9 mai, les secrets des arbres à Pfastatt

Comme l’an passé en septembre, Christiane Huber nous a conviés à la découverte des arbres dans son terrain de prédilection à Pfastatt. 8 amateurs curieux de botanique se sont ainsi retrouvés à 14h derrière la ferme de Pfastatt le Château. Après l’historique du lieu, avec l’évocation du château et de la grande ferme mennonite qui est devenue récemment la « ferme du Château », la guide nous invite à observer platanes et marronniers qui nous surplombent. Les noms comme akènes (fruit du platane) ou bogue (enveloppe du marron) font le bonheur des spécialistes de scrabble. Fernand ajoute bien à propos l’explication de la composition du bois des arbres. Un peu plus loin, les 188 jardins familiaux Schoff laissent entrevoir différents types d’entretien, des plus sophistiqués aux plus simples. Mais partout les fleurs printanières font le plaisir des yeux : ancolies, valérianes, iris, et même des ornithogales. Pour l’arbre à soie qui nous a éblouis l’an passé, il n’en est qu’à ses premières pousses, il faudra revenir en plein été. Après nous être arrêtés devant un robinier faux-acacia, nous arrivons au bord de la Doller où une riche série d’arbres est à découvrir : mirabelliers sauvages, merisiers, frênes, érables, peupliers noirs, saules, aulnes, etc. Christiane nous apprend encore de nouveaux mots : samare (fruit de l’érable), drupe (fruit à noyau), feuille digitée (en forme des 5 doigts) ou feuille pennée (en forme de penne), et nous conte l’un ou l’autre poème sur les arbres. Marc complète en récitant par cœur le poème « Erlenkoenig » (roi des aulnes) en allemand. L’auditoire adhère et participe. Même la pluie, qui fait subrepticement son entrée en scène, ne perturbe pas l’atmosphère d’écoute et de poésie. Nous arrivons à la fin de la ripisylve le long de la Doller avec le clou de la sortie, un rare orme champêtre avec ses feuilles dissymétriques caractéristiques. Revenant à l’autre extrémité des jardins Schoff, nous découvrons une parcelle en permaculture. Son propriétaire Laurent nous en explique les principes : pas d’intrants, que des procédés naturels pour enrichir la terre et favoriser la culture. Cette fois la pluie est forte et continue et nous décidons de ne pas poursuivre sur la colline du Haulacker. Ce sera pour une autre fois.

Mais quel plaisir d’approfondir les connaissances du monde végétal quand c’est présenté avec amour. Merci beaucoup Christiane.     ad

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