4 mai : Vagney et le Saut du Bouchot

« Aujourd’hui on marche dans les Vosges depuis Vagney » nous annoncent J-Paul et Joseline, nos guides. Le soleil accompagne les 18 VTM qui se sont levés très tôt pour pouvoir rejoindre Vagney. Les oiseaux les ensorcèlent sur le parcours de Santé en direction de la Roche du Mettey dans une forêt mélangée. De là haut, nous avons une vue splendide sur les monts alentours et la vallée de la Moselotte. Nous déterminons un bel Amélanchier. Plus loin, nous découvrons la vallée de Sapois. Thierry a mis un bermuda : il nous portera chance toute la journée car le soleil s’installera durablement. Sous les hêtres, nous atteignons le point culminant de 622m. Les sceaux de Salomon occupent l’Esplanade des Rommes .

« Ecoute l’eau ! c’est la Cascade du Bouchot » précise Joseline. Mais Fernand préfère « le bouchot qui saute » ! Jacques est « bouche bée » ou plutôt «  bouchot bée ». On rigole. Les rochers de la petite Cascade sont moussus. « C’est idyllique » s’écrie Emma. Près d’un étang, Evelyne photographie un Caltha des marais jaune d’or.

Et nous voilà devant l’enseigne « Brasserie de Marcellou. » « Ca vous dit de prendre une bière ? » demande timidement J-Paul. Et voilà que toute la troupe se commande chacun une bière brassée sur place. Le bonheur !

Christiane annonce qu’elle invite tout le monde pour son anniversaire. Encore du bonheur ! 

« Vous pouvez vous installer dans le pré situé sous la maison pour casser la croûte », dit le patron. « Asseyez-vous sous les deux pommiers en fleurs ». Encore du bonheur !

Assise dans les Jonquilles fanées et dans les Renoncules jaune vif, je récolte les appréciations des dégustateurs de bière : « elle fut gouleyante, rafraîchissante, goûteuse, douce, elle tombe à pic, elle a un goût de « reviens-y ».

« On a tout ce qu’il faut pour être heureux » « Non, il manque la sieste » quand J-Paul sonne le départ.

Un vent agréable se lève et nous accompagne l’après-midi.

Nous nous penchons vers un Orchis mâle. La montée annoncée par les guides fut longue : elle a duré 25 minutes, mais on l’a eue. Nous nous dirigeons vers les balcons de la Hazelle. A l’étang des Sangsues, ça ventile bien. Un dernier étang est bordé de Myrtilliers , une promesse de tartes délectables.

Et voilà que la « rando cannette » se termine avec un score de 13 km et 400 m de dénivelé. Certains étaient « vannés à Vagney » précise maître Jacques. Ha ha ha ! Merci J-Paul et Joseline

A la prochaine.
Christiane H

9 mai, les secrets des arbres à Pfastatt

Comme l’an passé en septembre, Christiane Huber nous a conviés à la découverte des arbres dans son terrain de prédilection à Pfastatt. 8 amateurs curieux de botanique se sont ainsi retrouvés à 14h derrière la ferme de Pfastatt le Château. Après l’historique du lieu, avec l’évocation du château et de la grande ferme mennonite qui est devenue récemment la « ferme du Château », la guide nous invite à observer platanes et marronniers qui nous surplombent. Les noms comme akènes (fruit du platane) ou bogue (enveloppe du marron) font le bonheur des spécialistes de scrabble. Fernand ajoute bien à propos l’explication de la composition du bois des arbres. Un peu plus loin, les 188 jardins familiaux Schoff laissent entrevoir différents types d’entretien, des plus sophistiqués aux plus simples. Mais partout les fleurs printanières font le plaisir des yeux : ancolies, valérianes, iris, et même des ornithogales. Pour l’arbre à soie qui nous a éblouis l’an passé, il n’en est qu’à ses premières pousses, il faudra revenir en plein été. Après nous être arrêtés devant un robinier faux-acacia, nous arrivons au bord de la Doller où une riche série d’arbres est à découvrir : mirabelliers sauvages, merisiers, frênes, érables, peupliers noirs, saules, aulnes, etc. Christiane nous apprend encore de nouveaux mots : samare (fruit de l’érable), drupe (fruit à noyau), feuille digitée (en forme des 5 doigts) ou feuille pennée (en forme de penne), et nous conte l’un ou l’autre poème sur les arbres. Marc complète en récitant par cœur le poème « Erlenkoenig » (roi des aulnes) en allemand. L’auditoire adhère et participe. Même la pluie, qui fait subrepticement son entrée en scène, ne perturbe pas l’atmosphère d’écoute et de poésie. Nous arrivons à la fin de la ripisylve le long de la Doller avec le clou de la sortie, un rare orme champêtre avec ses feuilles dissymétriques caractéristiques. Revenant à l’autre extrémité des jardins Schoff, nous découvrons une parcelle en permaculture. Son propriétaire Laurent nous en explique les principes : pas d’intrants, que des procédés naturels pour enrichir la terre et favoriser la culture. Cette fois la pluie est forte et continue et nous décidons de ne pas poursuivre sur la colline du Haulacker. Ce sera pour une autre fois.

Mais quel plaisir d’approfondir les connaissances du monde végétal quand c’est présenté avec amour. Merci beaucoup Christiane.     ad

Jeudi 4 mai 2023 : Vagney
« Aujourd’hui on marche dans les Vosges depuis Vagney » nous annoncent J-Paul et Joseline, nos guides. Le soleil accompagne les 18 VTM qui se sont levés très tôt pour pouvoir rejoindre Vagney. Les oiseaux les ensorcèlent sur le parcours de Santé en direction du Mettey dans une forêt mélangée. De là haut, nous avons une vue splendide sur les monts alentours et la vallée de la Moselotte. Nous déterminons un bel Amélanchier. Plus loin, nous découvrons la vallée de Sapois. Thierry a mis un bermuda : il nous portera chance toute la journée car le soleil s’installera durablement. Sous les hêtres, nous atteignons le point culminant de 622m. Les sceaux de Salomon occupent l’Esplanade des Rommes .
« Ecoute l’eau ! c’est la Cascade du Bouchot »précise Joseline. Mais Fernand préfère « le bouchot qui saute » ! Jacques est « bouche bée » ou plutôt «  bouchot bée ». On rigole. Les rochers de la petite Cascade sont moussus. « C’est idyllique » s’écrie Emma. Près d’un étang, Evelyne photographie un Caltha des marais jaune d’or.
Et nous voilà devant l’enseigne « Brasserie de Marcellou. » « Ca vous dit de prendre une bière ? » demande timidement J-Paul. Et voilà que toute la troupe se commande chacun une bière brassée sur place. Le bonheur !
Christiane annonce qu’elle invite tout le monde pour son anniversaire. Encore du bonheur ! 
« Vous pouvez vous installer dans le pré situé sous la maison pour casser la croûte ». dit le patron. « Asseyez-vous sous les deux pommiers en fleurs » .Encore du bonheur !
Assise dans les Jonquilles fanées et dans les Renoncules jaune vif, je récolte les appréciations des dégustateurs de bière : « elle fut gouleyante, rafraîchissante, goûteuse, douce, elle tombe à pic, elle a un goût de « reviens-y ».
« On a tout ce qu’il faut pour être heureux » « Non, il manque la sieste » quand J-Paul sonne le départ.
Un vent agréable se lève et nous accompagne l’après-midi.
Nous nous penchons vers un Orchis mâle. La montée annoncée par les guides fut longue : elle a duré 25 minutes, mais on l’a eue. Nous nous dirigeons vers les balcons de la Hazelle. A l’étang des Sangsues, ça ventile bien. Un dernier étang est bordé de Myrtilliers , une promesse de tartes délectables.
Et voilà que la « rando cannette » se termine avec un score de 13 km et 400 m de dénivelé. Certains étaient « vannés à Vagney » précise maître Jacques. Ha ha ha ! Merci J-Paul et Joseline
A la prochaine.
Christiane H.

2 mai, belle et dépaysante escapade au-dessus de Bâle

En à peine 30 minutes par l’autoroute allemande nous sommes tous les 16 participants à Inzlingen, en Allemagne, juste au-dessus de Bâle. Parking végétalisé devant le Wasserschloss, château de 1563 entouré d’eau, comme son nom l’indique, où s’ébattent d’énormes carpes, et qui donne l’impression d’être en Suisse avec ses volets bariolés. Sylvie et Claude Arnold, les guides, nous expliquent l’histoire mouvementée de ce château qui est aujourd’hui une mairie/restaurant (ça change de nos mairies/écoles françaises). Quittant ce lieu chargé d’histoire, nous délaissons Inzlingen pour la campagne où bientôt la ferme Langmatt se signale par ses odeurs typiques et son armoire libre-service où chacun peut acheter œufs et légumes en déposant son dû dans le simple tronc (là aussi ça change de nos habitudes). Puis vient la douce montée vers Chrischona, le point culminant du jour avec ses 526m. Nature colorée, arbres au vert tendre, rares parisettes à 4 feuilles, traversée de la frontière suisse et même vision d’un chevreuil en fuite nous accompagnent dans la montée. Au sommet de Chrischona, où se dresse le bien connu émetteur télé (250m de haut), nous admirons la vue sur les hauts sommets du Jura  (Passwang, Weissenstein, etc) puis nous visitons l’église de 1509 où Sylvie nous conte les légendes de sainte Chrischona et des 11 000 vierges….La descente qui suit nous amène dans une majestueuse forêt de hêtres où une percée laisse entrevoir en contre bas le village de Bettingen lové dans les collines. Encore un peu de descente et nous arrivons au magnifique parc à la française du Wenkenhof à Riehen. Surprenante découverte, avec ses grilles dorées comme la place Stanislas à Nancy, et sa vue sur Bâle flanquée de ses fières tours Roche. Après la traversée du parc, ses alignements, ses sculptures et ses massifs de fleurs, nous revenons par prés et forêts à Inzlingen en traversant à nouveau la frontière. Il est 18h passées, 10 km dans les jambes, mais des images colorées plein la tête avec des vues panoramiques sur Lörrach, la Forêt Noire (Blauen, Belchen) et les ruines du château de Rötteln. Merci beaucoup Sylvie et Claude pour cette parenthèse dépaysante où le soleil, mais aussi quelques gouttes de pluie, ont accompagné notre après-midi enchantée.               ad

Jeudi 27 avril 2023 : Col de Bussang

Un ciel nuageux accueille 14 vaillants VTM à la Source de la Moselle qui se rallient à Yves et Fabien, leurs guides. Mais le soleil pointe. Le sentier étroit chemine en forêt à niveau au-dessus de la route. Nos pas sont accompagnés par les pépiements de la gent ailée. Tout d’un coup un murmure bien sympathique se fait entendre… c’est celui de l’eau d’une cascade  bien chargée ! Et voilà le splendide chalet St Hubert avec sa vue sur le Gustiberg et les vallons environnants boisés où seul l’Erable vert tendre fleurit. La montée se poursuit et sur un Ratschwag de surcroît. Nous atteignons ainsi la chaume des Neufs Bois. Puis nous poursuivons par un chemin par monts et par vaux pour atteindre une tourbière où l’on aperçoit le Caltha des marais jaune d’or. Tout d’un coup les nuages nous amènent une certaine fraîcheur. Ce sera le leitmotiv de la journée : se découvrir et se recouvrir. Nous avons vue sur la Bouloie et le Haut de Taye, le Ballon de Servance et le Ballon d’Alsace. Et voilà les bâtiments imposants du Rouge Gazon qui nous accueillent pour nous sustenter. Certains dégustent quelques desserts de la maison. « C’est l’heure de descendre »  annonce Fabien. La primevère luit entre les feuilles brunes de Hêtre. Les bancs et les baies vitrées du Kiosque de Sotré nous invitent à une halte. La vue sur Larcenaire (Bussang) et son tremplin toutes saisons nous séduit. Puis nous attaquons une belle descente agrémentée par un torrent. Au Col des Allemands, Fernand s’assied sur la borne frontière. Nous herborisons dans cette longue descente en photographiant l’Anémone sylvie, la Corydale, la Mercuriale, l’Oxalis, l’Euphorbe, la Luzule, la Lunaire… Et ce durant ces 18km et 500m de montées. Merci à Fabien et à Yves.    Christiane H.

 

Fil de navigation