12 mars, Reiningue, ses trésors d’église et de nature

Météo grise mais découvertes lumineuses pour les 31 participants à cette balade aux portes de Mulhouse. Reiningue, bien connu pour son couvent de l’Oelenberg, mérite aussi la palme pour ses trésors d’église et de nature. A l’église d’abord, où la présidente du Conseil de fabrique  nous fait découvrir les joyaux de l’édifice gravement endommagé par les guerres de 1914 et de 1944-45. Après une originale vierge à l’enfant du 15e siècle, 2 châsses-reliquaires des 11e et 12e consacrées à St Romain et St Laurent font notre admiration, ainsi qu’un buste-reliquaire doré et argenté. Super patrimoine méconnu. Une armoire de la sacristie montre également de nombreux objets de valeur du 19 e siècle, dont un buste  de Romain Hinderer, missionnaire jésuite et cartographe en Chine au 17e siècle. Après ce préambule prolongé mais très intéressant, nous démarrons le périple par le village puis les prés au bord de la forêt du Nonnenbruch, avant d’arriver sur la colline dominant le couvent de l’Oelenberg. Là, belle vue sur cet imposant ensemble monacal datant de 1045 et malheureusement en perte de vitesse. Puis vient le 2e trésor, botanique celui-là, avec les fleurs printanières pas très communes que sont les corydales (mauves ou blanches) et surtout les délicats scilles à 2 feuilles, belles étoiles bleues qui tapissent le sol. Traversant les ruisseaux du Baerenbaechlein puis du Klostermühlenbaechlein, nous arrivons à une stèle en mémoire des soldats libérateurs en 1944-45, avant de longer la Doller. Retour toujours sur terrain plat et un peu gras vers le moulin de l’Oelenberg, encore en activité, puis le village de Reiningue avec ses belles et surprenantes maisons à colombage. Encore une très belle sortie tout près de Mulhouse, et en prime il n’a pas plu, à la grande satisfaction de tous.    ad


 

 5 mars, les nivéoles dans la forêt printanière de Saint Bernard

Encore une sortie très originale concoctée par Colette et Jean Pierre Ditner dans la forêt sundgauvienne entre Heidwiller et St Bernard. Partis en longeant le canal du Rhône au Rhin, les 25 participants rejoignent rapidement la forêt, non sans avoir observé sur le chemin de halage 2 fleurs minuscules et peu connues : la drave printanière et la cardamine hirsute. Dès la montée dans le bois, les fleurs vernales se succèdent et font le plaisir des yeux : primevères jaunes, pulmonaires rose-bleues, ficaires jaunes, anémones sylvie blanches, véroniques bleues, toutes les couleurs sont présentes. Bien moins boueux que la semaine passée, les chemins nous mènent à un premier étang où les cormorans sont rois, puis à l’étang Marbachweiher entouré de forêt et de prés déjà bien verts. Par des sentes sauvages nous rejoignons ensuite le clou du jour, une zone humide où fleurissent des centaines de nivéoles, sorte de perce-neiges des montagnes. Belle surprise pour ceux qui n’étaient pas présents l’an passé même si, avec la douceur record de février (+5° par rapport à la normale en Alsace), la floraison est déjà en déclin avec 15 jours d'avance. Toujours en forêt, le parcours nous amène sur un grand chemin qui était pendant la guerre 14-18 une voie ferrée étroite française reliant Dannemarie au front de Heidwiller. Heureuse trouvaille avec les anciennes briques qui consolidaient la voie. Puis Jean Pierre le guide nous amène à une stèle récemment élevée pour se remémorer les morts de ce secteur en 1916-17. Et,  par des voies forestières secrètes, nous arrivons à des vestiges de tranchées et de blockhaus français au lieudit Schoenholtz où la bataille a fait rage en 1916-1917 pour conquérir, perdre et reconquérir quelques centaines de mètres de terrain au prix de centaines de morts. L’absurdité de la guerre meurtrière.  Nous n’avons plus qu’à descendre au parking de départ, non sans trouver d’autres fleurs comme la pétasite ou un prunus cerise. Vraiment belle balade, avec ciel couvert mais température assez douce (10°) et avec les chaussures presque propres. Grand merci aux guides pour cette après-midi originale et très instructive où nous avons découvert en prime une douzaine de sortes de fleurs printanières.   ad

27 février : depuis le Gros Chêne de Wuenheim jusqu’à Wattwiller.

Le temps est gris mais sec en ce début d’après-midi. 29 VTM écoutent les explications de Françoise Fischesser qui est notre guide. La boue et les flaques sont au rendez-vous dès le départ. A voir les mines réjouies, on devine le plaisir de chacun et chacune à se retrouver et à papoter. Nous empruntons le chemin des Pèlerins bien large .

 Le sentier toujours bien gras nous mène devant la stèle de 2012 qui porte la prière des pèlerins de Marcel l’alsacien. A l’orée de la forêt, nous longeons les vignes et un ruisseau à l’eau abondante et chantante. Les flaques nous accompagnent vers les 3 bunkers couverts d’un lierre vigoureux. Une croix placée ici en 2006 provient du cimetière fortifié de Hartmannswiller. Nous croisons des abris allemands de la guerre datés de 1916 à 1918. Arrivés aux premières maisons de  Wattwiller, les châtons du Saule, «  les Katzela »,  ainsi que les Jonquilles annoncent le printemps.

A Wattwiller, nous prenons plaisir à découvrir les 4 fontaines encore en eau. L’église de 1481 retient notre attention. Le clocher est à bâtière. Françoise nous décrit l’intérieur très intéressant mais la porte est close. Cet édifice date de 735, époque des  Mérovingiens. Des constructions du 12ème et du 13ème siècle côtoient celle du 19ème siècle. Un gisant du 14ème est visible. Cette église présente une spécificité : elle arbore deux chapelles, l’une dédiée aux femmes et l’autre aux hommes. 

Un peu plus loin, devant la Fondation Schneider, un instant gourmand nous attend : Françoise Engel a cuit des Schanckelas pour toute la troupe. On chante et on se régale.

Le retour se fera de nouveau par le Chemin des Pèlerins, dans la boue bien sûr.
 Merci Françoise. C’était convivial comme toujours et on a parcouru 12.1km avec aisance et avec peu de dénivelée.

Christiane H.

20 février, le charme des premières fleurs à Soultzmatt

Encore une très belle balade ce mardi à Soultzmatt. Sous une météo agréable, nuages, éclaircies et douceur pour la saison (12°), 20 VTM se retrouvent à la mairie sous la direction d’Edwige la guide. Dès le départ, la montée dans le vignoble nous amène sur un chemin panoramique où la vue est de toute beauté sur les toits de Soultzmatt et la vallée noble. Edwige nous montre dans le village le château de Wagenbourg, un château de plaine du 15e siècle, seul rescapé des 7 châteaux de la vallée. Puis, au bord du chemin, s’épanouissent dans tout leur apparat les premières fleurs sauvages printanières : les altières gagées, belles étoiles jaunes, et l’érodium, petit géranium rose. Toujours en chemin balcon, nous suivons le sentier viticole et le sentier des poètes pour arriver au clou du jour : l’amandier qui est bien en fleurs. Belle découverte que cet arbre solitaire qui est photographié sous toutes ses faces avec ses belles fleurs roses. Photo de groupe obligée, et on poursuit jusqu’à la table d’orientation où Edwige nous explique l’histoire de la vallée noble et les mignonnes légendes de l’amandier. Tournant sur le versant de Westhalten, nous arrivons à une croix rurale située sur le circuit des croix de chemin. C’est là que commence une sacrée montée qui nous mène au carrefour de Notre Dame du Hubel. Mais en chemin que de beaux points de vue sur Westhalten, le Strangenberg voisin, la plaine et la Forêt Noire. Petit arrêt sous la vierge du Hubel, puis nous entamons la descente, d’abord en forêt, ensuite dans le vignoble baigné de la lumière du soir. Magnifique, le coucher de soleil sur le Grand Ballon ! Nous n’avons plus qu’à descendre à Soultzmatt, sur des chemins qu’Edwige a astucieusement choisis pour rester le plus longtemps au soleil. Grand merci à elle pour ce circuit inédit (8,7km, 300m de montées cumulées) et toutes les explications qu’elle nous a fournies et qui ont égayé le parcours.  ad

6 février, intéressantes trouvailles autour de Didenheim

Une météo grise mais assez douce (9°) accueille les 24 participants sur le parking central de Didenheim. Jean Pierre Ditner le guide nous fait d’abord un petit historique de la commune puis nous conduit à l’église du village (1758), où la tombe de la mère et de l'épouse du peintre Zwiller (portraitiste comparé à J.Jacques Henner) retiennent l’attention, ainsi que la méridienne qui indique le midi solaire pour régler l’horloge du clocher. Après être passés devant la maison du bailli (17e siècle) nous découvrons l’imposant presbytère (1717) situé au pied de la colline St Gall car à l’époque l’église se trouvait au sommet. Petit sentier raide pour monter à la chapelle St Gall, construite en 1881 à l’emplacement de l’église-mère des communes de Didenheim, Hochstatt et du village disparu de Durrenguebweiler. A l’abri du vent dans la traversée du Gallenhoelzchen (petite forêt de St Gall), nous atteignons un très beau point de vue sur Flaxlanden et Zillisheim, avec au milieu la colline du Geissberg qui a été le 19 août 1914 le théâtre d’une sanglante bataille (300 soldats allemands et 600 français tués en 1 jour). Un peu plus loin, autres vestiges de la guerre de 14-18 : des bunkers encore bien conservés et une réserve d’eau qui servait aux locomotives à voie étroite arrivant jusqu’ici. Presque toujours en forêt, nous passons près de Hochstatt par une grande croix refaite en 2014, puis par un autre bac d’eau de 14-18, inconnu de tous et que le guide Jean Pierre a déniché. Une descente pentue nous ramène sur la piste cyclable de Zillisheim à Didenheim que nous suivons avant de la quitter pour longer l’Ill encore bien sauvage. Le pont Erbland dépassé, la promenade se poursuit sur le sentier de l’Ill (Winckel-Strasbourg, 200km) puis sur la rue de Mulhouse pour revenir à Didenheim. Bien belle et instructive sortie, avec une nouvelle fois des découvertes intéressantes aux portes de Mulhouse.  Mille merci à nos guides J.Pierre et Colette.    ad

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