Jeudi 23 juillet 2020 : Bergheim.

Le soleil est resplendissant pour les 19 VTM qui se rendent à Bergheim. Christian, notre guide, nous emmène par le chemin des remparts. Un petit vent frais nous accompagne dans la montée dans les vignes. Il fait déjà chaud au Carrefour de la Lach. Et nous voilà dans une belle forêt dense de chênes et de châtaigniers. Il y fait bon. Ils dispensent une ombre bénéfique et une fraîcheur salutaire. Francis s’écrie : »Les clameurs se sont tues ! » Oui, ça grimpe et tout le monde se concentre sur son souffle. Arrivés à l’abri du Kochersberg, nous faisons une pause bien méritée. Nous poursuivons toujours en forêt. Ça monte encore vers Thannenkirch. Puis le chemin se transforme : nous descendons en devers dans les tout petits cailloutis de l’arène granitique qui roulent si bien sous les semelles. Il faut être très vigilant. Nous prenons le repas à la Roche du Coucou et repartons vers Thannenkirch où Jean Paul prend une photo devant la mairie qui rappellera la même photo prise 10 ans plus tôt. Cherchez les rides ! Et nous entamons une archi raide descente avec encore des cailloutis, des petites pommes de pins et des cônes d’épicéa. Ça roule, ma poule ! Nous admirons les chevaux de la Maison Forestière de Kuhlaeger. Une dernière montée au rocher Witzigfelsen où nous avons une vue sur le château de Reichenberg. Et nous voilà à une table de restau à Bergheim, pressés de boire une boisson rafraîchissante après avoir parcouru les 16.8km et les 650m de dénivelée positive. Merci Christian et Dolorès (qui aime bien prendre des fausses pistes (elle en rigole d’avance)). A la prochaine.            Christiane H.

 
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Jeudi 16 juillet 2020 :col du Wettstein-lac du Forlet

Le temps est nuageux. Il fait frais. 13 VTM se rendent avec Fernand au col du Wettstein. Nous commençons par nous recueillir au cimetière militaire français du col. Puis nous attaquons la montée vers les Hautes Huttes avec sa chapelle-école-logement d’instituteur (rien que ça). Puis nous passons devant la maison Oberlin érigée par les adeptes des écoles Steiner de toute l’Europe. Au Lac Noir, nous avons une pensée pour les 9 victimes de la catastrophe de 1934. Du lac Noir, nous montons dans le sentier puis nous nous dirigeons vers le lac Forlet. Le chemin est parsemé de rochers. Les Epilobes se dressent le long du chemin. Nous aboutissons au carrefour du Kraywasen où la brume nous submerge. Arrivés au lac Forlet, nous montons au chalet Erichson où une dernière table à l’abri de la pluie sous l’auvent nous accueille. On s’habille, le vent souffle, on a froid. On mange vite. Et on repart pour le lac Vert. De là on entame la descente sur un chemin en pente douce. La bruine tombe toujours en alternance avec des périodes d’accalmie. Nos habits sont mouillés malgré tout. Il y a de grandes et belles fougères autour de nous. Et nous voilà rendus au col du Wettstein. On a fait 16.7km, 19800 pas et 520 de dénivelée positive. Merci Fernand. C’était réussi malgré la météo. A la prochaine.                 Christiane H.

 
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Jeudi 9 juillet 2020 : la Hingrie.

Un beau soleil accueille les 11 VTM et leurs 2 invitées :Evelyne, la sœur de Françoise et Thaïs ,la petite fille deJean-Paul JPM et Joseline. Attention elle a la carte et la boussole : c’est elle qui guide sous la houlette de son Papi JPM. Quelques nuages ornent le ciel. Pour se saluer, c’est le devenu classique coude à coude. On démarre sur un grand chemin en pente douce. C’est agréable. Sous les pas de Thaïs surgit une taupe décédée . Thaïs s’empresse de l’enterrer sous des feuilles mortes dans le caniveau d’évacuation des eaux pluviales. La Pauvre ! Et nous voilà devant la Chapelle de la Jambe de fer inaugurée en 1879. Et voilà que ça monte sec, mais vraiment sec dans les ornières laissées par les machines forestières. On lève les pieds pour enjamber les branches de sapins. Stop ! on boit avec délectation. La montée se poursuit toujours aussi raide, et encore, et encore jusqu’au col de la Hingrie 749m. Il va nous achever, ce JPM ! Mais personne ne se plaint, même Thais ne se plaint pas. Ça y est ! on y est. On boit. « Et ça regrimpe » s’exclame Chantal. Fernand déplace un tronc qui bouche le chemin et Jacques profère « voilà un beau geste barrière » Hahaha ! Les immenses Digitales sont au garde-à-vous. Nous longeons l’ancienne frontière avec les bornes martelées d’un « F » d’un côté et d’un « D » de l’autre côté. On entend Jacques crier : « Papiere ! » Et nous voilà en haut au lieu-dit « les trois Bornes ». Un panneau relate l’action des passeurs de Noirceux et Rombach le franc en 1940. « On peut se poser et manger ici. » dit JPM. Le lieu est magique. Imaginez une belle futaie de sapins et de hêtres dont les branches ondulent sous la brise. Au sol , nous sommes baignés d’ une lumière tamisée avec des taches de lumière qui inondent le sol recouvert d’aiguilles, de fines herbes graciles, de cônes d’épicéas, de feuilles de hêtre desséchées et de grandes frondes de fougères. Le temps de midi se passe ainsi paisiblement. Et nous reprenons la route. Ca ne monte plus. Ouf ! La descente est agréable et douce. Plus loin, nous avons une belle vue sur la vallée. On s’arrête longuement. La descente est très douce. Au détour du chemin, on a une vue sur Urbeis et son clocher à bulbe. Bucolique! Une belle collection de ruches est située face à un châtaigner en fleurs. On entend le sympathique bourdonnement de leurs hôtes. Le bon miel ! on s’en délecte d’avance. Il fait chaud. Heureusement qu’on est à l’abri de la forêt tout le long. Oh ! voilà les voitures ! Alors que disent les compteurs ? 11.86km, 600m de dénivelée. Merci Jean-Paul , Joseline et Thaïs qui a régulièrement annoncé ; « On est là ! » Bravo à elle. Elle promet dans le métier de guide. « On peut prendre un pot chez ma sœur à Fouchy. Elle a une ancienne maison vieille de 200 ans. C’est juste un peu plus bas. Suivez-moi ! » D’accord, toute la troupe suit dans ce beau village si particulier du Pays welsche. Merci Evelyne.  A jeudi prochain.                Christiane H.

 
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Jeudi 2 juillet 2020 : les Lacs Noir et Blanc.
En nous rendant au Lac Noir, on a eu toutes les météos : des nuages, du soleil, de la pluie et de la brume au lac. « Ça promet » se disent les 17 VTM qui s’y rendent. Francis est notre guide du jour. On se salue avec les coudes. Ça crée l’ambiance. On s’équipe avec le sur-sac et l’anorak ou la cape. Et c’est parti vers le Lac Blanc par le sentier Cornélius. Ce sentier est typique du coin avec ses gros cailloux granitiques mouillés. « Attention, ça glisse ! »« Qu’est- ce que cette plante aux fleurs violettes ? » « de la Laitue. « Tu peux goûter. C’est très amer » dis-je. « Goûte ces petites pousses de Fougère. » me dit Jacques. « C’est délicieux ! » dis-je. Nous voilà au Lac Blanc. Le vent agite les rameaux de bouleaux mouillés et nous sommes arrosés en passant en-dessous. Nous passons devant une aire de paint-ball. Et nous voilà sous la ligne de haute tension près de Blancrupt.  : « Quel grésillement ! » « Nous voilà au courant ! » dit Claude. Fernand rajoute : » Nous voilà branchés ! » Ensuite il photographie les Genêts ailés. On se rend au cimetière Duchesne. Ça monte sec. A droite, nous apercevons le refuge Emmaüs où nous sommes déjà allés en hiver. Une pluie fine nous fait nous couvrir. Nous empruntons un étroit sentier bordé de Bruyères et de plants de Myrtilles. « Pas de myrtilles en vue ! dommage ! » Quelqu’un s’écrie « regardez le ciel bleu sur la vallée. » Il est bordé de nuages blancs. Ça monte encore. « Allez, on appuie sur les bâtons. » Nous distinguons les croix du cimetière dans la brume. Nous nous recueillons en souvenir des morts de 1914-18 enterrés ici : 408 Français. Et maintenant nous revenons vers Blancrupt où Francis a réservé de la tourte pour toute la bande. « Ce sera bien agréable de manger chaud par ce temps humide. » pensais-je. On a marché vite , c’est comme si on sentait l’écurie. Comme le self est fermé en été, on est servi à table. On commence avec un apéro maison. C’est là que Anne rappelle à Jean-Paul 2 que c’est leur anniversaire de mariage. « Alors je paie la bouteille de Blanc. » dit-il. On se lâche avec les desserts. « C’est le premier repas du déconfinement. » pensais-je. « C’était très bon ! » Et nous voilà sur le retour vers le lac Noir sur un grand chemin bien large qui nous permet de marcher d’un bon pas. Les Digitales se dressent le long du chemin, droites comme un i. « Dernière photo de groupe au bord du Lac » demande Jean-Paul 2 . « Certains suggèrent « Recule » D’autres s’écrient : « non, ne recule pas » Ça rappelle un incident malheureux. Je demande : « Alors combien de km ? » 5 à 6 VTM brandissent leurs appareils qui indiquent 15km, 400m de dénivelée, 476 kcalories, 70 pas/minute. Voilà vous savez tout. Mais ce n’est pas tout. Je connais le contenu du repas de ce soir chez les VTM : le sandwich de midi et les Pim’s de JP2. Encore quelques blagues au cul des voitures. On a du mal à se quitter. Allez, merci Francis et à la semaine prochaine.
Christiane H.

 
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Jeudi 25 juin 2020 :Le Sudel.
Lorsque nous nous rendons à la Croix Zimmermann au-dessus de Wuenheim, le ciel est radieux. Chouette ! Une belle journée s’annonce. Nous sommes à 13 à nous mettre sous la houlette de Jean-Paul 1 qui nous guide aujourd’hui. On se salue avec le coude et avec le pied. Il y a déjà de l’ambiance. Nous montons en forêt accompagnés par les chants des oiseaux et par le doux bruissement du ruisseau. Les fières Digitales nous saluent au passage et évoquent à Francis des embouts de saxophones. (Je suis sûre qu’il entend leur concert.). Oh ! des orties ! « faut-il vraiment passer par là ? » se demandent tous ceux qui sont en short (5). Les Compagnons rouges acquiescent. Les montées alternent avec des replats. « Mais c’est du fractionné ! » s’écrit Francis. Ça chauffe, ça dégouline, ça essuie ! Du Bouillon blanc avec quelques boutons se dresse entre les marguerites. Et nous voilà à l’abri du Holzwasen 806m ! Nous croisons un autre groupe et des VTTistes. Nous poursuivons par le haut du refuge du Sudel. « Nous sommes au point culminant de la balade. » Ouf ! ça suffit  comme ça ! Et nous voilà rendus à la Chapelle du Sudel ! »Il y en a un qui a perdu la boule ! »dit Fernand en regardant vers…le Grand Ballon. Il est presque midi. On mange. Quelle organisation ! Bravo JPM. Quelle ponctualité ! 2Vtm s’asseyent sur les marches de la chapelle en attendant l’obole. A la fin du repas, ils sont déçus car il n’ont rien reçu. « Avez-vous vu la hêtraie d’altitude qui est toute brune car elle a gelé en mai ?» commente Fernand. Après nous être sustentés, on repart vers le col Amic dans la prairie parsemée de Rhinanthes crêtes de coq. « Quel beau chemin ! » dit Claude. Nous observons une rareté : une Amanite beige a séché et le chapeau s’est fendu et a imité la forme d’un trèfle à 4 feuilles. On admire des Pensées bicolores. Au monument du col Amic, nous nous remémorons ce capitaine Paul Amic mort en 1915. La descente dans les prés fleuris parsemés de Scabieuses est très vivifiante après ce confinement. Ca fait du bien ! Vers les ruines du Hartfelsenschloss (Hardäpfelschlossl, pour Claude (il doit avoir faim), c’est encore les montagnes russes. Tout d’un coup, ça descend sec. Et voilà la Chapelle Sicurani ! Encore une en mémoire du Capitaine Sicurani mort en 1915 ! Ça descend bien ! Et voilà les voitures ! Les Compteurs affichent 12.37km, 762kcal, 5h24, 560m de dénivelée positive. Merci JPM et Joseline. Mais…Il y a un mais ! On ne peut pas faire de bain Kneipp car il n’y a pas d’eau dans le bassin. « Il nous reste les étirements et une bonne binouze pour pouvoir dormir comme un petit Jésus » dit Francis . Salut à tous ! Christiane H.

 
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