5 septembre, lumineuse balade panoramique autour du Molkenrain

Profitant du temps estival, et pour échapper à la chaleur de la plaine, une balade en altitude a été improvisée autour du Molkenrain. Les 11 participants, guidés par Dédé, n’ont pas été déçus. Au départ, 300m sous la ferme-auberge du Molkenrain et 1000m d’altitude, il fait 24 degrés à l’ombre et une petite brise rafraichit agréablement. D’emblée la vue est superbe sur la plaine d’Alsace, Fribourg et la Forêt Noire. Un peu plus haut ce sont même les Alpes qui apparaissent avec leurs pics et leurs ourlets de neige. Superbe ! Une descente en 2 temps nous amène à la ferme-auberge du Freundstein, après avoir été séduits par la vue sur le Grand Ballon à partir des pentes du Riesenkopf. Là, 6 aviateurs canadiens se sont écrasés en décembre 1944 avec leur bombardier en revenant d’une mission sur la Ruhr. A la ferme Freundstein (fermée le mardi), petite pause avec quelques gorgées d’eau, puis un joli sentier horizontal nous fait découvrir l’humble et discrète chapelle du Freundstein. Prochaine étape le Camp Turenne, 909m d’altitude où nombre de soldats français avaient stationné en 1914-18. Avec la chaleur malgré la forêt, la remontée au Molkenrain (200m de dénivelée) nécessite plusieurs pauses dont une sur un point de vue où c’est cette fois la vallée de Thann et le Sundgau qu’on peut admirer. Puis nous débouchons sur la chaume sommitale, près du refuge des Amis de la Nature d’Uffholtz. Dans la descente plongeante vers la ferme Molkenrain, nouveau panorama saisissant avec la brise du Nord rafraichissante. Vraiment une jolie balade.   ad

 

Jeudi 31 août 2023 : Kruth
Fabien accueille 13 VTM à Kruth pour arpenter le versant gauche de la vallée. Il fait frais. Le ciel bleu comporte quelques nuages épars. Les chaussures sont baignées de rosée dans la montée herbeuse vers le Grieb. Un jeune chien beige nous suit tandis qu’un mouton bêle au loin. Un tapis d’aiguilles tapisse le sol en forêt. « C’est une vraie moquette » dit Sylviane B. Sous les hêtres, Fernand photographie un Champignon en forme d’étoile rouge : un Anthurus. Nous sortons de la forêt sous la ferme du Schafert au son des cloches des vaches. Nous admirons un Erable à quatre troncs et un Châtaignier chargé de très nombreux fruits. Après avoir emprunté le chemin du Hus, nous pénétrons dans une forêt mélangée où les mousses soyeuses grimpent le long des pieds des arbres. Au sol, tout est vert. Les bords du chemin sont gagnés par des herbes graciles et par des Luzules. Le torrent, que nous longeons, répond au nom de Grossruntz. Son eau chante agréablement à nos oreilles. Le sentier est en zigzags bien pentus. Sylviane B détecte de fausses Girolles et des Bolets. Un long Ratschwag nous permet d’échanger des recettes de coulis de tomates et de confitures. C’est d’actualité ! Les Eupatoires chanvrines, les Linaigrettes et les Vergerettes ne sont pas agressées par le vrombissement des motos qui circulent le long du lac de Wildenstein. Les enfants, attablés, nous accueillent en disant que nous avons des béquilles (en désignant nos bâtons). Rire général. Bien réchauffés avec pull et coupe-vent, nous nous attablons et trinquons avec Fabien qui fête son anniversaire. Joyeux anniversaire ! Certains apprécient la chaleur du café sauf Dany qui se délecte d’une glace. Le lac est rempli à moitié. Fabien a préparé une surprise : c’est de monter au Schlossberg pour voir les ruines du château. Monter de 130m après le repas n’est pas une mince affaire mais on l’a fait. Le chemin, qui grimpe au sommet de ce verrou glaciaire, est parsemé de roches granitiques moutonnées bien lisses. L’homme y a creusé des sillons pour pouvoir monter avec des carrioles. D’en haut la vue sur le fond de la vallée de la Thur est splendide, ainsi que celle sur la vallée glaciaire en aval avec Oderen au premier plan. La descente ponctuée de rochers nécessite notre vigilance. « Et maintenant il n’y aura plus du tout de montées, je vous l’assure » annonce notre guide, une fois arrivés sur la piste cyclable. Le soleil nous aura accompagnés un peu le long de ces 14km et de ces 610 m de dénivelé. Merci Fabien. Merci pour le pot.
A la prochaine.
Christiane H.

29 août, balade semi-montagnarde à Steinbach

Pour cette nouvelle sortie supplémentaire, changement de guide : Dédé est refroidi. Claude le remplace (au pied levé !…). 10 VTM se rendent à Steinbach. Le temps est incertain. Nous montons dans le Silberthal vers la mine St Nicolas où l’on a extrait de l’argent et du plomb. Nous passons devant 2 carrières abandonnées. Les bénévoles creusent un début de galerie et déposent les roches à la halde devant la mine. Celle-ci était en activité du XVIème au XIXème siècle. Nous remontons le sentier qui passe près des aérations dans une forêt mélangée de Hêtres, Chênes et Sapins. Nous entr’apercevons le vignoble de Steinbach. Arrivée au Rocher du Hirnelestein qui est situé sur la faille vosgienne. Son origine magmatique explique sa résistance à l’érosion. C’était autrefois (déjà début 20e siècle) un but d’excursions dominicales. La vue sur la plaine est extraordinaire malgré la brume due à la pluie du matin. Nous rejoignons la base du rocher qui fait une hauteur de 35m. Il a été équipé pour l’escalade et il comporte 18 voies nommées avec des noms d’oiseaux telles que rouge-gorge ou hirondelle. Sur le chemin menant à l’oratoire Ifiss, nous admirons les touffes de coton de l’Eupatoire chanvrine. Cet oratoire rénové en 2018 et comportant une icône de la Vierge est toujours remarquablement fleuri par une famille de Steinbach. Danièle se délecte de mûres. Au sortir de la forêt, une vue sur la plaine nous attend. Le pré comportant de la Tanaisie et des Cirses borde le Ratschwag. Dans le village, nous prenons conscience, en voyant les photos de 1918, à quel point le village a été détruit. Sur le monument aux morts, nous découvrons les noms des soldats français du 152ème régiment tombés entre 1914 et 1918 et ceux de 1939-45 et aussi d’Indochine. La balade aura été au sec et a été longue d’environ 5 km et 200m de montées. Merci Claude pour le « guidage » et toutes les explications. Christiane H.

17 août : sur les hauteurs de La Bresse

Le ciel est radieux et 8 VTM se rallient à J-Paul et Joseline, nos guides au départ de La Bresse. Il fait déjà chaud lors des nombreuses montées entre les grandes maisons vosgiennes ou les chalets en bois. A la Louvière, nous apercevons la maison de Sabine, leur fille. Nous foulons et humons l’odeur des feuilles de l’Achillée millefeuille. La Campanule est noyée entre les différentes Graminées couleur de paille plus ou moins foncée. Les Genêts arborent avec fierté leurs fruits bruns remplis de graines. Nous nous recueillons devant le monument des 22 fusillés par les Allemands en 1944. C’étaient des maquisards français. A la tête de Chemeneau, le vent décoiffe Sylviane. Depuis le chemin de la Brayotte, nous apercevons la carrière de granite de la Bresse en activité. Quelques rares nuages insignifiants décorent le firmament. Sylviane et Fernand goûtent les dernières myrtilles et les premières Mûres. Au Moutier des Fées, nous avons vue en face sur le col du Brabant et ses fermes. Nous croisons une piste presque verticale pour moto trial. Quel sport dangereux ! Nous rejoignons le col de Grosse Pierre. De la Croix Claudé, nous arrivons à l’auberge de Grouvelin située au pied des pistes de ski. L’odeur de Serpolet embaume. Nous nous posons pour nous sustenter. L’Euphraise annonce l’automne. Le Séneçon jacobée nous accompagne à la Roche des Bioquets. La sente du retour longe l’orée de la forêt. Le sentier est très vallonné et caillouteux. Nous repassons au col de Grosse Pierre. Je roule sur les cailloutis traîtres de l’arène granitique et m’affale sans dégâts. La Vergerette du Canada nous accueille sur un sentier bien enherbé et fort agréable. Nous avons parcouru 16.3km avec une dénivelée positive de 660m. Le pot offert par Dany et Joseline pour leurs anniversaires a été très apprécié. Merci J-Paul et Joseline. Les vues sur la Bresse étaient magnifiques. A la prochaine. Christiane H.

Mercredi 23 et jeudi 24 août 2023 : Bernau en Forêt Noire. 15 VTM se rendent en Forêt Noire au cœur du massif à Bernau pour deux jours de randonnées en pleine chaleur sous la houlette de Fabien et Christine. La marche semble possible car nous randonnerons au-dessus de 800m où il fait plus frais. Il fait d'ailleurs 19° au départ. Quelques vagues nuages cotonneux décorent le ciel. Et nous attaquons la montée dans ce massif granitique avec ses rochers et son arène granitique qui roule sous les semelles. La vigilance sera nécessaire durant les deux jours. Nos pas nous mènent sur un étroit sentier bordé de Mûres alléchantes et de Myrtilliers. Arrivés à un point de vue, nous sommes enthousiasmés par le panorama sur Bernau et ses nombreux hameaux constitués d’énormes bâtisses fleuries aux toits impressionnants. Le paysage est moutonné. Les sommets sont plantés de résineux. L’étage inférieur est occupé par les pâturages où paissent de paisibles bovins. La montée vers le Hohfelsen 1106m est assez rude. Nous découvrons deux pièges à Scolytes. Les fougères sont luxuriantes et le Séneçon éclaire notre marche avec son jaune lumineux. Au point culminant du Spiesshorn (1349m), Fabien nomme les sommets : Le Feldberg, le Belchen, le Herzogenhorn. Sylviane goûte les framboises en guise d’apéro. « Voilà la Krunkelbachhütte où nous pouvons prendre boissons et petits plats sur la terrasse » nous annonce Fabien. Après le repas, les pauses boissons sont de plus en plus fréquentes, de préférence à l’ombre d’un arbre. A l'arrivée, nous avons parcouru 16km et une dénivelée de 623m. Le » Europaïscher Gästehaus » de Todtmos nous héberge pour la nuit. Sympa et pas trop cher.

Jeudi : A 13 marcheurs le 2e jour, il fait bon au départ de Menzenschwand où nous empruntons le « Geissenpfad » (chemin des chèvres). Nous cheminons toujours dans le granite. Le sentier est bordé d’un parc à chevaux. Fabien commente l’érosion glaciaire. Dany et Christine trempent leurs chapeaux dans le torrent pour se rafraîchir la tête. Fabien explique aussi les nombreux panneaux placés tout le long du sentier d’interprétation. A la cascade, la fraîcheur bienfaisante et le son de l’eau qui coule nous accompagnent durant notre repas. La chaleur se fait plus pesante. Nous admirons l’Euphraise, le Mille pertuis, l’Epilobe en fruits, la Callune, l’airelle, les petits Cirses. Les paillettes de mica étincellent. Tout banc à l’ombre est l’occasion d’une halte. Ce 2e jour nous aurons réussi à arpenter 10.5km et 300m de montées. Au retour à Mulhouse l'atmosphère est étouffante par rapport à la montagne.

Vielen Dank à Fabien et à Christine. C’était très réussi. Tchüss.

Christiane H.

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