2 novembre, Cernay, une première réussie

La première balade hivernale du jeudi après-midi a été une réussite. D'abord une météo certes un peu nuageuse mais douce pour la saison (16°), ensuite une bonne participation (25 marcheurs dont des petits enfants de membres en vacances scolaires), enfin un parcours agréable et très varié. Partant du Centre culturel Grun à Cernay, la troupe gagne d'abord le skate park curieusement dominé par des chaussures suspendues à un fil électrique. Puis on s'engage dans le sentier de découverte de la Thur sauvage, très bucolique avec ses arbres tordus pleins de couleurs automnales. Arrivés à Vieux-Thann, nous grimpons vers les contreforts vosgiens avec au sommet de la montée un premier monument en mémoire de plus de 200 soldats français tombés en 1915 dans la bataille du Vieil Armand. Traversée d'une chatoyante forêt de châtaigniers avant de déboucher dans le vignoble de Steinbach où la vue sur la plaine est spectaculaire. Petit arrêt au monument franco-allemand de la cote 425 dont le tableau explicatif vient d'être très bien refait et qui nous rappelle le sacrifice des nombreux soldats des 2 camps tombés en ces lieux pour gagner ou perdre quelques mètres de terrain. A travers les vignes nous redescendons dans la plaine et rejoignons la piste cyclable Thann-Cernay, non sans avoir découvert au passage une micro-centrale électrique qui produit du courant grâce à l'eau du canal usinier. Retour au skate park en traversant le pont de la Thur dont les eaux sont bien basses et en observant la nouvelle échelle à poissons construite à côté d'un rapide. Il est pile 17h lorsque nous rejoignons nos voitures, tous très contents de cette agréable après-midi (9km, 140m de montées).             ad

Randonnée du jeudi 26 octobre 2017 : La Chaume de Sérichamp. Il ne fait encore que 6°C, et l’Etang des Dames (703m) de Le Rudlin près du village du Valtin est enveloppé d’une fine brume. Arrivants qui par La Bresse, d’autres via le Col de la Schlucht par Munster ou le Markstein, voire par Lapoutroie puis le col du Bonhomme et du Louchbach pour les derniers, nous sommes 10 à prendre part à cette rando. A 9h sonnantes nous prenons le départ par la Chapelle Saint Jean-Baptiste du Rudlin. Prochaine étape : la Ciregoutte à 1.5km et à l’altitude de 882m par le chemin de l’Assomption annoncé comme montant modérément ! Nous allons d’un bon pas mais dur dur, de plus le chemin est encombré par une coupe d’arbres. Pain de sucre, Col du Sifflet, et nous voilà déjà à la Chaume de Sérichamp (1130m, notre point haut) ; le nom proviendrait-il de « souris champs » ou « séris » càd « champ tardif » ? à son sommet est implanté une antenne relai que nous apercevons régulièrement lors de nos excursions. Les abords du lieu sont très pentus : à l’est les Roches du Valtin et à l’ouest le Défilé de Straiture. Le ciel est d’un bleu d’azur, mais un petit vent frais nous fait rechercher un endroit à l’abri et au soleil pour casser la croûte ; il n’est pas encore midi ce qui n’est pas dans nos habitudes ! Rassasiés nous reprenons notre balade sur un chemin plongeant rapidement vers Le Grand Valtin, apercevons les anciennes pistes de ski qui rappellent quelques souvenirs, et… une mauvaise interprétation des lieux suivie d’un premier chemin de rattrapage impraticable car boueux et défoncé par les engins forestiers, puis d’un second en dévers dans une très forte pente et disparaissant sous les feuilles mortes nous privent de la traversée des Roches du Valtin. Nous repassons alors par le Col du Sifflet et la Ciragoutte pour rejoindre l’Etang des Dames par le sentier direct càd celui qui n’est pas en pente modéré ! Un récent anniversaire nous fait terminer cette journée à trinquer au <<Val Joli>>.       D+710m ; 14.6km            Le guide   JPM
 

Jeudi 12 octobre : dans le Jura suisse.

Il est 7h10.  On a rendez-vous à l’Ile Napoléon. Il fait encore nuit. De surcroit les lampadaires viennent de s’éteindre. On ne voit plus au loin. «  C’est  toi Marie-Christine ? ». «  Oui ! Là –bas je crois que c’est Francis ».Il y a beaucoup de voitures sur le parking. Comment reconnaître des VTM ? « On sera à 3 », dit Francis. « On peut y aller. Les autres se rendent directement à la mairie de Hégenheim ». Effectivement 5 VTM arrivent à Hégenheim et François , notre guide nous rejoint. On est à 9. Un bon nombre pour effectuer cette  randonnée  annoncée comme longue et ardue. On a encore une belle route à faire jusqu’à notre point de départ qui est Kloster Beinwill(590m).On tient dans 2 voitures. On arrive vers 9heures au point de départ. «  C’est la bonne heure pour démarrer une telle randonnée . »pensai-je. «  Voilà pourquoi on s’est levé si tôt ». Il fait beau, le ciel est assez dégagé. Quelques nuages flottent dans le ciel. La rando démarre entre les prairies où paissent des vaches , des moutons et des ânes, de beaux ânes. « C’est un animal très intelligent » dit l’un d’entre nous. Puis la sente traverse des forêts de hêtres. La montée alterne entre raide , assez raide et très raide. On monte avec conviction. La journée est placée sous la beauté des couleurs automnales des arbres : feuillus mélangés à des conifères. Un vrai festival ! Les vaches ont une couleur locale : beige avec un chapeau plus clair et de grandes oreilles poilues. Elles sont belles. C’est évident : elles sont suissesses.  On passe devant la Matzendörfer Bergrestaurant qui est la base logistique de l’armée suisse : altitude 1185m. Joli cadre pour l’armée mais maintenant c’est une floppée de touristes qui arrive en grosses voitures pour  prendre un repas  là-haut car il va être midi. « Ca sent les frites ! »dit Babette. La vue sur Bâle est superbe. Un milan noir plane dans les airs. Pour nous aussi, c’est l’heure du casse-croûte. Et au soleil de surcroît ! Mais ce qui caractérise ce circuit, c’est qu’on a encore 150m de dénivelé  positif à faire après le repas. Sacré François ! Allez, on attaque. On passe devant la ferme auberge Erzberg. Le sentier est de nouveau raide, pour  ne pas changer. « Arrêtez-vous au chalet du ski-club . on fait une pause »dit François.  Ainsi que  des photos rigolotes, n’est-ce pas les hommes !  Babette se balance sur la balançoire originale Allez-les  voir sur le site.  Les vaches nous regardent toujours aussi placidement. Et nous voilà au point culminant de la rando, la Hohe Winde 1204m. Une belle vue aux alentours, sur Bâle, l’Alsace, les vallées alentours. Et maintenant on descend. Et devinez : les descentes étaient …raides. J’ai même glissé méchamment sur de la terre humide. Pour raccourcir, nous prenons  le chemin emprunté à l’aller et arrivons aux voitures avec des compteurs qui affichent 17km et 935m de dénivelée et 6h de marche . « La bière se prendra chez moi. »annonce François. « J’ai des 1664 au frais ». « D’accord. » « Merci François pour la belle balade et pour les rafraîchissements. » c’était une belle journée et une très belle rando.
A la prochaine.                                                                                    Christiane H.

Rando  jeudi 28 sept « Sirnitzer Sattel-Belchen»

Le petit courriel envoyé suite à la reconnaissance du circuit et annonçant une randonnée moins difficile qu’annoncée a eu l’effet escompté, nous sommes 19 (record de la saison) à nous retrouver au départ en contrebas du Sirnitzer Sattel pour un beau circuit ouvert autour du Belchen. La température est clémente, le ciel légèrement couvert et le moral au beau fixe. Le plaisir de se retrouver est perceptible ! Nous démarrons par un chemin agréable en légère montée fait de grandes courbes, la forêt d’un côté, une grande prairie de l’autre où émergent ci et là des lépiotes très élevées, passons à proximité d’une chapelle dédiée à la mémoire de l’abbé Strohmeyer, curé de l’abbaye Sant Trudpert, arrêté et assassiné par des soldats SS en avril 1945. Des travaux de coupe forestière nous obligent à contourner le Stuhlskopf par le nord jusqu’au lieu-dit Richtstatt. Petite pause près d’un abri randonneur avant de poursuivre la montée en direction de la Hohe Kelch. Nous cheminons à présent sur un très agréable sentier en lacets et en sous-bois avec de nombreux points de vue sur le Munstertal et la plaine d’ Alsace. Nouvelle pause plus consistante en sortant du bois à la hauteur de la Hohe Kelch où la vue cette fois est orientée au SE. Nous poursuivons sur la chaume par un sentier en balcon, apercevons le Belchenhaus et le sommet au sortir d’un virage et atteignons le sommet du Belchen (1414m) peu après 11heures. Nous y resterons un petit moment pour admirer une vue à 360°, Fribourg, le Feldberg, le Blauen, la plaine d’Alsace et toute la chaine des Hautes Vosges. A présent, plus de 500m de descente nous attendent, sur le versant sud du massif. Nous quittons ce lieu touristique et couru par un agréable sentier sinueux à travers champs de myrtillers et de bruyères nous menant au Hohfelsen. L’endroit est idéal et plébiscité pour le casse-croûte. Le groupe s’éparpille et occupe le terrain. Pas le temps de «piquer un petit nez» pour les adeptes de la sieste, nous enchainons la descente, le sentier étant devenu chemin. Passons à proximité de fermes, croisons un petit troupeau de lamas et rejoignons Neuenweg, point le plus bas de notre randonnée à 830m. La récompense est au bout de la grimpette de l’après-midi, un petit 200m plutôt raide à travers un talweg pour rejoindre le Nonnenmattweiher, joli petit lac-tourbière de montagne et sa Ficherhutte, petite auberge bien connue des skieurs randonneurs vtm. La terrasse est bondée mais l’auberge vide. Nous occupons la place, secondons la dame fort accueillante et bien de sa personne pour faire le service…les commentaires vont bon train ! Anne et Christian nous offrent le pot pour leur anniversaire, « happy birthday to you » et merci à eux. Les tartes maison font un tabac. Il nous reste une petite demi-heure de cheminement en passant par la ferme Hinterheubronn pour rejoindre le Haldenhof et nos voitures. Ce n’est pas au guide de le dire …mais ce fut une très belle randonnée, au cheminement plutôt aisé, très ouverte sur des paysages grandioses.. Les chiffres du jour, environ 16kms pour 730m de dénivelé positif, à recommander vraiment -Le guide fh

Rando du 17 août « Autour du Ballon d’Alsace »

Des « absences excusées » parmi les habitués des randos du jeudi, nous serons dix tout rond à nous retrouver à la Jumenterie pour cette randonnée programmée initialement en mai. La météo annoncée semble idéale, nous entamons notre tour par le flanc est, en sous bois par un sentier annoncé difficile en direction du belvédère Birkel. Le sol est sec mais il faut être bien attentif pour choisir ses appuis car le tracé est sinueux. Le soleil perce à travers les arbres et nous enchainerons petites grimpettes, passage de ruisseaux, points de vue jusqu’au col de Ronde Tête. Suite à l’avis avisé de l’ami Robert le Grand, modification du trajet prévu en évitant de plonger de 200m de dénivellé vers le Boedele et en restant plus à niveau pour rejoindre le lieu dit La Chaumière par un sentier toujours en « montagnes russes » mais moins difficile. A présent nous plongeons en direction de l’Etang du Petit Haut que nous atteignons peu après midi. Une petite clairière en bord d’étang nous tend les bras . Bel endroit paisible pour se poser, se restaurer et admirer la nature. Nous reprendrons le chemin en descente par un joli sentier avec de nombreuses marches le long de la Savoureuse naissante pour atteidre le point le plus bas de la journée à 800m. Il nous reste donc 400m à remonter dans l’après-midi avec quelques faux plats. Nous commençons par un chemin carrossable  tout en virages pour atteindre l’étang des Roseaux de taille identique au Petit Haut et tout aussi bucolique. Moitié de la montée faite en arrivant au refuge de la Grande Goutte ou nous pourrons nous rafraichir autour d’un tronc-fontaine XXL. Comme des gamins certains se lâcheront et finiront trempés et heureux. Bonne initiative car après un petit km à plat jusqu’au col du Stalon, la pente se fera très raide , une sorte de  torrent à sec à remonter. Chacun prend sur soi en évitant de passer dans le rouge. Après un gros quart d’heure très difficile, la pente redevient raisonnable et le monument des démineurs est en vue. Il est 16h.

La fin de parcours sera une formalité. Nous croisons de nombreux touristes en petites sandales (qui le plus souvent nous ignorent) en grimpant juqu’à la statue de Jeanne d’Arc , point le plus haut (1200m). Nos  chauffeurs sympas bifurquent à gauche pour rejoindre la Jumenterie et ramener les voitures, le reste du groupe poursuit par le sentier de crête jusqu’à à la Statue de la Vierge avant de rejoindre la terrasse de la FA du Ballon d’Alsace où nous avons rendez-vous. Fait rarissime à noter, trois anniversaires à fêter dans l’ordre Agnès du 15, Dany du 17 et Nicoledu 19 août. C’est Dany qui offre le pot et pour cause, c’est lui l’ainé. Bons anniversaires à tous et merci. A j’oubliais, au rapport… un peu plus de 6h de marche pour 15,5 kms, 680m de D+, de bons éclats de rires, des petites blagounettes,  une belle randonnée aux dires des participants.   fh

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