Jeudi 25 octobre 2018 : De Turckheim aux Trois Epis… ou Turenne quand tu nous tiens ou nouveau passage par les 3 Seppi.
Il y a 2 semaines revenant de rando par les 3 Epis nous nous désaltérons dans la cité où Turenne remportant la dernière bataille décisive de la guerre de 30 ans a son monument ; la semaine passée, sur les hauteurs de Thann, nous nous sommes attardés au Camp Turenne, et nous voici démarrant à 9h10’ notre dernière grande rando de la saison à partir du monument érigé à la gloire de Turenne. Nous sommes à 5. Il fait beau mais très frais, passant par le Markstein la température était déjà nettement positive et plus élevée que dans la vallée, mais la chaume est givrée et la vue sur les Alpes féérique. Nous entamons un tour de ville puis par les vignes gagnons la Chapelle Saint-Wendelin. La montée est courte, mais raide et nous suons à grosses gouttes. Encore 1 km et c’est le Hunnabühl avant d’atteindre la station des 3 Epis, tout ceci par un magnifique et agréable chemin. Après une courte visite de la Chapelle du couvent des Pères Rédemptoristes, nous nous dirigeons vers le Meierhof pour arriver à Obschel à 12h30. Nous nous y installons dans l’herbe et au soleil ; celui-ci se cache très rapidement et en moins de 30 minutes nous terminons la pause pique-nique emmitouflés dans nos veste chaudes. Presque à peine repartis, et le soleil réapparaît pour le restant de la journée. C’est notre point culminant soit 791m. Il ne nous reste plus qu’à redescendre. Le sentier est rapide et caillouteux. Pour varier un peu, une petite remontée s’offre à nous à la Bruderhauskapelle (Chapelle des Frères sur les marquages) vers Frauenberg. Il est maintenant 16h05’ et au bout de 19km et 642m de D+ nous sommes de retour au monument. Retour à pied vers le centre de la localité pour une ultime étape de contemplation des maisons à la recherche de la première terrasse. Merci à Christian notre guide du jour pour le choix de cet itinéraire. JPM.

TURENNE : Ses actions sont controversées et le monument en subira les revers durant les années 70. En 1975, il est victime d’une profanation au graffiti, lors de la fête du tricentenaire de la Bataille de Turckheim, de même qu’en 1979. En décembre 1980, une déflagration ébranle la Route des Trois Epis : le monument est plastiqué par « Les Loups Noirs », groupuscule clandestin autonomiste et terroriste se réclamant du nazisme. Les principaux dommages touchent le socle, mais le monument doit néanmoins être démonté. Il ne sera rebâti qu’en 1998

25 octobre, c'est encore l'été à Guebwiller-Buhl

Grand soleil et température douce (18°), c'est presqu' encore l'été en cette fin octobre pour notre première balade "hivernale" de la saison. Les participants ne s'y sont pas trompés et c'est à 28, dont la présidente Caroline, qu'ils se retrouvent à l'ancienne gare de Guebwiller pour un programme alléchant. Emboitant le pas à notre guide Françoise, la petite troupe monte d'abord dans le vignoble Schlumberger, le plus grand d'un seul tenant en Alsace. Couleurs chaudes de l'automne, vues sur Guebwiller, ses églises et ses usines, la promenade panoramique est on ne peut plus agréable. Puis on arrive à Buhl (qui veut dire en allemand petite colline arrondie) où nous nous dirigeons vers l'église, précisément située sur une colline, pour admirer son retable du XVe siècle, un des plus beaux d'Alsace mais aussi des moins connus. Direction ensuite la grimpette du château de Hugstein (XIIIe-XVe siècle), lui aussi peu connu, qui servait jadis à la protection des moines de Murbach. Et il n'y a plus qu'à redescendre à Guebwiller et à longer la Lauch pour retrouver nos voitures. Très belle sortie, avec tout de même 10km et 180m de montées au compteur. Grand merci à Françoise pour ce parcours plaisant.                                         ad

Sortie retraités d’automne – 18 octobre 2018
Pour la traditionnelle sortie « carpes frites » d’automne, nous nous retrouvons ce 18 octobre 2018 à Eglingen, petit village sundgauvien de 370 habitants.
Nous sommes à 12 pour la promenade du matin.
Nous débutons par la visite de la très belle église Saint Léger, construite en 1926, plus de 90 % du village ayant été détruit lors de la guerre de 1914-1918. Seule la sacristie voûtée sur croisées d’ogives suivant les modèles gothiques en vigueur au XIVème siècle, a été épargnée.
Eglingen, dont le nom a été mentionné la première fois en 815, était jusque dans les années 1960 une commune d’agriculteurs. De ce fait, nous y trouvons de nombreux puits à margelles et un puits à balancier qui en fait sa fierté.
Nous quittons le village par les vergers qui longent le canal du Rhône au Rhin, qui a été creusé par les prisonniers espagnols sous Napoléon Ier.
Nous foulons les chemins agricoles dans une couche de plus de dix centimètres de « farine de terre » alors qu’à pareille période en ces lieux, nous rencontrons des chemins détrempés et boueux. Du jamais vu dans la région, les agriculteurs ont mis en bottes les cannes de maïs pour subvenir au manque de nourriture du bétail du fait de cette longue période de sécheresse et de chaleur.
Nous retrouvons à midi pile les 15 non marcheurs au restaurant « A l’Arbre Vert». Les discussions vont bon train, plein de souvenirs sont partagés autour du repas superbement présenté de l’apéritif au dessert. Que du bonheur !
La photo souvenir marque le départ pour la petite promenade digestive.
Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la sortie de printemps.
Martine

 

Jeudi 18 octobre 2018 : Sur les contreforts Thannois du Molkenrain. Il y a un peu de vent ce matin et il fait encore frisquet mais la journée s’annonce très belle pour les 13 jeuniors VTM présents. Nous nous faufilons dans le vallon du Kattenbach puis attaquons la montée durant laquelle bientôt nous nous allègerons des vêtements chauds. Pied du Herrenstubenkopf, abri Rehbrunnel et ‘’vestige’’ du Chêne Wotan, Pastetenplatz et nous voilà à l’abri Becherkopf / Glaserberg ; le vent souffle, nous y serions abrités mais il est trop tôt pour la pause déjeuner. Nous décidons de poursuivre notre chemin et de nous y arrêter plus tard puisque nous y passerons à nouveau à proximité après une boucle par le Camp Turenne (cf ci-après) aussi dénommé Thomannsplatz, et son observatoire le rocher d’Osthein d’où la vue s’étend du Grand-Ballon au Ballon d’Alsace. Approchant à nouveau cet abri nous découvrons à quelque 250m un lieu propice au pique-nique à l’abri du vent exposé au soleil et équipé de tables et bancs au lieu-dit Baerenthal. Belle vue sur l’arrière vallée de Thann, le Thannerhubel….Par le camp de Pyramides, la place des canaris, le monument Léon Berthold, démineur volontaire mort victime de son devoir le 13 avril 1945, la roche Albert dominant Bitschwiller-les-Thann, le col du Grumbach, nous nous attardons à l’Engelbourg ou Œil de la Sorcière, avant d’aller nous désaltérer, car nous avons toujours quelque chose à fêter, si ce n’est une naissance, un anniversaire à venir même lointain ou déjà passé, cette fois-ci c’est pour une médaille d’or. Données techniques : 16 km D+ : 690m JPM


http://ltd-rando68.over-blog.com/2018/09/le-camp-turenne.html


Le Camp Turenne (909m). C’était entre 1914 et 1918, une importante étape sur la route du Vieil Armand, un hôpital de campagne, un camp de réserves et l’état-major s’y étaient établis. Oui d’accord mais pourquoi Camp Turenne ?: durant la guerre de Dévolution, Turenne, né à Sedan en 1611, mort à Sasbach en 1675, Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, dirige l’armée française qui envahit la Flandre et s’empare de plusieurs villes. Durant la guerre de Hollande, battu par les Impérieux de Raimondo Montecuccoli, il est obligé de repasser le Rhin en 1673. Il prend sa revanche en juin 1674, à la bataille de Sinsheim où il empêche la jonction des deux armées ennemies. Un mois plus tard, il ordonne le ravage du Palatinat, il a vaincu à nouveau les Impériaux en Alsace à la bataille d’Entzheim en octobre 1674 mais se replie sur Saverne et Haguenau, laissant les Allemands prendre leurs quartiers d’hiver en Alsace. Contrairement à tous les usages militaires de l’époque, il n’hésite pas à attaquer en plein hiver, fond sur Belfort le 27 décembre 1674, entre dans Mulhouse le 29. Les Impériaux sont basés à Turckheim. Sa stratégie consiste à surprendre l’ennemi en attaquant par la montagne, il monte sur les hauteurs de la ville de Thann et établit son camp à l’endroit encore dénommé « camp Turenne ». Son armée longe la crête et, arrivé au-dessus du camp adverse le 5 janvier 1675, déboule dans la vallée et prend l’adversaire par surprise, bat les Impériaux à Turckheim et les force à repasser le Rhin. Peu après Turenne est tué par un boulet de canon, lors de la bataille de Sasbach où il se trouve à nouveau face à son vieil adversaire Montecucooli. Son corps repose aux Invalides depuis 1800. Une citation de Henri, vicomte de Turenne : « tu trembles carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener !! » Source : www.marche-passion.fr

 

Jeudi 11 octobre 2018 : autour des Trois Epis.
Ce matin, le ciel est parsemé de légers nuages roses. Il fera beau. Nous sommes 13 VTM à nous rendre aux Trois Epis pour rejoindre nos guides Jean-Paul et Joseline. Nous respirons l’air pur de cette station climatique réputée. D’emblée, JP annonce que la balade sera plus longue avec moins de dénivelée. On applaudit. Nous passons devant la stèle de Félix Spitz qui a été à l’origine des cartes touristiques des Vosges. Initiative bien utile pour les randonneurs ! Au Galtz, nous montons à la galerie d’où nous avons une vue imprenable de la plaine et des vallées avoisinantes. Au loin, il y a de la brume : dommage ! On ne verra pas la cathédrale. Tout d’un coup , il tombe quelques gouttes de pluie. Rien de bien sérieux. Nous arrivons à la roche du Corbeau. Le chemin est recouvert d’aiguilles de pins et voilà que la pluie s’arrête. Nous nous dirigeons vers le Meierhof où une belle et immense table munie d’un toit nous attend pour casser la croûte. On est bien là . Après le repas, on passe à Obschel et on poursuit en forêt où nous découvrons une casemate. Arrivés à l’hôtel de la Croix d’Or, nous poursuivons sur un beau sentier qui reste à niveau. Ca avance tout seul sans effort. « Je vous l’avais dit que ce serait une sortie allégée : 12.670km avec une dénivelée de 293m. » «  C’était cool. Merci JP et Joseline. » Et la sortie s’est terminée à la terrasse d’un restaurant de Turckheim. Christiane H.

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