6 décembre, l'Avent Thur autour d'Ungersheim

Comme c'est l'Avent, et que nous sommes aux bords de la Thur, le jeu de mot est facile et correspond en plus à l'esprit de la balade dans un secteur très peu connu des randonneurs. Après la bruine du matin, il a fait à nouveau beau l'après-midi et c'est sous de belles éclaircies et par une agréable douceur (13°) que les 24 participants se sont lancés à la découverte autour de l'Ecomusée d'Ungersheim. Guidés par Dany qui a trouvé un itinéraire inédit intéressant, nous passons d'abord à côté de l'imposant chevalet du carreau Rodolphe et de son château d'eau, puis arrivons aux bords de la Thur, cette rivière vosgienne qui arrose la vallée de Thann et qui est à nouveau très propre après une longue période polluée. Longeant le cours d'eau endigué, nous traversons la forêt du Nonnenbruch avant d'emprunter une passerelle qui rejoint l'autre rive, plus agricole. Petit arrêt au pont qui enjambe la "vieille Thur", ruisseau canalisé qui serpente jusqu'à Colmar et qui était autrefois appelé "canal des 12 moulins". Dans les champs, une vue sur les Vosges et le village écologique d'Ungersheim est pour le moins insolite pour tous les participants. Insolite aussi un passage sans sentier en bordure de bois et de champs. Insolite encore le petit calvaire de 1611 où une main a été sculptée à la place du crucifix. Puis le chemin longe l'arrière du parc du Petit Prince et de l'Ecomusée, l'envers du décor en quelque sorte. Nous revenons au bord de la Thur que nous remontons cette fois. Et nous voilà déjà de retour au pont bleu (piste cyclable) que nous avions franchi tout à l'heure. Il n'est pas tout à fait 17h lorsque nous revenons sur le parking, tous contents de cette 5e balade de la saison (9,5km) qui s'est une nouvelle fois déroulée sans pluie et qui avait vraiment un parfum de découverte. Merci Dany pour cette première. ad

29 novembre, histoire et patrimoine à Zillisheim-Flaxlanden

Encore un temps d'automne doux et sec pour les 26 participants à cette plongée dans l'histoire sur le sentier de la mémoire de Zillisheim-Flaxlanden. Mémoire de quoi ? De la sanglante bataille du Geissberg le 19 août 1914 qui a fait 600 morts en un jour à Flaxlanden, mais aussi plusieurs centaines de tués le même jour à Wittersdorf, à Brunstatt et à Dornach. Et tout ça pour reconquérir Mulhouse l'espace de quelques jours, puisque dès le 25 août les militaires français doivent quitter Mulhouse et se replier vers Belfort. Notre balade démarre à l'église de Zillisheim (encore une oeuvre de l'architecte mulhousien J.Baptiste Schacre) puis un petit coucou en passant devant la maison de nos amis les Chevallier permet de chanter "bon anniversaire" à Daniel. Le véritable parcours de la mémoire commence alors à la stèle du général Plessier érigée en 1928 au bord de la route nationale en mémoire des morts français du 19 août 1914. Par une bonne montée, nous arrivons à la Palmenhart (petite forêt de buis où les paroissiens allaient chercher quelques branches lors du dimanche des Rameaux = Palmen). Là, beau point de vue sur Flaxlanden, occupé par l'armée allemande lors de la bataille. Puis nous descendons à une grotte de Lourdes, jetons un coup d'œil sur une maison vigneronne de 1629 et apprécions le patrimoine du centre du village (église, maison Renaissance et fontaine armoriée). Nous gravissons ensuite le Geissberg par les rues des Alpes, des Chasseurs alpins, etc, toutes évocatrices de la bataille. Arrivés au sommet de la colline, le paysage est paisible et contraste avec la description des meurtriers combats sur le panneau explicatif. Ensuite direction le Grand Canon, via une forêt encore bien teintée de couleurs automnales. Le voilà ce célèbre site du Gd Canon allemand, bien réhabilité en 2017, avec nombre de panneaux didactiques. La fosse du canon n'est plus comme jadis remplie d'eau et on s'imagine cette bête de 115 tonnes et 17m de long qui a tiré sur Belfort et Wesserling avec des obus de 38cm de diamètre. Poursuivant notre chemin, nous découvrons l'emplacement d'un autre canon allemand, de 24 cm cette fois, qui a remplacé le Grand Canon lorsque celui-ci a été retiré fin 1916. Et, passant par de beaux paysages, nous voilà à l'ancien cimetière juif, à l'extérieur de Zillisheim, avant de rejoindre l'église et nos voitures à la nuit tombante. Encore une intéressante sortie (8,5 km).               ad

22 novembre, au Bollenberg, pays de vignes et de sorcières

A nouveau de la chance ce jeudi avec une météo clémente (soleil automnal, 7° et pas de vent) et de magnifiques paysages pour les 39 participants (nouveau record). Guidée par Jacques Battistella, la joyeuse troupe part du bas d'Orschwihr et se lance dans la montée de la chapelle du Bollenberg, bien connue pour son passé de sorcellerie, mais aussi pour ses grands crus environnants. Nous foulons les landes sèches célèbres pour leurs fleurs rares de printemps (entre autres orchidées), puis montons au sommet de Saint Blaise, point culminant de l'après-midi (364m). Là, Dédé nous explique la signification de la borne géodésique, puis nous redescendons vers la Vallée Noble, avec des vues éblouissantes sur Soultzmatt et Westhalten dominés par les collines bien connues du Zinnkoepfle et du Strangenberg. Joli spectacle, tout en couleurs automnales et lumière vespérale. Du vallon de Westhalten (qui veut dire "pente Ouest"), nous remontons vers l'auberge du Bollenberg, d'abord dans les bois puis dans les vignes, mais toujours sur des "Ratschwag" bien sympathiques. Vient ensuite la traversée de la grande lande "Auf der Heid", avant de remonter, au milieu des vastes arpents de vigne, vers la blanche chapelle du Bollenberg. Le jour baisse déjà en cette saison, mais nous n'avons plus qu'à descendre à nos voitures, après avoir parcouru 8,5 km et 260 m de montées cumulées. Bravo à tous les marcheurs (même ceux qui ont quelques problèmes d'articulation) et merci à notre guide Jacques qui a proposé ce parcours très intéressant.                  ad

15 novembre, Hausgauen où le Sundgau dans ses couleurs automnales

Où c'est Hausgauen ? Voilà la question que beaucoup se posaient pour se rendre à la 2e balade hivernale de la saison, dans la vallée du Thalbach, la moins connue du Sundgau. Après le grand soleil lors de la 1ère sortie à Guebwiller, c'est une ambiance grise automnale qui nous attend au départ. Un temps de saison (9°), mais les chaudes couleurs ne tardent pas à égayer le parcours pour les 34 marcheurs (un record). Dans le village de Hausgauen, guidés par Sylvie et Claude Arnold, ce sont d'abord les maisons à colombages qui nous remplissent les yeux avec leurs couleurs et les inscriptions sur les sablières (poutres horizontales) gravées pour solliciter la protection divine. Puis les haies et les forêts traversées regorgent de belles teintes automnales. Ainsi, l'ancienne voie romaine et le "camp romain" (qui n'est sans doute qu'une importante levée de terre datant du Moyen Age) baignent dans des tons jaunes et cuivrés enchanteurs. Quittant la voie romaine au-dessus de Willer, la descente se fait par champs et bois (toujours aussi multicolores). Et après le rafistolage d'une semelle de chaussure, nous arrivons dans le vallon du Thalbach et, par un pont en dos d'âne, rejoignons le site reposant de la chapelle St Brice. Ce sanctuaire, datant du 10e siècle et dernier témoin d'un village disparu, est emprunt d'une réelle sérénité dans sa simplicité. Photo de groupe, puis nous poursuivons en passant près de l'ancien moulin de Hausgauen et contemplons quelques belles maisons anciennes, avant de revenir à notre point de départ. Grand merci à Sylvie pour ses explications détaillées qui nous apprennent toujours des choses très intéressantes dans ce Sundgau qu'on découvre chaque fois un peu plus.                ad

Jeudi 8 novembre 2018 : On marche jusqu’au Boenlesgrab et on mange.
Ce matin les sacs sont plus légers que d’habitude car on n’a pas à emporter le casse-croûte. C’est la dernière sortie du jeudi journée en été et, pour marquer le coup, on mange au restaurant. 24 personnes se joignent au guide qui est Christian. Elles montent à pied au Boenlesgrab. On s’arrête au Chaudron du diable et c’est là que le soleil perce entre les nuages. Plus loin, nous visitons une toute petite chapelle. La troupe emprunte des chemins larges favorables aux papotages et nous ne manquons pas d’admirer le point de vue sur la vallée et les sommets environnants. A quelques encablures du restau, JPaul1 nous emmène devant la plaque d’un VTM mort en pleine marche d’orientation, Fernand Defranoux en 1989. C’était un responsable des randos. C’était aussi un grand sportif qui faisait les 100km de Millau et autres. Et voilà, il est midi pile et nous arrivons au restau. Nous saluons les 3 VTM montés en voiture. Quel bonheur de revoir J-Claude et sa Monique en pleine forme. Nous sommes épatés de la rénovation de ce beau restaurant. Tout est raffiné à commencer par le repas : « quasiment gastronomique » dit Pépi. La façade est neuve et l’intérieur vaut bien celui d’un grand restaurant : sets de table et bouquets de roses sur chaque table. En un mot : magnifique ! A la fin du repas, Jean-claude a apporté une bouteille de crémant munie d’une fusée magique qu’il a allumée et, en temps que le plus âgé de la bande, remet ce trophée au dorénavant plus âgé des participants qui est JPaul2, sachant que JClaude ne pourra plus faire des randonnées d’une journée. Sache, JClaude, qu’on te regrettera. Mais tu pourras toujours venir au restau l’an prochain. Et pour marquer le coup comme chaque année, JPaul 1 a confectionné une fusée (transportée dans le sac à dos !) qu’il a fait se projeter avec un mélange de bicarbonate et de vinaigre. Sacré JPaul1 ! C’est ainsi qu’il a ouvert les préparatifs de la saison des rando de 2019. Merci aux guides qui ont œuvré cette année et merci à ceux qui nous préparent de belles randonnées pour l’an prochain. Et nous voilà à entamer la descente en longeant la route d’accès jusqu’à la scierie. La descente fut douce et régulière. Et nous aurons quand même fait 15km avec 570m de dénivelé malgré les 2 h1/2 passées au restau.. Merci à Christian et à l’an prochain au printemps. Christiane H.

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