Nous étions 11 marcheurs frigorifiés au départ du Mordfeld !  Merci Jean-Paul et Joselyne pour cette splendide journée sur les deux plus hauts sommets des Vosges.
Après un peu de "fraicheur" et de brume,  le grand beau nous a tenu compagnie du Storkenkopf au sommet du Ballon, et jusqu'au retour au Mordfeld, via le Roedelen, avec une excellente bière (artisanale de la vallée !  merci Mireille) au Gustiberg, puis le lac du Ballon pour finir par la petite grimpette finale !  Un très joli circuit avec vue imprenable, d' environ 15 km et près de 700m de montées.   JP2
Jean-Paul Marx

Jeudi 20 septembre 2018 : à l’Ungersberg.
Ce matin, le ciel est magnifique : il est parcouru de traînées roses. Il va faire beau. Va-t-il faire aussi chaud que hier où il a fait 31° ? Nous sommes 9 à rejoindre notre guide Christian à Nothalten dans le Bas-Rhin. Nous démarrons dans les vignes où nous croisons des vendangeurs. Puis nous cheminons dans une forêt de châtaigniers vers le couvent de Baumgarten. Nous nous recueillons devant la chapelle, un ilot de silence. Puis nous nous dirigeons vers le beau village de Bernardvillé, puis Reichsfeld. Durant la montée, nous sommes exposés au soleil qui nous réchauffe déjà généreusement. Heureusement que nous passons aussi en forêt. L’ombre des arbres nous ragaillardit. Nous passons devant le refuge Gruckert dont la maison originale nous ravit. C’est carrément une maison de maître. Un peu plus haut, nous avons une belle vue sur le Climont et le Val de Villé. Nous approchons du sommet, l’Ungersberg situé à 901m par des montées régulières. Nous arrivons au point culminant de la balade à midi et demi : l’heure du casse-croûte. De la Tour Hering située au sommet, nous avons une belle vue sur la plaine d’Alsace. On y est tous montés pour « une conférence au sommet !!»  et une photo de groupe. Et c’est l’heure du retour. « Il n’y a plus que de la descente » annonce Christian. La forêt comporte des feuillus et des conifères. Le sol est jonché de feuilles brunes complètement sèches. C’est la conséquence de la canicule de cet été. Nous passons à Sommerain. Pour une sortie en septembre, nous aurons fait beaucoup plus d’arrêts–boissons qu’à l’ordinaire. Il fait très, très chaud. Arrivés en bas, nous admirons le village de Nothalten niché au creux d’un vallon occupé par les vignes, baigné de soleil, avec son église, ses maisons à colombages et ses toits de tuiles rouges. Magnifique ! Et nous voilà rendus aux voitures avec 20km au compteur et 848m de dénivelée positive. « Et maintenant on a soif ». Mais trouver un café dans un pays viticole, mission impossible. « Si, il y a là une boulangerie ouverte qui doit avoir des boissons. » dit Francis. Ouf sauvés ! On fait une razzia de Carola à défaut de Kronenbourg.  Merci Christian, c’était une chouette balade. A la prochaine.                                                   Christiane H.

Jeudi 13 septembre 2018 : le Schnepfenried.
Il a un peu plu cette nuit mais le ciel est rose ce matin. Bon signe ? En tout cas, 5 VTM font le voyage jusqu’à Metzeral pour suivre Jean-Paul et Joseline, nos guides. Arrivés là-bas, des nuages nous accompagnent dans la montée vers le Schnepfenriedwasen. Après une bonne heure, 3 Vtm brandissent leur banane pour se donner un peu de force. « Et moi, j’en ai mangé une ce matin au petit déjeuner » dit Joseline. « Nous n’avons que de la montée jusqu’à midi.  » précise Jean-Paul. « Alors une banane, ça aide. » Ca monte régulièrement à couvert et il ne fait pas trop chaud. Juste bien. Arrivés à 1078m au Schnepfenriedwasen, nous décidons tous de monter au sommet. Car, dans le descriptif de la balade, on pouvait tranquillement attendre ici que les autres redescendent. Au passage, nous admirons les résidences secondaires des Colmariens, certaines arborant de splendides géraniums et autres fleurs d’ornement. Un régal pour les yeux. Nous découvrons l’accrobranche vue du bas. Impressionnant ! Avec courage et conviction, nous attaquons la montée tout droit sur les pistes de ski. Dur, dur, on serre les dents, on souffle, on zigzague et on lorgne le haut. Encore loin ? Et nous voilà enfin au sommet du Schnepfenried à 190m plus haut. On l’a monté en 25minutes. On est bon. La sueur coule à grosses gouttes, on s’éponge et on s’installe pour le pique-nique. Il fait bon, il n' y a pas de vent. On est mieux qu’au restaurant car la vue à 360° est splendide. Au dessert, JPM demande : « Albert, est-ce que tu veux une banane ? » Rires. Dans la descente, on cueille des coulemelles et des bolets sur la piste bleue. On refait des zigzags. La descente est agréable et nous voilà dans la vallée à visiter le cimetière national du Chêne Millet. Nous sommes impressionnés par le nombre de tombes : 1757 au total. Nous avons une pensée émue pour tous ces soldats français de 14-18. Et nous voilà devant des rafraîchissements à l’auberge de Steinabruck. Nous rejoignons les voitures après avoir arpenté 15km et 780m de dénivelé. Merci à Jean-Paul et à Joseline. A la prochaine, chacun avec une banane! Christiane H.

 

Jeudi 6 septembre 2018 : au fond de la vallée de Masevaux.
Le soleil brille déjà au rendez-vous du matin à Dolleren où 10 VTM se joignent aux guides Dany et Babette . « En avant ». 2 Personnes nous rejoignent à Sewen. « Maintenant on est au complet. On longe le lac de Sewen pour rejoindre l’oratoire de Mater dolorosa. La vue sur le lac et le village est imprenable. Puis nous nous enfonçons dans la forêt sombre où bruisse l’eau de la cascade. « C’est le canyon de Sewen » clame quelqu’un. Le sentier monte dans les rochers et les cailloux. Arrivés à Isenbach, nous nous installons aux tables spacieuses pour casser la croûte. Mais le ciel se couvre et des nuages sombres s’amoncellent sur nos têtes. On ne traîne pas. « On va essayer d’arriver avant la pluie » dit le guide. « On a encore une montée assez courte jusqu’à la chaume du Gresson. Après ce ne sera que de la descente » ajoute-t-il. On a gravi la montée en 15 minutes et nous voilà sur les chaumes où paissent les vaches et les mignons petits veaux. On passe en vue de la Lagerwaldhütte. En-bas on voit la ferme du Gresson Bas. Et nous voilà en train de suivre les panneaux Oberbrück à travers une forêt sombre d’épicéas puis des forêts de feuillus. Et Francis de s’exclamer : « Ce sous-bois traversé par les rayons de soleil, c’est de toute beauté » Nous perdons rapidement de l’altitude car le sentier est assez pentu. Et voilà un dernier point de vue sur le village de Kirchberg. Nous arrivons dans la vallée à la sortie du village d’Oberbrück et empruntons la piste cyclable vers Dolleren que nous quittons pour rejoindre les voitures. Ce fut un beau tour : 15km et 600m de dénivelée positive. Merci à Dany et à Babette. Et merci à Francis qui nous a régalés en l’honneur du petit Oscar nouvellement né.       Christiane H.

Jeudi 30 août 2018 : le Sudel.
Nous sommes 10 avec les 2 guides Jean-Paul et Joseline : la parité est respectée. Le ciel est bleu légèrement couvert. Nous partons de l’oratoire situé entre Rimbachzell et Rimbach près Guebwiller.
Le sentier est pentu. Ce n’est que vers le haut vers le col du Holzwasen que nous empruntons des Ratschwag. Vers 10h30, le soleil pointe son nez et darde ses rayons entre les arbres. C’est agréable. De la ferme du Sudel, nous poursuivons vers la cote 1000 puis vers la chapelle Ste Jeanne d’Arc dédiée aux morts de la Grande guerre. De la chapelle, on descend pour mieux remonter vers la ferme du Grand Ballon. Ça se couvre. Nous pouvons casse-croûter sur la terrasse de la ferme. Chic ! C’est bien agréable de manger à une table. On se couvre légèrement. « Et maintenant il n’y a plus que de la descente » dit Jean-Paul. « Chouette ! »Le ciel est toujours couvert quand nous passons devant la Glasshütte. Le chemin devient large à partir de la ferme de Diefenbach. A l’arrivée, on ne manque pas de visiter l’oratoire de Rimbach. C’est la fin de la rando qui était longue de 14 km environ et avait une dénivelée de 686m. Merci Jean-Paul et Joseline. A la prochaine. Christiane H.

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