Le parcours des Saints dans le massif du Frossard au Chapitre des Chanoinesses de Remiremont, Haut-Lieu de Spiritualité . Tels les pèlerins en quête de spiritualité, nous sommes 11 VTM à se retrouver pour cette magnifique journée à Saint-Etienne les Remiremont. Nous nous rendons un peu plus haut au départ du chemin forestier Jean Picard puis entamons notre randonnée de Saint en Saint : Chapelle puis Cascade Saint Romary, ban de Saint-Amé, vestiges des Chapelles de Sainte Marguerite puis de Sainte Claire et arrivons au Saint Mont culminant à 672m résidence du jeune seigneur Aimery, où en 620 deux moines, Saint Romaric et Saint Amé, fondèrent un monastère pour hommes et un couvent pour femmes; les monastères furent détruits par les barbares mais les moines y revinrent jusqu’à la révolution; puis les religieuses y créèrent le Chapitre des Chanoinesses, abbaye relevant directement du Pape et ouvert qu’aux jeunes filles issues de l’ancienne noblesse. Une petite pause pour nous faire expliquer la reprise du lieu par la commune, l’entretien et la restauration du bâtiment par les bénévoles. Puis par les vestiges de la chapelle Saint Michel nous franchissons le Pont des Fées (564m) reliant le Saint-Mont à la montagne du Morthomme (758m) où demeurait jadis Marlus le sorcier. Ce pont de roches de toutes dimensions entassées en forme de digue aurait été construit en une nuit par des fées afin d’aider Aimery à aller délivrer son épouse la princesse Aliénor que Marlus avait séquestrée dans la Tour des Corbeaux  après l’avoir enlevée le soir même de leur noces … Quelque temps plus tard nous arrivons à la Croix de Saint Arnould : ancêtre de Charlemagne, précepteur de Dagobert 1er, maire du Palais d’Austrasie et évêque de Metz ; ce fut le lieu de notre casse-croûte lors de notre précédent passage il y a 6 ans. Casse-croûte dîtes-vous? oui il est l’heure, mais allez encore un petit effort de 2 km  pour atteindre la Chapelle et la Source Sainte Sabine religieuse décédée ici en martyre poursuivie par les barbares. Au passage nous avions fait une courte halte à la roche Kerlinquin : bloc erratique (détaché ailleurs et amené par un glacier) de grès rouge de presque 5m de haut, 8 de long et de 1 à  1,5 de large, estimé peser 132 tonnes il est taillé en forme de fer de lance et orienté d’est en ouest. Après ce repos au calme et au soleil, bien rassasiés, nous reprenons nos bâtons vers les roches du Thin formant une terrasse de blocs de grès de 50m de long sur 10m de haut. Au pied des roches se trouve une enceinte circulaire formée par un mur de pierres avec en son centre une borne ; nous nous y sommes adonné à une expérience radiesthésique avec succès. Etape suivante : l’énorme mégalithe de grès ressemblant à un siège pour géant appelé la roche du Fardeau Saint Christophe (signifiant porte Christ, s’appelant Offerus avant d’être chrétien) en rapport au poids du monde que ce géant soutenait en portant le Christ enfant sur ses épaules lors de son sauvetage des eaux d’un torrent. Le petit crochet pour nous y rendre et le confort du chemin nous font manquer la traverse vers la Croix Sainte Sabine. Et nous revoilà à nos voitures après environ 16 à 17km et 580m de D+. Une petite mousse et pour ceux qui auront choisi de rentrer par le Col d’Oderen, ils auraient encore pu vénérer Saint Nicolas et ils auront à l’entrée du village eu le bonheur d’admirer 3 chamois occupés à brouter.  A bientôt.                           Le guide   JPM

20 juillet 2017 : autour du lac Vert

« Le temps est  couvert , il fera moins chaud, c’est bien ainsi » se disent les 7 VTM qui viennent à la rando de Francis. Il l’a proposée en remplacement de celle que devait guider François Zaegel qui est parti en visite chez son fils. Et nous voilà embarqués. Nous partons du  parking du Dreieck au-dessus du Lac Vert pour rejoindre la corniche des crêtes en direction du Gazon du Faîte puis du Gazon du Faing. « oh ! un chamois  dans les rochers! » s’écrie Robert. « Quel beau tableau ! ces Gentianes jaunes au milieu de la bruyère ! c’est magnifique » pense une des deux Nicole. Albert se régale de myrtilles. Il y en a mais pas de trop. Mais tout d’un coup, le vent nous amène de la bruine. On se couvre. Nous attaquons la descente au lac du Forlet. Elle se fait dans les rochers et près de la ferme dans la bouse de vache. Charmant ! Et voilà le chalet de Pfericht. Un peu de hors piste agrémente la balade. Nous passons devant le chalet Erichson où je reconnais un ami guide chez les VT Sélestat. On se tape la discute un court moment. Et on poursuit vers le Lac Vert où nous attend une belle place de pique nique au soleil. Les nuages se sont dissipés un peu. On repart tout ragaillardi, surtout Robert qui a pu faire une petite sieste régénératrice. Nos pas nous mènent devant le Seestaedle, puis l’auberge du Schantzwasen au loin et le refuge de Schupferen . Et maintenant il faut remonter sur la crête. Ca va ! La montée n’était pas trop rude. A deux reprises, Francis  prodigue ses conseils d’itinéraires à des touristes en petites sandales qui n’ont pas de carte et qui sont perdus. Il leur donne même sa carte . Jean-Pierre en fait de même. Nous n’en avons plus besoin. Nos guides connaissent le chemin. D’ailleurs  nous sommes presque arrivés aux voitures. Il nous reste à suivre la crête. Nous croisons de nouveau les VTS.  « Salut les amis ! » Nous passons par le haut du Tanet. Et nous voilà rendus à bon port. La dénivelée était de 500m, la distance de 13km. Le point le plus élevé de la balade était de 1306m . Et maintenant nous filons vers la Schlucht pour nous attabler devant une boisson bien méritée. Merci Francis, dénommé guide itinérant selon la formule de Nicole.

Christiane H.

Le Jardin d’altitude du Haut Chitelet : 6 juillet 2017

Respirer l’air frais des crêtes vosgiennes alors que la plaine est noyée dans des chaleurs caniculaires, nous sommes 15 à en avoir profité pour cette sortie de Jean Paul au départ du col de la Schlucht.

Bien à l’ombre des frondaisons jusqu’au  col de Thiaville en passant par le col du Collet, nous amorçons une montée un peu plus exposée en passant par le refuge du Sotré et arrivons au sommet du Hohneck (3e sommet des Vosges avec ses 1363m). Le point de vue à 360° est toujours aussi impressionnant de là haut. Pour certains c’est même une » première ».

La descente vers le col du Schaeffertal est pénible pour certains genoux, d’autant plus que s’enchaine la remontée vers le col du Falimont mais avec un panorama superbe sur les falaises de la Martinswand. A presque midi sonnante nous cassons la croute à l’ombre bienvenue de quelques sorbiers des oiseleurs déformés par les vents dominants d’ouest, juste audessus des voies d'escalade.

Après une petite sieste régénératrice nous rejoignons le jardin d’altitude du Haut Chitelet, but de notre sortie. Ce havre de paix, géré par l’université de Nancy, est une vraie mine botanique autant pour les spécialistes que pour le commun des mortels et  couvrant la totalité des écosystèmes montagnards mondiaux.La source de la Vologne démarre en plein milieu de cet endroit bucolique. 

La chaleur à ce moment commence à se faire pesante. Heureusement il ne nous reste qu’une bonne demi-heure pour rejoindre le col de la Schlucht où comme d’habitude nous sacrifions à la tradition d’une bonne mousse.

Merci Jean Paul et Théo pour cette agréable randonnée

Pépi

11km,400m de dénivelé +

Randonnée du jeudi 22 juin 2017 Les deux Hohnack. Première estivale en cette deuxième journée de l’été. Il est 9h15, nous sommes 11 VTM à la sortie d’Orbey-Tannach et démarrons cette rando. Il fait déjà chaud et pour le restant de la journée la température est estimée entre 27 et au 30°C. Monastère des dominicaines de Le Holnet, Bois le Sire, La Trinque et nous voilà déjà au Petit Hohnack ; le tour des ruines du château, et nous redescendons pour monter au Grand Hohnack, notre point culminant du jour à 982m. C’est un Haut Lieu d’énergie, nous en faisons le plein mais au paravent il nous en a pompé ! le rapport cosmo-tellurique y est de 9/9. C’est en fait une roche à cupules (6) ayant autrefois servi de haut lieu druidique à un rituel sacré voire aux sacrifices humains, et le premier culte date d’environ 640 avant J.-C. Etape suivante : la Croix de Wihr érigée à la mémoire des soldats du 3ème bataillon du 152RI dit le « Quinze Deux » tombés au champ d’honneur le 9 août 1914 en livrant une dure bataille pour défaire un régiment bavarois avant d’atteindre les Trois-Epis. Il est 13h et peu avant Obschel nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte dans une salle à manger nature constituée de troncs d’arbres bien secs et disposés en gradin sans crise du logement, les troncs étant largement suffisants en nombre et en longueur ; nous ne nous attardons guère, certaines météos annonçant un risque d’orages au courant de l’après-midi. Au refuge Meierhof du C.V.Turckheim nous atteignons le point extrême de la journée et entamons le retour. Une petite confusion de notre position par rapport à l’accès au camping du lieu, ne pas faire le point sur la carte et nous revoilà à contourner le Grand Hohnack par le sud, ceci nous vaut un petit rajout de 2,3 km dont supplément sur asphalte de 1,3km mais qu’importe le D+ de la journée sera inférieur de 100 à 150m à celui annoncé, et à 17h précises nous sommes aux voitures. Ultime portion de parcours avant de retrouver son chez soi : la D11 jusqu’au centre d’Orbey pour aller s’y rafraîchir le gosier en comparant les différents composants de nos sodas. A 19h dans la plaine le thermomètre affiche 36 et même 37°C. A bientôt.        Le guide   JPM

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