Rando hivernale du 14 mars -Geishouse-Chalet Edelweiss
Journée printanière , la plus belle de la semaine, on prend avec bonheur avec une
petite pensée pour ceux qui n’ont pu être présents. Nous sommes 12 à nous
élancer depuis les hauts de Geishouse sur un tracé déjà testé à plusieurs
reprises. Une première demi-heure à découvert dans un magnifique vallon menant
aux Abrutschfels. Nous tombons rapidement la veste pour attaquer le sentier
menant au chalet-abri du faucon crécerelle construit par un groupe de bénévoles
il y a 50ans . Nous y rencontrons l’un d’entre eux, Jean-Claude que nous croisons
depuis quelques années, et qui nous fais la visite commentée. Nous quittons cet
écrin en poursuivant le chemin en direction du lieu dit Schwartzwald , eh oui nous
aussi on a … pour rejoindre le Kapitainstessla. Virage à 180 degré en poursuivant
sur un chemin souvent emprunté et accompagné par le chant des oiseaux. Il nous
manque notre ornithologue Jean pour nous préciser qui et de quoi ils nous
parlent. Arrivés à la route des crêtes, nous enchainons sur le plaisant GR5 en
contre -bas du Hundskopf. Nous rencontrons d’autres randonneurs en rejoignant
le chalet Edelweiss (Ski Club St Amarin ) qui affiche complet. Le niveau sonore
est au rendez-vous, les randonneurs d’un âge certain et assoiffés ont une
certaine présence …sonore. La soupe de légumes est fort bonne, un peu poivrée,
les boissons nous sont offertes par Babette, heureuse de retrouver le groupe
après quelques péripéties, un grand merci à elle. Le retour tout en descente est
propice aux échanges verbaux. La tête du groupe aura le bonheur de voir dévaler
quelques chamois, toujours surprenant de voir leur vivacité à dévaler, visiblement
ils ne souffrent pas d’arthrose! Nous terminons le retour par le sentier dit de
l’infarctus que nous avons la bonne idée de prendre en descente. Une petite
pause au soleil pour cette vraie journée de printemps (17 d° au plus chaud) avant
de rejoindre notre stationnement. Ce fut un grand plaisir partagé (13,5kms pour
560m de D+). fh
12 mars, Reiningue, ses trésors d’église et de nature
Météo grise mais découvertes lumineuses pour les 31 participants à cette balade aux portes de Mulhouse. Reiningue, bien connu pour son couvent de l’Oelenberg, mérite aussi la palme pour ses trésors d’église et de nature. A l’église d’abord, où la présidente du Conseil de fabrique nous fait découvrir les joyaux de l’édifice gravement endommagé par les guerres de 1914 et de 1944-45. Après une originale vierge à l’enfant du 15e siècle, 2 châsses-reliquaires des 11e et 12e consacrées à St Romain et St Laurent font notre admiration, ainsi qu’un buste-reliquaire doré et argenté. Super patrimoine méconnu. Une armoire de la sacristie montre également de nombreux objets de valeur du 19 e siècle, dont un buste de Romain Hinderer, missionnaire jésuite et cartographe en Chine au 17e siècle. Après ce préambule prolongé mais très intéressant, nous démarrons le périple par le village puis les prés au bord de la forêt du Nonnenbruch, avant d’arriver sur la colline dominant le couvent de l’Oelenberg. Là, belle vue sur cet imposant ensemble monacal datant de 1045 et malheureusement en perte de vitesse. Puis vient le 2e trésor, botanique celui-là, avec les fleurs printanières pas très communes que sont les corydales (mauves ou blanches) et surtout les délicats scilles à 2 feuilles, belles étoiles bleues qui tapissent le sol. Traversant les ruisseaux du Baerenbaechlein puis du Klostermühlenbaechlein, nous arrivons à une stèle en mémoire des soldats libérateurs en 1944-45, avant de longer la Doller. Retour toujours sur terrain plat et un peu gras vers le moulin de l’Oelenberg, encore en activité, puis le village de Reiningue avec ses belles et surprenantes maisons à colombage. Encore une très belle sortie tout près de Mulhouse, et en prime il n’a pas plu, à la grande satisfaction de tous. ad