26 sept Fouchy-Col du Petit Haut
La journée est annoncée bruineuse, cela n’entamera pas la bonne humeur des 9 randonneurs présents ce jour. Après avoir été fêtés par 2 chattes en manque d’affection, jeté un œil à une originale boite à livres, nous démarrons la rando du jour par un fort raidillon qui vous cueille à froid. Le parcours se poursuit plus facilement par chemin puis sentier fort agréables en sous bois avec de temps à autre un joli point de vue sur Fouchy. Notre cheminement nous mènera par Irrkrutt après une succession de petite grimpettes jusqu’au raidillon du jour, une laie forestière directissime sur 800m pour atteindre le Col du Petit Haut. Après la pause casse-croûte suivrons une succession de magnifiques amoncellements de rochers en conglomérat (pudingue) érodés et en équilibre instable, les Rondes Roches, la Roche des fées, le Rocher de la Salière et la Roche du Cheval Tombé ! La suite du parcours se fera essentiellement en descente alternant sentiers avec racines glissantes et chemins plus aisés. Peu avant de rejoindre Fouchy, nous retrouvons pour la n’ème fois le seul groupe de randonneurs croisés …dans l‘unique abri couvert de la journée qui fêtait l’anniversaire de trois d’entre eux. Nous fûmes conviés bien spontanément à partager ce bon moment et au cours de la discussion , il s’avérait que certaines d’entre eux faisaient partie des VT Markolsheim et Sélestat et que nous nous étions déjà rencontrés lors de randos VT d’Alsace du 1er mai, la montagne aussi est petite ! Il est 16h lorsque nous bouclons ce très joli circuit de 15kms et de 55Om de dénivelé comme annoncé. Petit crochet par Albé et l’auberge « la Vieille Ferme » pour saluer le filleul de nos guides Babette et Dany et « s’en jeter un p’tit ». Merci à tous les deux pour cette rando « All inclusive ». fh

Jeudi 05 septembre 2019 : Remiremont, une sortie différente :  Nous nous retrouvons à 15 ce matin dans la <<Coquette et Belle des Vosges>>. Nous y sommes attendus par Régine guide de O.T. pour la découverte de la fabuleuse histoire de Remiremont, celle du plus prestigieux et du plus rayonnant Chapitre féminin noble d’Europe. Tout d’abord elle nous raconta l’histoire de la ville depuis la création du monastère fondé au début du 7ème siècle jusqu’à nos jours. La communauté religieuse féminine vouée au départ à la prière et à méditation s’est transformée en Chapitre Noble.  Après avoir, dès la création en 620 du monastère sur le Saint-Mont, obéi à la stricte règle colombanienne établie par l’évangéliste Saint-Colomban, les moniales adoptèrent deux siècles plus tard celle plus souple de Saint-Benoît, et en 818 quittèrent leur montagne où les conditions de vie étaient difficiles pour s’installer dans la vallée sur la rive gauche de la Moselle. L’Abbaye sur intervention de L’Abbesse dépendait du Saint-Siège pour le pouvoir spirituel et de l’Empereur pour le temporel, mais c’est l’Abbesse qui en était le véritable chef, elle portait le titre de <<Princesse d’Empire>> et siégeait à la Diète du Saint Empire romain germanique. Puis avec l’abandon de la règle bénédictine vers un mode de vie plus souple et plus agréable acquis par la sécularisation qui permis de ne faire ni vœu ni profession religieuse le chapitre devint une sorte de maison d’éducation pour jeunes filles de haute noblesse qui alors vivaient en femmes du monde dans l’aisance et le confort de leurs maisons particulières. Que ce soit pour Toute postulante que soit pour la princesse-abbesse ou pour les comtesses-chanoinesses, devait faire preuve de seize quartiers (4 lignes de chaque côté) de noblesse sans mésalliance ; même les filles de Louis XV ne purent y entrer. Caricaturalement, c’était une sorte de coffre-fort de jeunes filles riches qui y faisaient fructifier leurs biens en attendant que papa leur trouve le meilleur parti, et lorsqu’elles quittaient le chapitre elles cédaient leurs avantages à une nièce déjà présente, la fortune restant ainsi dans la famille. Puis vint la Révolution Française avec l’abolition des privilèges et des droits seigneuriaux suivi de la suppression des monastères et donc la fin de l’existence légale du Chapitre ainsi que le départ obligé des Chanoinesses. La vie sauve car bien aimées de population, certaines restèrent dans les environs, d’autres retournèrent dans leur famille si celle-ci n’avait pas été exécutée subissant alors pour quelques une le même sort.  Abbesses, Chanoinesses, <<ces Nobles Dames>> ont laissées partout dans la ville leur empreinte prestigieuse.

Après cette partie historique nous pénétrons dans la magnifique Eglise Abbatiale Saint-Pierre édifiée en grès des Vosges à partir de 11ème siècle et fruit de la superposition de 2 églises romane et gothique. Nous y admirons les vitraux, la statue véritable trésor d’art byzantin et roman de « Notre Dame du Trésor » qui arrêta les répliques du tremblement de terre de 1682 lorsqu’elle franchit le porche de l’église après sa procession dans les ruelles de la ville, le monumental retable en marbre noir et calcaire blanc,  …Nous apprenons que bien que construite sur du sable, grâce à l’ingéniosité des colonnes elle a résisté au tremblement de terre de 1682 ressenti jusqu’à Paris. Dans la crypte nous découvrons 3 chapelles dont l’une ornée de peintures murales, et quelques sarcophages qui n’étaient pas forcément à usage unique. Nous apprenons également que la rénovation de l’église et de la crypte de 1988 à 2000 a pu se faire grâce à Mr Christian Poncelet alors Président du C.G. des Vosges et du Sénat. A l’extérieur nous apercevons quelques maisons canoniales (il n’en subsiste que 14) ayant appartenues aux Chanoinesses, nous admirons le Palais Abbatial aujourd’hui mairie construit en 1394, détruit par le tremblement de terre de 1682, reconstruit part l’Abbesse Anne-Catherine de Lorraine, puis incendié par les prussiens en 1871 et à nouveau reconstruit. Nous achevons cette visite guidée par l’intérieur du Palais à la découverte du cabinet de jour de l’Abbesse, le salon des mariages et le grand salon. Nous remercions vivement notre guide pour sa brillante et quelque peu humoristique prestation. Nous revoilà libre.

Il va bientôt être l’heure de manger. A la question << c’est tiré du sac ?>> qui avait été posé, la réponse avait été <<comme d’habitude>> et là, surprise, l’habitude se transforma en restaurant après un petit tour en ville à la découverte des arcades et quelques autres curiosités. Nous nous y attardons, si bien que la courte randonnée prévue pour l’après-midi sera raccourcie et ne nous mènera guère plus loin qu’au Fort du Parmont érigé de 1874 à 1876 tombé aux mains des allemands le 18 juin 1940, il sert après guerre comme dépôt de munition de l’armée américaine jusqu’en 1960 puis abandonné jusqu’en 2005, depuis in est en cours de restauration par des bénévoles dont l’un nous en ouvrira la porte et nous mènera au meilleur point de vue sur la ville. Nous y apercevons d’un côté Saint-Nabord puis plus loin Eloyes, et de l’autre côté vers l’est la vue s’étend jusqu’au Hohneck. Nous rejoignons nos voitures sans avoir observé la moindre goutte de pluie de toute la journée malgré le temps menaçant de ce matin.                                                             JPM

 

 SORTIE SUR LES HAUTEURS DE LA BRESSE – 29 août 2019

Nous sommes six randonneurs au départ de la Basse des Feignes (859 m) ce jeudi matin par un beau soleil.

Heureux de cette météo clémente, nous attaquons avec entrain la montée qui se présente à nous dès le début. Notre parcours, tour à tour plus ou moins pentu, nous fait cheminer sous l'ombrage. Il nous mène, via Les Tannes, jusqu'au Col de la Basse des Feignes.

Notre périple se poursuit par le tour de l'étang tourbière de Jemhaufaing. Ce site nous offre une végétation d'une palette de couleurs exceptionnelles.

Puis nous cheminons jusqu'au point culminant de notre journée à la Pierre des Quatre communes (1061 m). Nous admirons, face à nous, toute la chaîne des Vosges du Hohneck jusqu'au Ballon d'Alsace.

Nous repartons vers le Col de Menufosse pour le déjeuner. Mais nous grimperons d'abord, en guise d'apéritif, à la Pointe Piquante (1008 m), haut lieu de la Résistance Vosgienne. Là aussi, se présente à nous un beau panorama sur les vallées.
Puis, retour au Col de Menufosse pour un casse-croute bien mérité.

Après cette pause il ne nous reste plus qu'à effectuer le chemin du retour vers la Basse des Feignes par le Raindé. A côté de nos voitures, la terrasse accueillante de l'Auberge Couchetat (et non Couchetard) nous tend les bras pour clore cette journée.

Merci à Jean-Paul et Joseline d'avoir proposé ce superbe parcours avec de nombreuses belles vues. Merci à Yves d'avoir été notre guide pour cette agréable journée.
Parcours : 14 km, avec un dénivelé de 600 m.

Babette


 

Nous sommes sept VTM qui nous faufilons dans les bouchons et ralentissements autour de Colmar pour rejoindre le parking au pied des remparts de Dambach-la-Ville. Nous traversons ce magnifique village pour rejoindre la chapelle St Sébastien et nous attaquons la montée vers le château du Bernstein. Le soleil commence déjà à chauffer et nous sommes contents de produire cet effort à l’ombre de la forêt.
Des chevaliers peints sur du contreplaqué nous accueillent à l’entrée du château, signe que des bénévoles sont présents, ils sont en train de restaurer un mur côté est. Nous bavardons un petit moment avec eux avant de monter au donjon pour profiter d’une belle vue sur la plaine. Nous repartons, non sans déposer quelques menues pièces dans la boîte qui recueille les dons des visiteurs, et continuons à monter en empruntant le sentier en face du château direction le Falkenstein. Nous cheminons à présent sur un beau sentier de crête qui nous offre une vue sur l’entrée des vallées de Ste-Marie-aux-Mines et de Villé, dominée par le château du Frankenbourg. En passant sous le rocher du Falkenstein, nous entamons une descente régulière à travers la forêt de Brischbach pour rejoindre « l’Ancienne Redoute », où une table à l’ombre nous accueille pour notre pique-nique.
Il est l’heure de repartir et nous avançons sur une petite route goudronnée, où nous croisons quelques cyclistes avant de bifurquer sur la gauche et entamer une belle montée qui nous conduira successivement aux ruines des châteaux du Ramstein, puis de l’Ortenbourg. Après une courte pause nous traversons le bois du Rittersberg jusqu’au carrefour du Krieghurst, où nous bifurquons sur la droite pour entamer la descente sur Dambach. Là, le bar « le Vignoble » nous attend pour le traditionnel pot de fin de randonnée. Un grand merci à notre guide Christian, à notre reporter-photo Fernand et à tous les participants pour la bonne ambiance qui a régné tout au long de la journée. FF

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