Jeudi 30 mai 2019 : Montée,au Markstein
La parité est presque atteinte : 3 hommes et 4 femmes dont Françoise, notre guide du jour. Le soleil brille déjà et il fait doux : pas besoin de pull. Le lac de la Lauch est notre point de départ. On monte vers Bellevue et le Hundsrücken et ça monte bien !!Nous entrons dans la Réserve intégrale entre le Petit Ballon et le Grand Ballon. « Oh ! des myrtilliers ! ont-ils déjà des fruits ? » « Pas beaucoup. Mais il y a encore pas mal de fleurs .» Fernand fait une photo d’une Anémone blanche. ainsi que des Narcisses.Et nous voilà sur les chaumes du Markstein. Nous poursuivons vers le Treh. Nous levons les yeux vers le ciel pour distinguer des Parapentistes qui montent en altitude. Et nous voilà à la Ferme Auberge du Treh . Nous allons jeter un œil à la mignonne petite chapelle Ste Anne nouvellement construite à côté de la ferme. « Est-ce qu’on mange là sur les rochers ? « Oui ! »tout le monde est d’accord.Le ballet de Parapentistes se poursuit. De la chapelle, nous pouvons voir l’aire de décollage juste au-dessus de nous. C’est beau.On a une vue sur la vallée de Thann et sur les maisons du Frenz qui grimpent à l’assaut de la montagne « Et après on prend un café à la ferme et un dessert. » « ouf !, il y a encore de la place en terrasse. » Les nuages vont et viennent et le soleil joue à cache cache. Nous reprenons notre périple vers le Steinlebach. Et de là on s’exclame : « mais c’est le chalet des VTM en face ! »Le chemin vers l’Oberlauchen passe de nouveau dans des forêts de feuillus. Plus loin, en pleine chaume, nous bifurquons vers le lac de la Lauch. Il n’y a plus que de la descente. Et voilà les voitures. Notre balade était longue de 13km et une dénivelée de 380m.Le point culminant de la balade a été à 1220m. « Et maintenant je vous invite chez moi. » dit Françoise. « D’accord » C’était une belle rando Merci Françoise et à la prochaine. Christiane H.

Jeudi 23 mai 2019 :au fond de la vallée de la Doller.
Il fait beau et doux. 13 VTM rejoignent Fernand à Wegscheid. La balade commence par une présentation de la commune par M. le Maire Guy Richard, un passionné qui est à l’origine de la construction de la Maison de Pays, du local des bouilleurs de cru, du local pour presser le jus de pomme et d’autres installations . Il nous évoque le grand passé minier de la commune où l’on extrayait du Plomb argentifère et du cuivre. Une Réserve régionale des volcans a aussi été créée. Après cet exposé, nous démarrons vers Oberbruck sur la piste cyclable de la vallée. Puis nous bifurquons vers Rimbach dans un sentier forestier. Puis nous montons vers le Stahlberg. Nous atteignons le point culminant de la rando à 826m. Puis nous arrivons au chalet de Wegscheid comportant 3 tables et un feu. 2 Groupes sont déjà installés pour le casse-croûte mais nous trouvons quand même de la place. « Bon appétit ! » « Après cette pause, il n’y a plus qu’à descendre ! » Nous longeons le Soutzbach . Mais nous constatons que la forêt envahit progressivement le vallon. Ce qui a amené le maire à acheter des parcelles pour y planter des arbres fruitiers sauvages. Il a fait installer des panneaux décrivant les espèces et nous voilà à réviser nos connaissances botaniques. Plus bas nous découvrons le travail de 3 messieurs qui fouillent la colline et extraient des vestiges des mines. Ils ont aménagé une entrée de mine, des rails en bois avec un wagonnet On y extrayait aussi de la barytine. Et nous voilà rendus aux voitures. La rando a été longue de 14 km et 407m de dénivelé.La sortie s’est terminée par un pot à Masevaux. Merci Fernand pour cette sortie sportive et culturelle. A la prochaine . Christiane H.

16 mai, Mont Ste Odile, les mystères du mur païen

Il fait beau mais frisquet lorsque les 14 participants se retrouvent au parking inférieur du Mt Ste Odile. Organisée par Jean Greiner, chauffeur du minibus, et guidée par Bernard Wentz, le régional de l'étape, la sortie a pour but de parcourir et mieux connaitre le fameux mur païen. D'emblée le guide nous apprend que le mur entoure la montagne sur un périmètre de 10km et est encore composé de près de 30000 pierres. Mais les certitudes qui dataient jadis l'ouvrage de l'époque celtique sont tombées et aujourd'hui on l'attribue autant aux Romains qu'aux Celtes ou qu'aux Mérovingiens ou encore à d'autres. Les bien connues queues d'aronde en bois qui reliaient les blocs entre eux ont bien été datées aux alentours de l'an 600, mais rien ne dit qu'elles sont d'origine. De même on ne sait toujours pas si c'était une enceinte militaire ou un refuge pour les civils ou encore un lieu de culte et de sacrifices. Bref, c'est le flou artistique et le mystère demeure.

N'empêche que la construction est impressionnante, atteignant encore aujourd'hui 2 à 3 mètres de haut, voire près de 5 à 6 m à certains endroits, et presque 2 m d'épaisseur. En cheminant le long du mur, toujours en forêt, le guide nous fait remarquer d'abord des queues d'aronde dans les blocs, puis des cupules (bassines d'eau creusées dans la roche), puis encore des rochers de grès ou poudingue où l'on aperçoit des entailles, traces du travail non achevé des tailleurs de pierre. Nous passons ensuite à l'amas de pierres de la porte Koeberlé, où la baguette de sourcier apportée par le guide réagit effectivement sous l'effet des ondes invisibles…et dans certaines mains expertes. Notre ami Jean Pierre se souvient que nous étions passés en ces lieux il y a 30 ans avec une démonstration de baguette par Catherine Pont et ses amis radiesthésistes.

Séquence médiévale avec la visite des ruines du château de Dreistein, dont les constructeurs s'étaient facilité la tâche en démolissant une partie du mur païen. Puis c'est le toujours sympathique casse-croûte entre les pins et sous le soleil, avant de découvrir le château du Hagelschloss avec son arche entre deux imposants rochers. Par la Porte Nord et le Sentier des Merveilles nous rallions le couvent du Mont Ste Odile, haut lieu de la chrétienté et de l'histoire de l'Alsace. La vue sur la plaine, ses nombreux villages et la capitale Strasbourg est de toute beauté, mais avec la petite brume de beau temps on ne fait qu'entrevoir la cathédrale.

Et voilà, c'est déjà le retour aux voitures, mais une 3e mi-temps est prévue dans une cave de Heiligenstein où nous dégusterons entre autres le bien connu Klewener. Merci les guides et la météo, c'était une superbe journée.                      ad

Jeudi 16 mai 2019 : le Chauvelin & le See d’Urbès
Le départ de la rando a lieu au restaurant du Pont rouge de Fellering. 14 Vtm rejoignent nos guides du jour : JPaul et Joseline. Il fait beau, lumineux. Les lunettes de soleil sont déjà appréciées. Ce sera une belle journée. Et la bise qui soufflait hier s’est calmée. Ouf ! Nous longeons la rivière et remarquons les marmites de géants et les roches glaciaires striées du Glattstein. Plus haut, les genêts sont en pleine floraison. Mais attention à ne pas les frôler de trop près car ce sont des réservoirs à Tiques. Nous traversons une forêt mélangée de conifères et de feuillus aux feuilles vert tendre. C’est beau. Nous suivons le circuit du Chauvelin. Et nous voilà au Huselberg 708m. On a une chouette vue sur Mollau et son bûcher de la St Jean. Plus haut on a une belle vue sur la vallée de Thann. Il fait carrément chaud maintenant et nous allons pouvoir casser la croûte au soleil. On a une vue imprenable sur Fellering. Après nous être sustentés, on descend faire le tout du See, tourbière glaciaire classée Natura 2000. Les nuages s’accumulent au-dessus de nos têtes depuis un bout de temps mais ils ne sont pas menaçants. Et nous voilà rendus au restaurant du Pont rouge où le compteur affiche 13 km et 399m de dénivelée. Non !Stop ! la dénivellée exacte est de 400m car il faut encore monter les marches pour aller au restaurant pour boire une bonne mousse. Merci à JPaul et Joseline.A la prochaine !
Christiane H.

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