Estelle et Christophe Schutz dans la montée du Petit Combin (3668m)
Estelle et Christophe Schutz dans la montée du Petit Combin (3668m)
18-25 juin 2022 : séjour bien alpestre dans le Mercantour
Pour le 10e anniversaire des séjours pédestres qu'ils organisent dans le Sud de la France, Claude Siegel et Christian Rebert nous ont donné rendez-vous dans le centre de vacances de Saint Etienne de Tinée (1150m), arrière-pays de Nice dans le parc national du Mercantour. Pour changer avec les périples des années précédentes en bord de mer, la semaine était annoncée « alpine ». Et alpine elle fut. D’abord pour y accéder, la plupart des 46 participants ont passé le col de la Bonette, la plus haute route d’Europe avec ses 2802m d’altitude, qui donne le vertige aux passagers des voitures, surtout par temps d’orage comme ce fut le cas pour plusieurs d’entre nous. Ensuite pour les randonnées journalières qui n’étaient certes pas très longues, mais souvent à fort dénivelé (entre 300 et 900m de montées cumulées par jour). Tous les 46 marcheurs n’étant pas de même niveau, 2 voire 3 groupes étaient constitués chaque jour pour que chacun trouve ….son pied. En dehors des montées corsées, la météo a également été une difficulté pour les organisateurs, 4 jours sur 6 étant orageusement arrosés, quelquefois déjà dès 11h du matin. Un jour entier de pluie a même été consacré à une séance de stretching, puis à la visite de la station d’Auron et de sa chapelle, avec conférence sur les fresques du XVe siècle et l’histoire de la région.
Les 5 randonnées qui ont pu avoir lieu à peu près comme prévu nous ont apporté de magnifiques découvertes entre 2000 et 2600m d’altitude : sommets alentours les uns plus redressés que les autres, forts militaires abandonnés rappelant la guerre franco-italienne des années 1940, vallées verdoyantes avec des multitudes de fleurs comme les gentianes printanières, les orchis tachetés et les orchis de mai, les lys martagon et surtout quelques rares lys orangés en pleine floraison en cette période. Superbes les tapis de fleurs. Après 2 jours d'ascension par beau temps au col de la Braïssa et aux lacs de Vens, la plus sauvage des sorties a été celle des lacs en Italie, en passant en voitures à Isola 2000 et au col de la Lombarde (2300m). Dommage que la pluie précoce ait gâché ce jour-là la vue, mais, toutes capes dehors, l’ambiance de haute montagne a ravi la trentaine de participants à la grande boucle. A le Tête de Vinaigre aussi (2600m), la pluie a fait tourner la dernière partie sommitale au vinaigre, mais le reste était encore une fois de toute beauté et les photographes ont pu s’en donner à cœur joie. Le dernier jour une montée d’enfer avec une succession de hautes marches nous a conduits à une impressionnante cascade au-dessus d’Isola-village. Et là aussi, prévoyant la pluie, nous avons consacré l’après-midi à une visite de la ville de St Etienne de Tinée par une guide locale intarissable.
Côté hébergement, c’était également montagnard, et les sandwichs un peu mous pour les casse-croûtes de midi resteront dans les mémoires. Mais l’ambiance de groupe, la bonne humeur et le chef Claude boute-en-train ont fait merveille, et la douzaine de nouveaux venus dans le groupe se sont intégrés avec bonheur, avec pour finir une soirée dansante de feu animée par Henri Claude, l’un des participants. Bref, un séjour de plus qui restera dans nos bons souvenirs.
Un grand merci à nos guides Claude et Christian et à leurs épouses pour cette nouvelle réussite, et nous nous réjouissons déjà pour nous retrouver en 2023 début octobre pour un 11e séjour pédestre en bord de Méditerranée, sans doute du côté de La Napoule - Théoule ad
14 juin, c’est encore le printemps à la balade du Markstein-Steinlebach
Profitant du beau temps estival, une 3e balade supplémentaire a été proposée ce mardi après-midi au Markstein pour découvrir les trésors botaniques souvent cachés de la grande station de ski haut-rhinoise. 20 membres se retrouvent sur le grand parking à l’intersection triangulaire des routes du col (1183m). Dès la traversée de la Grenouillère (nom donné à la piste de ski pour débutants), cerfeuils et arnicas réjouissent l’œil, et déjà apparaissent les premiers orchis tachetés (c’est la feuille qui est parsemée de taches). Puis nous passons au chalet du Nansen, avec les explications de Jean Paul Marx, membre historique du SCVosgien Mulhouse qui a construit ce refuge vers 1925. A la traversée des pistes de ski, nous nous remémorons les 2 Coupes du Monde de slalom qui ont eu lieu ici en 1983 et 1987 sur le stade de slalom créé pour l'occasion.
Sur la piste fédérale, première curiosité floristique avec les petits maïanthèmes tout blancs. Sur la piste Charton, c’est un orchis miel et des platanthères qui font l’attraction. A la traversée de la combe du Steinlebachrunz, orchis de mai, orchis moucheron, linaigrettes, grassettes (plante carnivore) et saxifrage étoilée font la joie des photographes. Un peu plus loin, sur la piste du Steinlebach, c’est à nouveau une foison de fleurs, avec les lychnis et les antennaires (pieds de chat) qui s’ajoutent à la collection. Sur le chemin vers le Steinlebach, que les anciens appellent le chemin des instituteurs, les vielles souches de sapins séculaires nous interpellent. A partir de la ferme Steinlebach, la remontée sur le macadam, qui réverbère la chaleur, nous fait arriver au col du Steinlebach. Dans le haut de la combe du Steinlebach, Jean nous apprend que c’est ici le lieu de comptage qui voit passer un maximum d’oiseaux migrateurs. Encore une petite montée dans les prés fleuris et nous apercevons à l’arrière la chaine du Rotenbachkopf-Kastelberg et à l’avant le magnifique panorama de la vallée de la Thur, du Rossberg au Drumont. Par l’ancien chemin du Treh, nous revenons au Marktein non sans faire un détour à l’emplacement de l’ancien rocher-borne qui a donné son nom au Markstein, jadis délimitation des territoires des abbayes de Murbach et Remiremont.
Voilà une belle après-midi, pleine de découvertes de fleurs et de flânerie dans la nature d’altitude encore printanière. ad
2e journée de travail le 11 juin
Comme pour la première journée de travail, nous ne sommes pas trop nombreux (17 dont 2 enfants) en cette belle journée de juin. Mais le cœur y est et les 3 principaux travaux au programme ont pu être réalisés :
- Sciage, fendage et rangement du reste des 10 stères que nous avions commencé à engranger le 7 mai. Ce bois a pu être rentré bien sec
- Transport et épandage de gravillons sur le chemin d’accès de la route à la cave
- Enlèvement de l’isolation des murs Nord de la cave
Par contre, seule une petite partie du rangement/nettoyage intérieur a pu être entrepris.