6 avril, lumineuse balade à Masevaux pour finir la saison

La dernière balade du jeudi après-midi s'est déroulée par un petit vent frisquet mais un ciel d'azur à Masevaux, la capitale de la vallée de la Doller. Capitale qu'on connait finalement peu à force de ne la traverser qu'en voiture. Dès le départ, les 16 participants découvrent des restes de remparts du 14e siècle. Puis, après la traversée d'un dédale d'anciens bâtiments d'usine, nous arrivons devant l'ancienne abbaye, fondée au 8e siècle par le comte Mason et dont il ne reste que le chœur du 18e siècle, la nef ayant brulé en 1859. Traversée de la petite ville et montée en bonne pente vers le hameau de Stoecken et sa chapelle St Michel. Puis nouvelle montée au-dessus de la maison de convalescence du Schimmel avec, au passage, des vues magnifiques et des arbres en fleurs de toute beauté. C'est vraiment plaisant cette période printanière. Arrivés dans la forêt du Grambaechle, nous descendons un ancien chemin militaire français de 1914-18 (Masevaux a été reconquise dès les premiers jours de la guerre et est restée française jusqu'à la fin du conflit, avec le statut de capitale de l'Alsace française). Belle lumière dans la forêt tout de vert tendre vêtue, passage au parcours sportif puis descente jusqu'au Lac Bleu, un lac miroitant dont certains participants n'avaient jamais entendu parler. Nous quittons les reflets de ce plan d'eau pour remonter sur le plateau du Lycée de Masevaux, puis plongeons sur la ville avec encore une fois de très belles vues panoramiques. Pour terminer, détour à la fontaine corinthienne du centre-ville et surtout passage sur le bucolique pont de la "petite Venise" formée par les quais de la Doller dans la vieille ville. Très intéressante promenade pour terminer la saison.

                Finalement, les 15 balades hivernales programmées ont toutes pu avoir lieu, et les dieux de la météo étaient presque toujours avec nous, seules quelques gouttes ont ponctué l'une ou l'autre sortie. Merci aux guides qui ont assuré avec entrain et brio l'organisation de toutes ces promenades, et à la saison prochaine pour de nouvelles découvertes.                                                                                    ad

30 mars, air estival et belles maisons alsaciennes à Stetten

Après la balade printanière la semaine précédente à Murbach, c'est un air estival qui nous accueille aujourd'hui à Stetten, petit village du Sundgau dans la région de Sierentz. Il fait en effet grand soleil et 21°, et les premiers shorts sont de sortie. Sous la houlette avisée de Sylvie et Claude Arnold, les 21 marcheurs découvrent d'abord l'histoire du village et de son église, puis les nombreuses maisons à colombage, les unes plus intéressantes et plus riches que les autres. On voit que la Suisse n'est pas loin ! Lorsque nous quittons les habitations, le chemin s'élève presqu'à 400m d'altitude et la vue est superbe sur Bâle et sa tour Roche caractéristique, sur le Jura, la Forêt Noire et les Vosges. Puis arrêt devant un immense et respectable chêne de 300 ou 400 ans d'âge, qui en a vu des passants et des histoires et où dans le temps les conscrits accrochaient leur bouquet en présence de leur bien-aimée avant de partir à l'armée. Un petit tour par champs et bois en tangentant le village de Helfrantzkirch, et nous voilà à la chapelle St Wolfgang de Kappelen, qui était jadis un pèlerinage pour les jeunes filles en quête d'un époux. Pour nous c'est une toute autre surprise, les guides profitent de la présence d'une table et de bancs pour fêter la fin de la saison et nous servir un goûter inattendu, avec gâteaux et boissons. Tous apprécient au plus haut point, surtout que les gâteaux sont excellents, et remercient chaleureusement les Arnold (qui sont des récidivistes en la matière !). De retour à Stetten, nous arpentons encore d'autres rues qu'à l'aller, et restons admiratifs devant toutes ces maisons à colombage très bien restaurées. Que notre Alsace est belle, comme dit la chanson, surtout avec une météo si agréable et des guides aussi prévenants!                                                                           ad

23 mars, c'est le printemps à Murbach

Contrairement à la semaine précédente à Grafenwald, tous connaissent cette fois Murbach, mais n'y étaient pas forcément allés récemment. C'est donc une intéressante redécouverte que nous propose Françoise Fischesser en ce premier jeudi de printemps. Météo et participation sont au diapason du renouveau puisqu'au parking de St Barnabé pas moins de 26 marcheurs se retrouvent dans la douceur et au grand soleil. Partant en douce montée sur un large chemin forestier, nous arrivons en 3/4 d'heure au-dessus du village de Murbach. C'est là que Françoise évoque la riche histoire de l'abbaye qui remonte au 8e siècle et qui fut pendant des siècles l'un des plus importants monastères rhénans. Puis nous descendons vers le village en admirant les reflets de petits étangs où la saison des amours des crapauds bat son plein. Une multitude de fleurs jalonnent le chemin : anémones, ficaires, pétasites, primevères, jonquilles, etc. Après quelques anciennes maisons de montagne, c'est le toujours saisissant spectacle de l'abbaye romane qui dresse ses tours devant nous. Le jardin de curé est encore fermé, mais l'église est ouverte et nous offre ses joyaux d'architecture romane. Puis petite montée jusqu'à la chapelle N.D. de Lorette (datant de 1693) où un autre point de vue sur l'abbaye réjouit les yeux et semble apaiser les âmes tant l'harmonie avec l'écrin de nature est parfait. Traditionnelle photo de groupe, et nous entamons le retour par un sentier nouvellement balisé et très agréable. Sous le col du Schrangen nous débouchons sur un chemin qui descend rapidement sur l'ancienne bergerie puis par la route à St Barnabé. Grand merci à Françoise pour ce très agréable retour aux sources du patrimoine d'Alsace.                                       ad

16 mars, festival de couleurs et de douceur à Grafenwald

C'est où Grafenwald ? Voilà la question que plusieurs des participants se sont posée. Mais finalement tous ont trouvé la gare de Wittelsheim-Grafenwald, sur la ligne Mulhouse-Thann, tout juste après Lutterbach. Jadis, lorsqu'on montait à pied au Markstein en empruntant le train, tous les VTM connaissaient cette station où notre ami Léon embarquait, lui qui habitait au centre de Wittelsheim. Grafenwald est une des 7 cités minières de Wittelsheim, construite en pleine nature à partir de 1926 pour l'exploitation de la potasse. C'est là aussi qu'est le berceau de la potasse, puisque le premier fonçage de 1904 par Amélie Zurcher avait eu lieu ici, au puits Joseph-Else.

Sous un ciel bleu de bleu et une douceur bien agréable (19°), nous voilà donc partis à 22 à la découverte des curiosités locales. Et des curiosités il y en a eues. D'abord les souvenirs émus de Jean Paul qui nous a montré le bunker où lui et sa famille était entassés avec 20 personnes durant les 2 mois des combats de libération fin 1944-début 1945. Puis les grands bâtiments et les chevalements des puits Joseph et Else, avec le rouge vif des briques de l'ancien vestiaire. Ensuite les chatoyantes couleurs des maisons de mine, avant le jaune chaleureux de la salle des fêtes Grassegert, ex cœur vivant du quartier qui battait au rythme des loisirs des familles de mineurs. Un peu plus loin l'orange vif du château d'eau, qui contraste avec le vert tendre et les fleurs du nouveau parc des jardins du monde : agréable havre de paix à l'emplacement de l'école ménagère de jadis ! Après un point de vue sur Cernay, Wattwiller et les sommets vosgiens encore un peu enneigés, nous traversons le bois du Haerthlé qui fait partie de la forêt alluviale du Nonnenbruch. Nous débouchons en pleine forêt sur l'imposante école de Grafenwald, toute pimpante de jaune vif, puis faisons un crochet pour voir l'ancienne école maternelle, vaste bâtiment actuellement transformé pour devenir une école Steiner. Et à 17h sonnantes nous voilà déjà de retour à la gare de Grafenwald, au bord de la plus ancienne voie ferrée de l'Est de la France (Mulhouse-Thann en 1839, aujourd'hui doublée du tram-train). Tous sont très contents de cette lumineuse après-midi et des nombreuses découvertes aux portes de Mulhouse. Et tous savent désormais où est situé Grafenwald.                          ad

23 février, un air de printemps aux étangs de Kingersheim

Malgré les absences dues aux vacances scolaires, 15 VTM se retrouvent au départ devant la mairie de Kingersheim. Il faut dire que ciel bleu et température printanière (16°) incitent à s'aérer. Et pour s'aérer on a été servi car le vent chaud est particulièrement turbulent. Se faufilant dans des petits passages et rues calmes, nous arrivons rapidement à la Cité Davério (ensemble de maisons jumelées de 1955) puis au Parc des Gravières, grand espace libre récemment aménagé pour le plaisir des habitants et des enfants. Passant sous la voie rapide du Florival, nous entrons dans le grand bois parsemé d'étangs (anciennes gravières) situé entre Kingersheim et Bourtzwiller. Nous découvrons cet espace sauvage, aux portes de Mulhouse, qui est bien mal connu et nous apprécions d'autant plus ses grands arbres et les reflets des nombreux étangs. Nous débouchons sur la "promenade verte" aux bords du Dollerbaechlein et retrouvons la civilisation près de l'arrêt de tram "les Chataigniers". En prenant à contre-sens le circuit pédestre de Bourtzwiller parcouru entre Noël et Nouvel An, nous arrivons bientôt dans la forêt du Roedlen et son agréable parcours sportif. Encore un étang, le dernier, et nous voilà dans un autre quartier calme de Kingersheim avant de rejoindre le centre du bourg. Là, un peu de patrimoine avec le bâtiment du Créa (1897 agrandi en 1991), l'ancien porche du château Tival, le restaurant-épicerie des "Sheds", la maison de la citoyenneté et la maison de la musique toute rouge. C'est par l'église (architecte Jean Baptiste Schacre, 1859) et une plaque remémorant l'assassinat de l'abbé Jean Uhl en 1996 que nous terminons nos découvertes avant de rejoindre la mairie. Encore une intéressante sortie dans un secteur méconnu à deux pas de Mulhouse.        ad

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