Une très belle découverte du Kayserstuhl, avec certes un plafond un
peu bas , quelques gouttes pluie...mais quelques rayons de soleil,
pour permettre d'apprécier une flore exeptionnelle et typique !  Bravo
Françoise et Jean d'avoir initié et organisé cette sortie.... et de
l'avoir maintenue malgré une météo pas très favorable le matin au
départ de Mulhouse. Merci à Jean et à
son ami Bernard pour la qualité et la précision de leurs explications
et commentaires à propos de la richesse de la faune, de la flore, et
de la géologie très spécifique du lieu.    Bonne récupération à tous,
  JP2

19 avril : Sortie retraités … le chant du cygne ?

Par un beau jour de printemps, loin des 6 heures de marche qui usent les rotules, les spatules et les guiboles, les membres chargés de nombreuses ou de moins nombreuses années d’ancienneté, ont sacrifié à la tradition largement semi-séculaire, soit en se baladant à travers la campagne, soit en vivant de joyeuses retrouvailles dinatoires.

Salués par l’imposante abbaye de l’Oelenberg, ou encore par la généreuse patronne du restaurant « Au Sapin », ils ne purent que se féliciter d’avoir pu profiter d’un repas, savoureux, complet et bien concocté, pour un prix très honnête.

A recommencer en automne ? Oui, si les inscriptions suivent (nous n’étions plus que 23 cette année … la décrue). Sinon, le cygne risque de ne plus donner … signe de vie.

  1. F. Lutten

5 avril, giboulées de saison pour le circuit des collines de Habsheim

La forte averse tombée à l'heure du repas de midi n'a pas découragé les marcheurs et nous nous retrouvons à 17 au départ de cette balade d'après-midi à Habsheim, la dernière de la saison. Intéressant patrimoine dans le cœur du village, sous le signe de l'autour, oiseau symbole de l'ancienne bourgade. Puis c'est la montée sur les collines qui forment ce que les géologues appellent le horst mulhousien, qui domine la plaine du Rhin. Le soleil joue avec les nuages et les petites averses, mais nous sommes sous le charme de ces collines verdoyantes, couvertes de vieux arbres fruitiers que le remembrement n'a pas touchés. Collines où l'on voit encore quelques parcelles de vignes qui jadis, avec 150 ha, représentaient le quart de la surface agricole du village. Nous découvrons ensuite l'abri construit récemment par les arboriculteurs de Rixheim, qui comporte une belle table d'orientation et invite à la pause. Au lieu d'entrer dans Rixheim nous reprenons par champs et prés direction la Bellevue de Habsheim. Là, le panorama est effectivement fort étendu, et en plus nous apprenons que sur ce sommet avait été construit en 1799 un télégraphe Chappe qui était un maillon de la liaison stratégique Strasbourg-Huningue lorsque Bonaparte guerroyait en Helvétie. Après un petit passage de bois, les vues sur Zimmersheim puis Eschentzwiller réjouissent les yeux avec des avant-plans de champs labourés bruns alternant avec des surfaces de blé vert. Quelques passages de chemin boueux, et retour à Habsheim par la chapelle Notre Dame des Champs qui contient des trésors de statues anciennes, mais qui est malheureusement momentanément fermée pour travaux. Avant 17h nous revenons à l'église de Habsheim, avec 8,6 km dans les jambes et tout contents d'avoir échappé à des grosses pluies.

Voilà, cette saison 2017/2018 des balades hivernales d'après-midi est terminée. Merci à tous les guides qui nous ont offert une belle palette d'une quinzaine de sorties, et à la saison prochaine.                                                   ad

Jeudi 29 mars : les châteaux de Morimont et du Liebenstein.
La question du jour était : « Combien de temps faut-il pour aller de Mulhouse à Liebsdorf car avec la circulation autour de Mulhouse, il faut compter large ». La bonne nouvelle est qu’il ne pleut pas comme hier après midi. Le ciel est juste nuageux. « On y va ». Nous sommes à 11 à suivre Christian notre guide, le local du jour. Direction Oberlarg. Nous croisons un très vieux tilleul, arbre remarquable. Du gué nous remontons vers la source de la Largue. Arrivés à la ferme des Ebourbettes, nous faisons un pas en Suisse et lisons l’épitaphe qui commémore le passage du Général Giraud vers la France Libre pendant la seconde guerre. Plus loin, du haut de la falaise, nous avons une vue plongeante sur la ferme et l’auberge du Morimont. Mais la pluie fine s’invite. Christian nous fait voir un autre arbre remarquable, un chêne vieux de 500 ans mais mort celui-là. Dommage ! Nous voilà arrivés au château du Morimont. La pluie s’est arrêtée. 4 VTM pic niquent sur une table à découvert et les 8 autres se mettent à l’abri du porche d’entrée, bien assis dans de belles chaises. Après ce repas frugal, on poursuit avec une belle vue sur Levoncourt. Il ne pleut plus. Ouf ! Après une dernière montée, nous avons une vue sur le château du Liebenstein. Christian nous narre la mignonne légende narrant son origine. Elle est romantique à souhait. Et nous voilà rendus au village de Liebsdorf. Les compteurs indiquent 18 km et une dénivelée de 530m. Mais ce n’est pas fini. Christian nous invite chez lui pour prendre une boisson et une brioche succulente qu’il a faite lui-même. Bravo ! pour une première, c’est réussi ! Il reçoit de Francis, l’enseignant de service, une belle note d’encouragement à continuer et à progresser. Mais pour la brioche, il a reçu une note d’excellence ainsi que pour le Lamella..Merci Christian pour la belle balade malgré la boue. Christiane H.

22 mars, intéressante balade à Sentheim dans une ambiance hivernale

Malgré les prévisions de pluie, 26 participants se retrouvent à 14h devant l'église de Sentheim. Ils sont accueillis par…. des averses de neige en ce 2e jour du printemps, mais le moral n'est en rien refroidi. Départ alerte pour traverser le village, puis passer le pont de la Doller et monter au Rollenberg par un chemin de croix datant de 1947 et se terminant à une grande statue de la vierge qui domine la vallée et offre un très joli point de vue sur Sentheim et sa maison de convalescence. Puis vient un exercice d'équilibre sur des portions de sentiers bien boueuses, avant d'arriver par forêt et vastes prés au parcours de santé au-dessus de Bourbach-le-Bas. Il fait désormais sec et le soleil pointe même furtivement son nez. Prochaine étape la Knapphütte et sa chapelle des mineurs bien refaite, au milieu d'une série d'entrées d'anciennes mines de fer. Nous empruntons un tronçon du sentier de découverte des mines qui retrace cette importante activité des siècles passés. Après un 2e passage de chemin bien boueux, nous arrivons sur le sentier géologique qui chemine à travers ce qu'on appelle le champ de fracture de Sentheim-Lauw, et qui concentre sur 1 km2 des roches de tous les âges géologiques, du primaire au quaternaire. Bien réaménagé avec des escaliers métalliques, ce sentier nous fait découvrir non seulement des curiosités de roches, mais aussi une série de fleurs typiques des sols calcaires comme l'anémone hépatique, les scilles et les hellébores, et aussi quelques rares et précieux daphnés (lilas sauvage). Passage à la grotte du Wolfenloch (fosse aux loups) désormais fermée par une grille, où nous avions vu il y a quelques années une colonie de chauve-souris. Et nous voilà déjà de retour dans la vallée, avec en point de mire le clocher de Sentheim que nous atteindrons à 17 h sonnantes. Finalement, à part les premières averses neigeuses au début du parcours, la météo est restée sèche mais bien fraîche pour la saison (3°). Le GPS indique 8,6 km et 150m de montée. Encore une bonne après-midi pour cette avant-dernière balade de la saison.                                     ad

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