Nous attaquons la descente au lac du Forlet. Elle se fait dans les rochers et près de la ferme dans la bouse de vache. Charmant ! Et voilà le chalet de Pfericht. Un peu de hors piste agrémente la balade. Nous passons devant le chalet Erichson où je reconnais un ami guide chez les VT Sélestat. On se tape la discute un court moment. Et on poursuit vers le Lac Vert où nous attend une belle place de pique nique au soleil. Les nuages se sont dissipés un peu. On repart tout ragaillardi, surtout Robert qui a pu faire une petite sieste régénératrice. Nos pas nous mènent devant le Seestaedle, puis l’auberge du Schantzwasen au loin et le refuge de Schupferen . Et maintenant il faut remonter sur la crête. Ca va ! La montée n’était pas trop rude. A deux reprises, Francis  prodigue ses conseils d’itinéraires à des touristes en petites sandales qui n’ont pas de carte et qui sont perdus. Il leur donne même sa carte . Jean-Pierre en fait de même. Nous n’en avons plus besoin. Nos guides connaissent le chemin. D’ailleurs  nous sommes presque arrivés aux voitures. Il nous reste à suivre la crête. Nous croisons de nouveau les VTS.  « Salut les amis ! » Nous passons par le haut du Tanet. Et nous voilà rendus à bon port. La dénivelée était de 500m, la distance de 13km. Le point le plus élevé de la balade était de 1306m . Et maintenant nous filons vers la Schlucht pour nous attabler devant une boisson bien méritée. Merci Francis, dénommé guide itinérant selon la formule de Nicole.

Christiane H.

Le Jardin d’altitude du Haut Chitelet : 6 juillet 2017

Respirer l’air frais des crêtes vosgiennes alors que la plaine est noyée dans des chaleurs caniculaires, nous sommes 15 à en avoir profité pour cette sortie de Jean Paul au départ du col de la Schlucht.

Bien à l’ombre des frondaisons jusqu’au  col de Thiaville en passant par le col du Collet, nous amorçons une montée un peu plus exposée en passant par le refuge du Sotré et arrivons au sommet du Hohneck (3e sommet des Vosges avec ses 1363m). Le point de vue à 360° est toujours aussi impressionnant de là haut. Pour certains c’est même une » première ».

La descente vers le col du Schaeffertal est pénible pour certains genoux, d’autant plus que s’enchaine la remontée vers le col du Falimont mais avec un panorama superbe sur les falaises de la Martinswand. A presque midi sonnante nous cassons la croute à l’ombre bienvenue de quelques sorbiers des oiseleurs déformés par les vents dominants d’ouest, juste audessus des voies d'escalade.

Après une petite sieste régénératrice nous rejoignons le jardin d’altitude du Haut Chitelet, but de notre sortie. Ce havre de paix, géré par l’université de Nancy, est une vraie mine botanique autant pour les spécialistes que pour le commun des mortels et  couvrant la totalité des écosystèmes montagnards mondiaux.La source de la Vologne démarre en plein milieu de cet endroit bucolique. 

La chaleur à ce moment commence à se faire pesante. Heureusement il ne nous reste qu’une bonne demi-heure pour rejoindre le col de la Schlucht où comme d’habitude nous sacrifions à la tradition d’une bonne mousse.

Merci Jean Paul et Théo pour cette agréable randonnée

Pépi

11km,400m de dénivelé +

Fil de navigation