Jeudi 18juin2020 : Joncherey

17 Personnes se rendent dans le Territoire pour rejoindre Christian qui nous fait découvrir une nouvelle contrée près de Delle à la frontière suisse au départ de Joncherey. Un soleil radieux nous accueille. C’est inespéré après la pluie battante de hier. Le guide annonce qu’on fera une balade tout en douceur. « Emportez les bâtons. Ce sera boueux. »dit-il. Après avoir traversé le village, on entre dans la campagne avec des sentiers humides et même très humides. Avec tout ce qu’il a plu hier, ce n’est pas étonnant. En forêt ,il fait bon. Nous arrivons à l’étang Verchat et oh ! surprise , on découvre des cabanes sur l’eau…qui se louent. Il y a aussi des cabanes dans les arbres. Original ! Après les avoir photographiées sous tous les angles, on poursuit en forêt dont le sous-bois est absolument luxuriant. Et nous voilà dans les prés dont l’herbe est bien haute .Et voilà un autre étang, Et encore un autre . Une branche de merisier a cassé et nous pouvons aisément cueillir les merises mûres. Mmm ! elles sont délicieuses ! Nous traversons le village de Faverols. Il est midi et nos guides déposent les sacs pour s’installer devant l’Etang Prévôt pour manger. Belle table de restaurant. Quelle vue ! Nous sommes installés à l’ombre bienfaisante des arbres. Et nous repartons. Des ronces énormes nous barrent le chemin. Aïe ! On croise un paisible troupeau de vaches beiges, « de race franc comtoise »(précise Jean Paul 1) mené par Une Vosgienne. Derrière se profile un troupeau de lamas(oui on a bien vu leur long cou). Les nuages s’accumulent au-dessus de nos têtes. Au secours ! le chemin est noyé ! »Je vous avais prévenu ! » précise Christian. Le rouge des fruits du Sorbier rouge attire l’œil. Les grenouillent nagent dans l’eau des flaques tellement elles sont profondes. C’est la valse des limaces de toutes les couleurs :grises ; oranges. Et nous arrivons à la Cabane des 4 vents. Ces nombreux étangs sont installés sur un sous- sol argileux. Ils ont été aménagés par les moines et on y voit de grosses carpes. Maintenant il fait frais, on sent le vent. L’orage gronde. Des nuages bien gris sont arrivés. Et voilà qu’il commence à pleuvoir tout doucement. Nous arrivons en vue de Joncherey. De belles camomilles attirent le regard. Nous nous recueillons devant le Mémorial du Caporal Peugeot et de l’Allemand Mayer tués le 2 août 1914 30 heures avant la déclaration de la guerre. Et voilà l’église. Et la pluie a cessé. Et nous voilà rendus aux voitures On a fait 17.7km avec une dénivelée de 300m. Merci Christian et Dolorès. C’était superbe. Une découverte pour tous. Une balade cool d’après Covid. Et les chaussures ne sont pas si sales. « On a vu pire »dit Dolorès             Christiane H.

Jeudi 11 juin 2020 :Soultz-col Péternit
Jour mémorable ; c’est la première sortie après le confinement Enfin ! On se retrouve. On agite les bras, on se salue de loin, on fait des grands sourires :c’est la liesse. Ca y est ! On va randonner ! Quel bonheur !C’est Françoise la guide. Nous sommes à 19. Nous formons deux groupes car le groupe ne doit pas comporter plus de 10 personnes. Et on a 2 guides. Le ciel est couvert .On démarre à Soultz et on va à Jungholtz en passant par le cimetière israëlite installé dans les douves du château et créé par Abraham Jehoda en 1715. . Instant d’émotion ! Le soleil darde ses rayons. C’est bon ! Claude s’écrit : « il fait moite ! » Mais les nuages ne sont pas loin. On passe à l’église de Thierenbach. Françoise guide le premier groupe. Elle regarde régulièrement en arrière. Mais que regarde –t-elle ? « Il y a un groupe derrière qui semble nous suivre. »dit-elle. Effectivement ! C’est inédit, je vous dis. Et nous voilà à la Maison Ste Anne ! J-Paul2 prend Anne en photo à côté du panneau. La voilà Sainte ! Et nous attaquons courageusement un chemin en forêt qui monte,monte…régulièrement. Instant de vérité après l’inaction du confinement ! Il fait frais. Les oiseaux sifflent. Une eau ruisselle. Que c’est doux !Puis on descend sur Rimbach Zell puis on monte durant… 40 minutes. Le téléphone d’Anne indique qu’elle a perdu 600 calories. Et on arrive au col Péternit,lieu de notre casse-croûte. On se dissémine sous les arbres. Une fois le repas fini, le 1er groupe s’ébranle et on entend Francis, qui guide le 2ème groupe, s’écrier : « Le 2ème groupe attend. » Voilà des paroles inédites. On attaque la descente. On croise un magnifique banc fraîchement installé avec vue sur Rimbach Zell. Le soleil brille quand on arrive en vue du Bildstoeckle. De là nous nous dirigeons vers le Nez de Soultz. De magnifiques châtaigniers bordent le sentier. Du Nez nous avons une belle vue sur la plaine et les collines couvertes de vignes . Le bruit du trafic automobile monte jusqu’à nous. Le confinement est bien fini. La dernière descente se fait dans les poudingues,puis dans les vignes. La balade a été longue de 16km avec une dénivelée de 500m et une durée de 5h58min.Merci Françoise. C’était une balade réussie et agréable pour une reprise. . Christiane H.

 

13 février, balade humide entre Roderen, Bourbach le Bas et Rammersmatt

Les prévisions météo l’avaient annoncé, après une matinée sèche, l’après-midi sera bien arrosée. 12 courageux ont tout de même préparé sac et pèlerine pour se rendre au départ de la balade à Roderen (360m), au pied des Vosges entre Thur et Doller. Après un troc d’oranges sous les gouttes, la troupe s’ébranle, parapluie et cape dehors, et traverse Roderen dont le nom provient de « roden » = déboiser en allemand. Eglise de 1858 dont le clocher renferme une des plus anciennes cloches de la région (1383), et passage devant l’ancienne boulangerie de Joseph Hurth, notre membre VTM dont la veuve occupe encore la maison (à 90 ans). Petite grimpette jusqu’à la chapelle Maria auf dem Rain, plaisante avec son crépi tout jaune, malgré la pluie qui l’assombrit quelque peu. Puis commence la grimpette dans le bois pour aboutir sur un grand pré où le vent s’ajoute à l’humidité. Arrivés sur le plateau nous apprécions le calme sous le couvert d’un nouveau sentier botanique puis, sur des chemins à nouveau bien mouillés, nous redescendons vers Bourbach-le-Bas. Dédé nous explique que ce charmant village est le berceau d’Auguste Wicky, maire socialiste de Mulhouse entre 1925 et 1946. Voilà que ça grimpe à nouveau, mais cette fois sans pluie, pour arriver au point culminant de la journée (500m) près le la grande ferme de Rammersmatt. Comme les chemins sont détrempés nous prenons l’option d’aller au centre de Rammersmatt et de redescendre par une petite route, à l’abri de la boue. Nous admirons au passage la nouvelle école aménagée dans une grange attenante à la mairie, ainsi que l’église perchée qui fait bel effet dans ce petit village de 200 habitants. Dernière descente sur le macadam (pour une fois bienvenu), mais en arrivant près de Roderen le tonnerre gronde derrière nous. On se rappelle le dicton alsacien : Wenn’s bletzt un dunnert in der hohla Wald, get’s noch Schnee un werd’s noch kalt, (s’il tonne dans la forêt dépouillée, il fera encore froid et il va neiger) et on se dit : « chouette, nos skieurs vont avoir de la neige ». Mais à peine le dicton remémoré, l’orage se rapproche et une bruyante averse de grêle s’abat sur nous et blanchit le paysage. Un hangar bienvenu nous sert d’abri de fortune. La grêle terminée, nous reprenons la route (toute blanche) et la pluie nous accompagnera jusqu’aux voitures.

Par beau temps c’est une super balade (8km, 250m de montées), mais nous avons eu le grand plaisir de la découverte et de l’air vivifiant.                      ad

30 janvier, Bruebach-Landser, la campagne tout près de Mulhouse

Nous nous retrouvons à 21 marcheurs devant l'église et la mairie de Bruebach, ce village encore très rural de 1000 habitants aux portes de Mulhouse. Le guide Dédé nous montre la fringante mairie, ancien presbytère du 18e siècle, puis l'église qui comporte un clocher avec toit en bâtière et qui renferme une des plus anciennes cloches du Sundgau (1418). Puis nous descendons dans le village pour nous arrêter devant une maison Renaissance de 1574 qui se distingue par son bas-relief en triangle (la Trinité) très bien conservé au-dessus de la porte d'entrée. Il fait doux et presque soleil, la causette bat son plein en suivant le vallon où est installée la prise d'eau du village. Arrivés sur une hauteur, le panorama sur Landser est de toute beauté et la photo de groupe s'impose. Par un chemin creux puis en longeant le collège-lycée Don Bosco nous pénétrons dans Landser, cette ancienne capitale du bas Sundgau dont le bailli administrait 36 villages allant de Saint-Louis à Neuf Brisach. Effectivement la place centrale a belle allure avec ses maisons Renaissance (17e siècle) disposées autour de la fontaine. Un peu plus loin un pigeonnier à colombages attire notre attention, puis c'est l'église du 18e siècle, les maisons cossues du presbytère et de la résidence du bailli (toutes les deux du 18e siècle à la française). Vient ensuite l'ancien monastère, en pleins travaux de reconstruction pour en faire un internat de collège, et dont ne subsistera que l'ancienne chapelle. Le passage devant l'ancien moulin du couvent (avec statue de Don Bosco) complète la visite du très riche patrimoine de cet ancien chef-lieu de canton (jusqu'en 1948 où Sierentz a pris l'ascendant).

Retour dans les champs avec belles vues sur la Forêt Noire, le Jura, et même un coin des Alpes avant que n'arrive la perturbation annoncée. Effectivement à 16h la bruine commence à tomber, mais il fait doux et le retour à Bruebach ne sera qu'une formalité. Après 8km et 150m de montées, nous revenons à nos voitures, non sans avoir admiré au passage d'autres maisons anciennes à colombage. Il n'est même pas 17h et on pourra se préparer sans hâte pour la soirée de projection VTM qui aura lieu le même soir.                                           ad

16 janvier, balade printanière culturelle à Guebwiller

Moins de marche que d'habitude, mais beaucoup de découvertes culturelles pour la balade urbaine de Guebwiller que nous a proposée Françoise Fischesser. Rassemblés au parking (semé de nids de poule) de l'ancienne gare de Guebwiller, les 37 participants, encouragés par l'ambiance printanière (14° et grand soleil), suivent Françoise pour pénétrer dans le parc de l'ancienne Ecole Normale. Perce-neiges et éranthis colorent déjà le gazon de ce très joli parc qui entoure la Neuenbourg, château du XIVe siècle profondément transformé au XVIIIe par les princes-abbés de Murbach pour en faire leur résidence. C'est là, après la cessation de l'Ecole Normale, que vient d'être inauguré en septembre 2019 un Centre d' Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine que, grâce à la perspicacité de Françoise, nous avons pu visiter alors que normalement il est fermé à cette période. Histoire religieuse liée à Murbach, histoire architecturale, industrielle et viticole, l'exposition décline avec réussite tout ce riche patrimoine. Puis, sous la houlette d'une guide locale, nous visitons la collégiale Notre Dame, première église d'Alsace en style néo-classique à la française avec intérieur baroque, construite par les princes-abbés entre 1758 et 1785. Cette imposante collégiale, qui n'a eu droit qu'à un clocher sur deux en 1845, est entourée de plusieurs maisons canoniales, dont celle qui abrite le Musée du Florival. Vient ensuite, pour la moitié du grand groupe, la promenade verte le long de la Lauch, alors que l'autre moitié va visiter une ancienne pharmacie. Arrivés dans le haut de la ville, nous passons successivement à côté des anciens tissages et de l'ancienne fonderie Schlumberger (1920) actuellement transformée en lofts. La villa de la famille de Turckheim puis celle de la famille Bourcart témoignent du prestigieux passé industriel de la cité. Après l'église St Léger (XIIe-XIIIe siècle) et l'Hôtel de Ville, joyau du XVIe siècle avec son oriel, nous arrivons à l'ancienne pharmacie que l'autre groupe a quittée pour entreprendre à son tour la balade urbaine. Dans cette ancienne officine, datant de 1870 et qui a vu le passage de 3 générations d'apothicaires, nous plongeons 100 ans en arrière avec les vieilles balances, les pots et flacons de toutes sortes, les appareils manuels à fabriquer des tubes et des pilules, les tiroirs en bois, les clystères, onguents et siccatifs d'un autre âge. Un vrai musée, expliqué avec passion par son ancienne propriétaire. Puis retour dans la nuit tombante à notre parking. Bref, un excellent après-midi plein de découvertes intéressantes. Grand merci à Françoise notre guide et à Marie Odile la pharmacienne.         ad

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