Rando du 12 juillet : St Amarin, Moorfeld
L’ami Chistian nous propose un circuit au départ de St Amarin en remplacement de la randonnée prévue par JPM au saut de Cuves et reportée. Un petit groupe de 8 au départ du Musée Serret, ciel bleu et température idéale. Nous grimperons l’essentiel du dénivelé presque d’une traite jusqu’au Col du Haag par un sentier très agréable en lacets réguliers et en sous bois. Les 3 anciens du groupe annoncent vouloir monter piano, à leur rythme… ils seront derrière le guide pendant toute la matinée. Nous passerons par le Haberkopf, rejoindrons le Haag en 3h30 après une pause bananes aux Bessayfels. Groupe homogène et réduit…cela progresse bien. Nous poursuivons par le GR532 vers le Moorfeld et nous nous posons sur un rocher peu avant le Hundskopf pour le casse-croûte avec vue. Passons en revue les sommets connus en sirotant une eau anisée bien méritée. Après le repas, nous déroulerons en descente, passerons par le chalet Edelweis avant de sinuer dans le Mordfeldloch. Les blagounettes de randonneurs s’enchainent, ce qui nécessite quelques petites pauses pour se remettre. Nous pensions faire un arrêt au Meerbaechle pour faire plaisir à Jean- Paul et aussi nous désaltérer mais descendrons un peu trop bas . Nous poursuivons jusqu’à St Amarin et dénichons une terrasse ombrée, la seule visiblement ouverte en milieu d’après-midi. L’accueil y est agréable, p’tite mousse et part de tarte clôturent une fort bonne journée. Beau parcours et chouette ambiance . Merci à notre guide Christian pour son choix avec tout de même 19kms et 900m de D+ sans fatigue excessive. fh

Jeudi 5 juillet 2018 : Dans le Jura suisse arrosé.
Il a plu dans la nuit. Le ciel est couvert ce matin. Je me dis qu’ il pleuvra dans la journée mais peut-être pas en Suisse où se rendent 12 VTM à la suite du guide attitré du Jura, j’ai nommé François. « Nous nous rendons en 3 voitures au sud de Bâle, à Münchenstein. Vous me suivez. » dit-il. Pour une fois, les messieurs sont en nombre supérieur aux dames : ils sont 8 et les dames 5. « Prenez le chemin qui monte. » Et nous voilà à grimper de 330m en moins dune heure. C’est bien. Nous ouvrons nos capes et nos parapluies. Il commence à pleuvoir tout doucement mais sans discontinuer. Ca commence à glisser sur la roche calcaire. Ca glisse franchement autant sur les racines que sur les cailloux que sur la terre. Et me voilà par terre, quelques autres personnes dérapent également. C’est bien pentu. Ouh, la la ! Après ces chutes, François choisira des itinéraires bis sur le macadam. Merci François. Il pleut toujours. Il pleuvra jusqu’à 13h. On passe dans Stollen puis dans le pays des cerisiers. La récolte bat son plein. La balade se poursuit vers le Schartenfluh. Ca monte encore. Le brouillard se pointe au bout du chemin et sur les sommets. Arrivés au-dessus de la falaise, nous jetons précautionneusement un œil dans le bas de l’à-pic. Grandiose ! On continue par Gempen. On entend le bruit incessant des gouttelettes de pluie sur le feuillage. Nous arrivons en vue de Arlesheim où se situe l’imposant bâtiment du Goetheanum, le siège de la société anthroposophique fondée par Rudolf Steiner. Le bâtiment est extraordinaire. Tout en béton. Il date de 1925. Nous avons tout le loisir d’admirer ses fenêtres qui ne sont pas rectangulaires mais trapézoïdales puisque nous pique-niquons sur les bancs qui lui font face. Il ne pleut plus. Ouf ! Le retour se fait par les communes bâloises et les lotissements plus ou moins chics. Au total nous avons parcouru 18.4km et une dénivelée de 649m. Merci François pour la balade. « Et maintenant vous venez chez moi où les bières vous attendent. Elles sont au frais.» dit-il. Sympa ! Merci François pour les boissons.
Christiane H.

Jeudi 28 juin 2018 : les 4 lacs.
Le matin est lumineux . Le vent souffle. 17 VTM se rangent sous la houlette de Jean-Paul, notre guide. On met une petite laine car, une fois n’est pas coutume, on commence par descendre puisqu'on on part du parking Dreieck sur la route des Crêtes. On garde le plaisir de la remontée pour la fin de matinée. Par Lybruck nous rejoignons le lac Vert. Joli ! On monte par le Gaertlesrain et le chalet Erichson. Et nous voilà déjà rendus au lac du Forlet. « Est-ce qu’on monte en face ou on contourne ? » demande quelqu’un. « On contourne ! » Les clarines des vaches rappellent son enfance à Mireille. Je grappille quelques myrtilles en passant. Déjà mûres ! Le chemin est assez raviné. Nous arrivons au lac Noir. Nous voilà devant la remontée annoncée. Le chemin passe par des pierriers plus ou moins agréables pour les genoux endoloris. Ca monte bien jusqu’à l’Observatoire Belmont. On a une vue sur le lac Blanc, le 4ème lac. Il est l’heure du repas. Nous faisons une halte casse-croûte dans une zone dégagée. Ca fait du bien. Après le repas, nous rejoignons les crêtes et revenons vers notre parking en passant par le Gazon du Faing et le Gazon du Faîte d’où nous avons une vue à 360°. Pas mal de promeneurs foulent les Hautes Chaumes. Et nous voilà arrivés aux voitures en ayant parcouru 15 km et 570m de dénivelée positive. Une boisson et une tarte, pour quelques uns, ont été appréciées à la brasserie de la Schlucht. Merci Jean-Paul et Joseline. Christiane H.

Jeudi 21 juin 2018 : le Batteriekopf.
« Où se trouve le Kolbenwasen, lieu de départ de la rando ? » « Dans la vallée de Munster, après Mittlach. » OK ! Le soleil est de la partie et le chapeau de soleil est nécessaire. Le ciel est dégagé. Nous sommes 10 à suivre le guide Francis. Il annonce : « Ce sera court, 12km, mais pentu : 800m de dénivelée. » Ok , nous voilà prévenus. Sur le parking, se dresse, majestueux, un sapin de plus de 150 ans. Magnifique. Le sentier grimpe bien. Heureusement qu’il est en forêt et à l’ombre. On apprécie la fraîcheur du sous-bois. Le doux murmure du ruisseau nous évoque une douce fraîcheur. On monte régulièrement. Du Steinwasen, nous montons au Batteriekof, nom donné au XIXème siècle à ce lieu, en souvenir des batteries de canons placés ici par Napoléon en 1814.  « Rien n’arrêtait Napoléon. » Quant à la dénivelée, nous avons gravi 600m en 2 heures. C’est la moyenne. C’est bien. Et maintenant , pour faire les crêtes, c’est les montagnes russes : on monte au Rothenbachkopf (1316m, point culminant de la journée, on descend, on monte au Rainkopf, on descend et on se pose au refuge du Club vosgien du Rainkopf. Il est l’heure de casser la croûte. Chacun cherche un rocher un peu plat. « Christiane, as-tu choisi ton rocher ? » demande Albert.« Prends celui-là, Albert. Je prendrai l’autre là-bas. »  répondis-je. « OK » Il fait bon dans les herbes hautes parsemées d’Arnica. Le repas a été apprécié. Quelques nuages blancs et volumineux s’amoncellent au-dessus de nos têtes. Rien de sérieux. La descente vers l’Altenweiher est technique. Elle est assez raide et descend dans les rochers. Quelquefois on est au bord d’une pente raide. On serre la montagne afin d’éviter d’avoir le vertige. « Oh, que de mousse ! Comme dans le monde de Narnia. » Dans l’Altenweiher, on compte les truites. Il y en a un bon nombre. Et nous voilà rendus au sapin centenaire du Kolbenwasen avec 13 km dans les jambes et 830 m de dénivelée positive. C’était une belle rando. Merci Francis.

Christiane H.

 

« Tu fais la grande ou la petite rando ? » Eh oui ! aujourd’hui on a le choix entre une petite balade de 14 km et une  autre de 18km. « Ce matin, on marche séparément , on mange ensemble et on reste ensemble l’après-midi. »  annonce Jean-Paul, le guide de la Petite. « Je fais la grande » répondis-je. 7 personnes constituent le 1er groupe et 6 le second. C’est équilibré. Nous démarrons par une montée raide,  suivie par un Chemin bien nommé Ratschwag . Mais très vite, nous empruntons de nouveau un sympathique sentier étroit qui monte sec. Nous avons admiré la vue depuis la Roche du Diable. Puis un peu plus loin,  le col des Faignes au loin. « Maintenant on descend jusqu’au lac de Retournemer et on remonte au Col des Faignes. » dit notre guide Christian. « OK » Le sentier qui descend est aussi escarpé ! Ainsi que celui qui monte au col ! « Ca y est. On est au col. » » Où sont-les autres ? » Personne. Christian téléphone. « Ils arrivent  bientôt.». Les voilà. On trouve un beau pré fleuri pour casse-croûter.  Christian annonce : « le plus dur de la grande balade a été  fait  ce matin. « Ouf ! »On rentre par le chemin Diélaine. Il est presque encore plus escarpé que ce matin avec des cailloux et des roches de toutes les tailles . « C’est un sentier des roches  bis»dit quelqu’un. Chacun se concentre pour ne pas glisser. « Ouille » crie Françoise qui a glissé. « Ca va ? » « Oui, ça va ! je vais mettre de la pommade d’arnica. » On arrive au tremplin avec vue sur le lac de Lispach. « C’est le plus beau des lacs vosgiens. »dit Claudine. « Est-ce qu’on prend le sentier de droite ou celui de gauche, Jean-Paul ? Sur celui de droite, on aura 500m de route goudronnée à marcher. « « Alors on prend celui de gauche mais il est plus technique » dit Christian. Effectivement il est plus technique. Des cailloux, encore des rochers, des ruisseaux dans le sentier…. Ca demande une attention de tous les instants. « Je vous avais dit qu’il était plus technique. »  Christian avait raison. » Mais heureusement que le plus dur a été fait ce matin. » dit quelqu’un. Silence. Un ange passe.  Il y a même des troncs en travers. Il y a des panneaux : TRAIL . Dire que les coureurs courent sur ce sentier. « C’est de la folie. ». Mais on est bien content quand ça se termine. C’était une journée bien hard. : 19km et 800m de dénivelée. Les boissons au bord du lac ont été très appréciées. Merci Christian et  merci Jean-Paul.                                              Christiane Huber

: Petit parcours :

Pour cette rando raccourcie, nous ne sommes pas de trop de 2 hommes pour encadrer 4 éléments féminins ! Dès le départ, après la séparation afin de nous retrouver à l’heure ad ’hoc avec le groupe des forts, vous flânons à observer les canards et les poissons. Puis dilemme : continuons-nous sur le chemin idéal aux papotages ?  ou empruntons-nous la petite sente de gauche ? C’est celle-ci que nous choisissons, et c’est judicieux car cela nous fait découvrir la belle cascade de Retournemer. Un petit crochet par N.D. des Neiges pour une pause de sustentation avec dégustation des 1ères brimbelles , puis n’apercevons pas l’autre équipe nous décidons d’un A/R à la cascade Charlemagne. Durant ce temps ils nous dépassent ! Une bonne montée, et à 12h30 c’est la réunification. Les 2 équipes remportent l’épreuve de confort, laquelle consiste au déjeuner en commun dans la salle à manger herbeuse du Col des Faignes-sous-Vologne à 955m. Le restant de la rando se fera groupée.        JPM

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