2 janvier, début d'année en beauté à Dietwiller

Grand soleil, température presque douce, 30 participants, l'année nouvelle a commencé sous les meilleurs auspices. Le but du jour était la découverte du nouveau circuit "les Collines de Dietwiller" jalonné par les habitants de la commune lors de la journée citoyenne de mai 2019 et balisé cet automne par le Club Vosgien de Mulhouse. Rendez-vous sur la place de la mairie, dénommée place Allemans du Dropt, du nom du village du Lot et Garonne où les Dietwillerois avaient été évacués en 1939-40 et qui est jumelé à Dietwiller depuis 1992. Emmenée par le guide Dédé, la troupe contemple d'abord l'église (qui a été construite en 1881 par le même architecte suisse que l'église St Barthélemy de Dornach) puis une maison paysanne style Renaissance de 1619 qui est maintenant le presbytère. En traversant le village le long de la rue principale, plusieurs maisons à colombages retiennent l'attention, dont la plus ancienne qui date de 1581. Autre particularité : les maisons de journaliers, qui sont d'autant plus basses que la rue a été surélevée de presque un mètre au cours des années. Arrivés à la vieille tour-clocher du 13e siècle, reste de l'ancienne église sur la colline, nous admirons le gigantesque tilleul, arbre de la Liberté planté pendant la Révolution de 1789. Une fois dans les champs, la vue des clochers de Habsheim et d'Eschentzwiller est insolite, mais il faut bien regarder où l'on met les pieds pour ne pas glisser sur les chemins que les gels et dégels successifs ont rendu boueux. Après la traversée de la route d'Eschentzwiller, le soleil rasant ravive les couleurs hivernales, du brun des labours au vert des prés et des blés. Au loin on voit la Forêt Noire, Bâle avec sa tour Roche, et même quelques pointes des Alpes bernoises émergeant timidement de la brume. Retour à Dietwiller par les étangs de pêche et un petit passage appelé "Fiirgassla" (ruelle du feu). Plusieurs de ces passages (Schlupf) servaient à accéder à l'eau du ruisseau Mulhbach en cas d'incendie. Et nous voilà revenus dans un décor de maisons à colombages sur la place de la mairie. Là, pour fêter la nouvelle année, les guides déballent gâteaux et breuvages dans le soleil couchant. Très bel après-midi, malgré les chaussures un peu crottées.     ad

19 décembre, à la découverte de l'âme de Ballersdorf

20 VTM se retrouvent par un bel après-midi doux et ensoleillé au centre de Ballersdorf pour découvrir le village et ses environs avec Fernand Werth, l'enfant du pays. C'est d'abord la mairie-école avec ses colonnes datant du milieu du 19e siècle, où Fernand nous indique que le village remonte sans doute au 9e siècle et a été de nombreuses fois saccagé comme beaucoup de villages alsaciens. Reconquis par les Français en août 1914, il l'est resté tout au long de la guerre, mais à proximité immédiate du front allemand (Altkirch, à 7km, est resté allemand). Devant le monument aux morts au pied de l'église, nous apprenons que la 2e guerre mondiale a également été tragique pour le village puisqu'en 1943 un groupe de 17 jeunes gens, voulant fuir en Suisse pour échapper à l'enrôlement dans l'armée allemande, a été intercepté et fusillé. En 1944 le colonel Berger (André Malraux) faisait partie des Libérateurs. Après la traversée d'un joli vallon où des saules tout jaunes resplendissent au soleil, nous empruntons une partie de la déviation routière en construction et arrivons au viaduc de Dannemarie. Ce grand ouvrage (20m de haut et 400m de long) a été construit en 1853-58 à l'aide de 9 millions de briques pour assurer le passage du train Paris-Bâle, mais a été plusieurs fois détruit par faits de guerre (1870, 1914, 1944). Avec de belles vues sur les Vosges, sur les étangs et le Sundgau de Gildwiller le Mont, nous arrivons à la chapelle St Martin, ancien vestige du village disparu de Mettersdorf, bien remise en état par une association locale. Par un tumulus (âge de bronze), puis les réservoirs d'eau et le verger communal, nous revenons dans une rue de Ballersdorf où les maisons à colombage sont légion, les unes plus intéressantes que les autres, la plus ancienne datant de 1554. Et pile 17h nous voilà revenus à la mairie et ses décorations de Noël. Grand merci à Fernand le guide qui nous a fait partager l'âme de son village et son amour du terroir.                 ad

5 décembre, Pulversheim sous le signe de la Roumanie

Belle journée d'hiver : froid, ciel bleu, 3°, qui commence par un éclat de couleurs dans l'église orthodoxe roumaine St Côme et Damien de Pulversheim. Cette ancienne église catholique, construite en 1887, a été désaffectée en 1970 au profit de la nouvelle église moderne St Jean construite en 1968 à quelques centaines de mètres. En 2011, l'ancienne église a été reprise par la communauté orthodoxe et a été décorée par un peintre spécialisé en icônes orientales. Mais alors quel spectacle, tous ces murs peints de couleurs vives ! Un vrai dépaysement qui a étonné tous les 19 visiteurs VTM.

Après cette émotion, 17 marcheurs emboitent les pas du guide Dédé pour traverser Pulversheim, sa cité minière Kali Ste Thérèse, puis, sur une sente minuscule, un bois du Nonnenbruch en direction de Schoenensteinbach. Près de l'ancien puits de Schoenensteinbach, les explications de Jean Paul, ancien des mines de potasse, nous font mieux connaitre ce monde des mines et des mineurs qui a fait la richesse du bassin potassique entre 1910 et 2000. Arrivés à Schoenensteinbach, nous visitons les vestiges de l'ancien couvent des Dominicaines (datant de 1138) et jetons un oeil sur la Maison de la Potasse, ancienne ferme qui faisait la promotion des engrais potassiques et distribuait du lait aux enfants des écoles du bassin minier.

Direction le puits Théodore qui se distingue de loin par son chevalement de 64m de haut, longtemps le plus élevé d'Europe. Au bord de la route de Ruelisheim, une stèle attire notre attention. La vox populi l'appelle "monument roumain", mais c'est à l'origine une stèle élevée en 1915 pour les soldats allemands morts dans l'hôpital de campagne situé ici, des suites des combats du Viel Armand. C'est en 1917 que de nombreux prisonniers roumains, morts de faim et d'épuisement dans la mine Théodore, ont été jetés en ce lieu dans une fosse commune.

Nous rejoignons ensuite le calme de la forêt de Ruelisheim pour nous retrouver aux portes de Pulversheim, que nous n'avons plus qu'à traverser pour arriver, pile à 17h, à notre parking. Une belle balade hivernale (8,3km) avec son lot d'intéressantes découvertes.                                                                       ad

28 novembre, encore de belles couleurs automnales à Riedisheim-Rixheim-Zimmersheim-Tannenwald

Partant du centre culturel "l'Aronde" en plein centre de Riedisheim, les guides Dany et Babette Vonderscher conduisent les 18 participants vers les vergers périphériques bien préservés au Sud de l'agglomération et nous arrivons rapidement à la stèle du village disparu de Leibersheim. Les quelques gouttes de pluie du départ sont remplacées par un éclatant rayon de soleil, mais ça ne va pas durer. Sur les hauteurs de Rixheim, jolie vue sur le quartier d'Entremont, la Hardt, les usines Peugeot et la Forêt Noire encapuchonnée. Nous traversons Rixheim près des étangs et montons en direction du réservoir de Zimmersheim, essuyant de temps en temps une petite averse venteuse. A proximité de la Belle Vue de Habsheim, nous apprenons que cette colline abritait en 1799-1801 une station de télégraphe Chappe, relais entre Strasbourg et Huningue lors de l'invasion de la Suisse par Bonaparte. Encore un remarquable point de vue à la Belle Vue de Zimmersheim, avec Eschentzwiller qui dresse son fier clocher et au fond la carrière d'Istein et la ville de Bâle. Dans la forêt du Zuhrenwald-Herrenwald, le vent se calme et les couleurs automnales sont encore de toute beauté. Certaines feuilles ne sont pas encore tombées, d'autres, appelées marcescentes, sont desséchées mais resteront accrochées tout l'hiver jusqu'à ce que la sève printanière les repousse. Passage dans le Tannenwald à l'abri Albert Schoen, où nous trouvons effectivement abri pendant une averse un peu plus soutenue, puis c'est le passage devant le Centre Hippique du Waldeck et l'arrivée au parc Wallach. Cet élégant jardin à la française a été aménagé en 1935 par Alfred Wallach (1882-1961, industriel, philanthrope et homme politique mulhousien) et a été récemment transformé suite au dépérissement des haies de buis. Nous sommes de retour dans les quartiers pavillonnaires de Riedisheim et pile 17h nous retrouvons l'Aronde, au bout de 8,5km et 160m de montées cumulées. Grand merci aux guides pour cette intéressante balade inédite aux portes de la ville.        ad

Sous l’égide d’Iphigénie...   19 randonneurs des VTM  se sont retrouvés à Saint-Amarin,  à l’occasion de la dernière
sortie de l’année 2019.    Il fait frisquet sur la place de la mairie,  mais sortis du brouillard de la plaine, le soleil
pointe déjà et annonce une très belle journée d’automne.  Et cela a été le cas !   Les premières pentes soutenues
du Hintervogelbach,  font gagner rapidement de l’altitude sur ce versant bien ensoleillé  du vallon.  Le jaune vif des
bouleaux et des mélèzes est splendide dans ce fond de vallon ou nous atteignons la cote 729m.   Les quatre ponts
qui franchissent les “ bachlas ” ont parfaitement résistés à notre charge de 19....randonneurs  pas trop chargés il
est vrai  !    Puis le circuit du Meerbaechel nous a  amené à la jolie chapelle Saint Nicolas,  point culminant  à  800m
de la journée.  L’accueil au restaurant du Meerbaechel par quelques amis randonneurs ou proches, a été chaleureux !
Comme celle de l’auberge elle-même, ou la table a été appréciée de tous... Un bon choix pour cette traditionnelle
dernière de la saison.  Et traditionnellement agrémentée par la remise de petits souvenirs  “ clin d’oeil rando 2019”,
à chacun,  produits par nos guides / artistes du jour...    Joceline et Jean-Paul  !  Un grand merci pour cette attention.
Une très agréable randonnée donc,  de près 11 km , 400 m de dénivelé ....sous le soleil d’automne !
Merci Jean-Paul animateur de l’activité, à Joceline,  ainsi que tous tous les guides de cette riche saison , à savoir
Dany et Babette, Françoise, Christian, Francis, Fernand et Jacques.   Bon hiver à tous et vives les randos 2020.    JP2
 

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