Jeudi 6 juin 2024 : Hirschsteine-Tanet
Au col de la Schlucht 12 VTM accueillent le beau temps, quoique un peu frais, pour partir sous les
directives de Yves , le guide, vers les Hirschsteine. Nous empruntons une belle montée en zigzagant
parmi les rochers en boule constitués de granite . Ce sera le cas une grande partie de la journée.
Arrivés à un promontoire, nous avons une belle vue sur le Hohneck . Les hêtres et les épicéas
abritent la gracile Luzule en fleur. Le vert des mousses tranche avec les feuilles brunes qui tapissent
le sol. Les oiseaux s’égaient et Joëlle s’exclame « c’est beau ! » Arrivés aux rochers des Hirschsteine, il
faut se concentrer pour ne pas faire de faux pas.
Mais un bâton tombe dans la pente abrupte. Aïe ! « faut-il le chercher ? » demande Joëlle. « En
aucun cas » s’écrie le guide.  « Je m’encorde et je vais le chercher. » Ouf ! la manœuvre a réussi.
Bravo au guide !
Heureusement que les rochers sont secs, sinon ce serait un peu dangereux d’utiliser cette voie. Les
escaliers sont gravis sans peine et les 6 VTM manquants nous rejoignent.
Ils ont dû rebrousser chemin au Grand Ballon, pour cause de route coupée, et redescendre dans la
vallée. Nous voilà réunis.
En vue du Schantzwasen, un belvédère nous permet d’apprécier la vue sur la vallée de Munster.
Près d’un torrent tumultueux, Sylviane S. nomme la Renouée bistorte, la Raiponce et la Lysimaque.
Plus loin , elle nous montre le Géranium, le Myosotis et le Cerfeuil. Certains photographient le
monument de la Marseillaise de 1916 situé en contre-bas. Puis nous attaquons une montée raide,
une directissime, d’une bonne quinzaine de minutes.
Et nous voilà au dessus du Seestaedle, assis dans l’herbe au soleil pour casser la croute. Quel
bonheur simple après toutes ces journées arrosées. Et s’allonger au soleil est un moment délectable.
Le concert des oiseaux nous berce. Le Fenouil ravit notre odorat.
Puis le sentier qui reste à niveau nous mène au Lac Vert. Un autre sentier large nous mène au chalet
Erichson où nous nous désaltérons et dégustons une tarte délicieuse. Soudain toutes les vaches
munies de clarines entament une course endiablée dans la pente. Quel plaisant vacarme !
La remontée vers le Dreieck nous prend un quart d’heure. La Polygale de couleur bleu profond attire
notre regard . Après le Tanet, nous nous recueillons devant la stèle des enfants Marchal morts de
froid dans une tempête de neige en 1844. Et la rando s’éternise car le sentier est parsemé de blocs
de toutes tailles qui nous demandent un gros effort de concentration pour ne pas chuter. Enfin on
arrive au col en ayant parcouru 15.2km et un dénivelé de 570m.
Merci Yves. C’était une rando sublime.
Christiane H.

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