Jeudi 15 août 2019 : le Rouge Gazon.
Le temps est couvert. 12VTM rejoignent le guide Francis à Mollau .Albert précise : »On y va mollo. » hahaha ! Ca commence bien. On observe les nuages. C’est une symphonie de gris plus ou moins foncés. On attaque la montée vers le Gazon vert. « Il y aura des raidillons » précise Francis. Nous voilà prévenus. Dès la sortie du village, on rencontre une montée sèche. C’est le sentier des mines. Tiens une grotte. C’est une entrée de mine. Ils exploitaient le Cuivre. Mais bientôt des gouttes nous ramènent à la réalité. Il faut se couvrir. Ça a beau être du crachin, ça mouille. Les raidillons succèdent aux montées sèches. Et nous voilà à la ferme du Gazon vert. Nos oreilles sont séduites par les clarines harmonieuses des vaches. Il pleut toujours. Nous prenons la direction du Rouge Gazon qui n’est pas loin. Francis nous annonce que nous pourrons nous abriter à la salle hors sac. On se réjouit d’avance de pouvoir enlever les habits mouillés et de pouvoir se sustenter au sec. Et voilà le Rouge gazon dans la brume. Nous nous réchauffons avec une soupe bien chaude. La tarte aux myrtilles a été appréciée.Et nous voilà de nouveau parés pour partir. Il ne pleut pas vraiment mais la bruine nous accompagnera jusque dans la vallée. On se dirige vers le col des Perches. puis le sentier des mines. La descente est agréable. N’empêche qu’il faut regarder où l’on pose ses pieds pour ne pas glisser sur les racines. A la cote 955, une cabane accueillante nous permet de faire une pause. Le soleil apparait timidement. Il y aura 3 montées successives même si nous sommes dans la descente. Ah bon ! « Ce sont des montagnes russes. »Nous atteignons la place où ils embrasent le feu de la St Jean. La vue sur la vallée est splendide. Et nous voilà dans le village où nous répertorions les nombreuses fontaines de Mollau . Et nous voilà aux voitures après avoir marché 14km et effectué un dénivelé de 800m. Et bien sûr une bonne boisson nous attend au Restau du Pont Rouge. Merci Francis. A la prochaine. Christiane H.

Jeudi 8 août 2019 : Grand Ballon

12 Vtm et 4 invités se rendent au Parking au-dessus de la Glasshütte pour marcher dans les pas de Fernand.  Le soleil est de la partie. Tous sont optimistes malgré la pluie de cette nuit qui a fait du bien aux jardins. On voit même la mer de nuages au-dessus de la plaine et la Forêt Noire au loin. C’est beau. On monte au col de la  Judenhut avec entrain. On s’est désaltéré à la fontaine Schlumberger. On note l’abri du Ski club de Guebwiller pour une halte lors d’une autre sortie. On poursuit vers le Roedelen. La sueur commence à se faire sentir. On vire à gauche pour monter vers le Grand Ballon mais on ne montera pas au sommet aujourd’hui. La vue sur le Hilsen et les maisons du haut de Linthal est splendide. Elles brillent au soleil. On monte jusqu’au Col du Grand Ballon puis le col du Haag On croise un troupeau de vaches couleur caramel et blanc cassée , elles sont paisibles. ¨Plus haut c’est un troupeau de vaches vosgiennes qui nous dévisagent avec placidité.  Fernand photographie les grandes Epilobes ou laurier de St Antoine. Il y en a beaucoup. Elles resplendissent au soleil. Nous suivons avec intérêt les chamailleries de deux geais loquaces. Une belle vue se présente à nous : c’est la vallée de Thann avec ses villages. Arrivés à l’Abri du Sattelfels , nous grimpons au rocher mais la place n’est pas suffisante pour que tout le groupe puisse manger sur le Rocher. Nous nous installons alors à l’abri qui comporte de splendides tables et bancs. Juste ce qu’il nous faut ! On goûte ces instants de communion avec la forêt alentour. A quelle heure est-ce qu’on repart ?A et quart. C’est le son du clairon du téléphone de Dany qui nous fait nous lever. Sacré Dany ! toujours le mot pour rire ! On apprécie de randonner à l’ombre car il fait chaud. On a une vue sur Altenbach et sur Geishouse. Le col de Bussang est au fond dans le creux. On se dirige vers le Gerstacker. C’est un troupeau de Salers qui nous fait la haie d’honneur avec conviction. On descend vers le Firstacker. On a une pensée pour les combattants de la Grande Guerre en voyant la chapelle du Sudel. Et c’est à l’abri d’une grande tente à la Glasshütte que nous prenons des boissons rafraîchissantes et des desserts délectables. Merci Fernand pour cette balade de 13.9km avec un dénivelé de 550m, sans oublier la dizaine de mètres pour remonter de la Glasshütte aux voitures (hahaha).    Christiane H. 

Jeudi 18 juillet 2019 : Barbey-Seroux et son Champ de Roches : Nous sommes à 4 au Saut des Cuves de Xonrupt-Longemer au départ de cette rando de 18km et de 567m de dénivelé. Temp idéal pour la randonnée ; il est 9h et nous voilà partis ; nous enchaînons rapidement les passages pittoresques : La Pierre Charlemagne sur laquelle l’empereur éponyme se reposa, et qui encore moment du départ se trouva frappée d’une telle force par le sabot du cheval que l’empreinte du fer s’y incrusta ; le Pont des Fées qui enjambe la Vologne (jadis dénommé le Pont des Fies càd épicéas en patois dont la forêt environnante en regorge) ; La Roche de Saint-Colomban qui s’entrouvrit pour permettre au moine évangélisateur d’échapper aux païens ; reliées par de mignons et étroits petits ponts, le duo des Iles Marie-Louise formées par la rivière qui à ce endroit se sépare en plusieurs bras réputés pour les perles extraites des moules d’eau douce récoltées ici jusqu’au début du 20ème siècle ; les vannes ; et nous voilà déjà à la Basse de l’Ours à Kichompré. En raison d’un sentier devenu impraticable le parcours initial est ici modifié et nous entamons par un agréable sentier ombragé et en lacets, une raide montée en bordure d’un pierrier. Bientôt nous atteignons une route puis un chemin forestier, passons par L’Etang d’Oron site d’une ancienne colonie de vacances abandonnée composée de plusieurs bâtiments, avant d’arriver pour l’heure du repas au Champ de Roches :  intrigante et fascinante merveille de la nature ce chaos granitique rocheux est une curiosité géologique qui prend la forme d’une « rivière » de tonnes de roches de 400m de long, 40 de large et d’une profondeur de 7 à 8 mètres ; la présence de ces pierres reste inexpliquée mais certainement elles ont été abandonnées là il y a 50 000 ans par un glacier sur lequel elles voyageaient ; c’est le biotope idéal pour le mulot des bois et le lézard des murailles , et c’est également notre point extrême de la journée (km 10 à 730m d’altitude). Une demi-heure de pause et nous entamons le retour sur un large chemin tantôt goudronné, tantôt empierré qui nous fait passer par la MF du Molfaing, Le Haut de la Pierre de Taille, point culminant de la journée à 940m. Après quelques kilomètres, à proximité du Col de Martimpré, nous délaissons cette alternance de routes et chemins forestiers au profit d’un sentier qui par le cottage Saint Rémi une autre colonie abandonnée, nous fait plonger dans la Gorge des Roitelets jusqu’à atteindre Les Vannes, d’où nous rejoignons notre point de départ en empruntant l’autre rive de la Vologne. Et là … grosse déception : le bar face au parking est fermé ! nous réagissons rapidement et c’est au bar du complexe flambant neuf du camping municipal du lac de Longemer que nous dégustons la mousse. JPM

 

Jeudi 13 juin 2019 : le sentier des roches

Il fait soleil. 11 VTM se groupent autour de Francis qui est notre guide aujourd’hui.  «  On verra bientôt s’il n’y a pas trop d’humidité pour faire le sentier des roches. S’il y a trop d’humidité, on change de sentier. » « Dans tous les cas, on fera les 16km annoncés. »les uns pensent : « ah ! au moins! » les autres : « oh zut »Il faut dire que les 7 femmes sont bien encadrées : il y a 5 hommes et tous sont guides. Et il ne faut pas oublier Claudine qui est aussi guide …au club vosgien, rien que ça. Il fait frais dans la forêt et sombre dans le sous-bois. On emprunte le sentier du Blaufelsen. Les oiseaux pépient gaiement. On arrive au Frankenthal. La tourbière est belle, parsemée de Boutons d’Or, d’Alchémille, de Pissenlits, de Véronique et de Salsifis. La tourbière au fond du cirque est luxuriante.  « Et maintenant on attaque le sentier des roches. » Il requiert tout notre attention pour ne pas glisser. Mais ça va. Les pierres sont séches. De loin en loin, on a une belle vue sur la vallée de Munster. On est ébloui par les névés accrochés aux parois des cirques environnants. On a rencontré au moins une trentaine de groupes entre 2 et 10 personnes car nous faisons le sentier en sens inverse. Ces randonneurs sont tous des Allemands car ils ont une semaine de vacances. Alors on croise aussi des familles avec des enfants. Le sentier a duré 1h40min. Vers la fin, on est dérangé par le vrombissement désagréable des motos sur la route qui monte au col de la Schlucht. « Ca y est ! on l’a fait. »  On pique nique dans l’herbe au- dessus des nouvelles constructions au col. Ces travaux sont impressionnants. Après le repas, on monte vers le Hohneck dans la forêt de Hêtres. Il y a très peu de Myrtilliers en fleurs. On passe au Schaeferthal. On voit 7 chamois en-bas de la paroi dans la combe du Falimont. Il y a vraiment beaucoup de randonneurs sur ces crêtes. On emprunte le sentier qui est un Schtolperpfad, càd où l’on trébuche. Le vent souffle par intermittence. Et nous arrivons à la ferme du Schiessroth où nous nous abreuvons et nous sustentons. De belles vaches vosgiennes nous accueillent à la ferme et nous voyons un Border -Collie au travail . Il rattrape les vaches qui viennent sur notre sentier et il aboie pour qu’elles retournent dans le pré. Efficace, le chien !Nous apprécions le concert des clarines. En sortant de l’auberge , nous voyons toutes les vaches couchées à ruminer. Si la vache meneuse se couche, elles se couchent  toutes sans exception. Et nous terminons cette belle rando en ayant encore admiré la vallée de Munster et tous les villages à nos pieds. Cette rando a été longue de 15km et avait une dénivelée de 500m. Merci Francis. C’est la balade incontournable des Vosges.                  Christiane H.

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