Au pied du Hohneck

Cette fois la randonnée démarre en altitude à 1242 m au bord de la route des crêtes. Nous
sommes 12, le sommet du Hohneck se dresse sur notre gauche et nous rejoignons la ligne
de crête toute proche pour ensuite la suivre en direction du Rainkopf. On évolue en plein
vent sur la chaume et il faut se couvrir bien qu'il ne fasse pas vraiment froid.
Les vaches qui paissent par ici en nombre restent insensibles aux caprices de la nature et
nous regardent avec indifférence.
Presque sans s'en apercevoir nous passons tout près de la source de la Moselotte aussi
nommée Fontaine de la Duchesse. Une jolie vue, non sur la Duchesse, mais sur le lac de
la Lande s'offre à nous en contrebas. Nous avançons à bâtons rompus pour atteindre le
petit bois juste avant le Firstmiss et se mettre à l'abri du vent. Certains en profitent pour
faire un arrêt technique ... qui se prolonge. Mais que se passe-t-il ? Nous apercevons une
partie du groupe entrain de rechercher quelque chose. On finit par comprendre que
quelqu'un a laissé ses bâtons quelque part dans la forêt et ne retrouve plus le dit endroit !
C'est l'histoire de la forêt qui cache le bâton ! Heureusement l’œil acéré d'un VTM va les
retrouver rapidement.
Moralité : toujours noter les coordonnées GPS de l'endroit d'un arrêt technique au cas où !
Bon, c'est reparti. Bientôt le sentier devient caillouteux et descend vers le Collet du
Rainkopf (1187m). A noter en passant que le refuge du Rainkopf n'est plus géré par le club
vosgien mulhouse crêtes car le bail emphytéotique (99 ans) qui le liait au Firstmiss a
expiré et n'a pas été renouvelé.
Après avoir traversé le pré Pferrey nous entamons la longue et sportive descente jusqu'au
lac d'Altenweiher. Une petite pause pour la photo, on boit un coup et ça repart en montée
jusqu'à la ferme-auberge du Kastelberg.
C'est l'heure du casse-croûte, on s'installe en terrasse et on profite d'une superbe vue
panoramique sur les crêtes.
Pour finir nous rejoignons le Tagweidle puis suivons le fameux sentier des névés connu
pour son nid d'hirondelles et qui nous offre de belles perspectives sur les Spitzkoepfe et le
Wormspel.
Encore quelques pas et nous voici de retour au pied du Hohneck après 5h de marche,
500 m de dénivelé et 13,5 km parcourus.
Merci Jocelyne et Jean-Paul pour cette belle randonnée de montagne.
A bientôt
JB

Château de Rötteln
Malgrélune ou lautre hésitation pourtrouver le parking, nous nous sommes
retrouvésà17 participants au lieu dit Forhenbuck, petitecolline de la Forêt Noire
entre la vallée de la Kandern et celle de la Wiese, avec une vue magnifique depuis
Lörrach jusquau Jura.
Après un passage dans le Naturshutzgebiet du Mooswald, en empruntant des
«ratschw-ag» propicesàla conviavilité, nous avons découvert les ruines du
château de Rötteln (300mdelong,50mdelargeet50mdehaut).
Puis, après quelques explications de notre guide sur la famille Rötteln
(quiontdonné leurnomàunebranchedelafamilledesOrléanssouslenomdesOrléansRöttelin),
nous avonstraverséle château et repris le chemin du retour pour arriver aux
voituresà17 h 00 précises.
Un grand merci aux participants et, surtout,ànos amis photographes.
Claude & Sylvie ARNOLD


10 octobre, balade montagnarde à Rimbach près Guebwiller

Profitant d’une météo presqu’estivale, 12 VTM se retrouvent sur le parking 300m en aval de Rimbach pour une balade guidée par Jacques Battistella. Dès le départ, un oratoire tout jaune et quelques chevaux nous accueillent. Puis la montée douce vers le Peternit laisse percer les premières couleurs automnales sur fond de ciel tout bleu. Petite pause au Col du Peternit, entre vallée de Rimbach et vallon de Murbach. Une nouvelle montée nous amène au Münsterackerlé (= petit champ du monastère). Là, une sympathique petite cabane en rondins de bois (appelée "fuste", nous apprend Jacques Colom) permet aux randonneurs de s’abriter. Ensuite une nouvelle montée sur un large chemin nous conduit au point culminant du jour (740m) avant de redescendre vers le fond du vallon du Rimbach. Au passage, la belle forêt laisse de temps en temps une échappée romantique sur le village de Rimbach et son église. Au Wustenloch, traversant la route qui monte à la Glashütte, nous empruntons le chemin des Verriers, souvenir des verreries qui existaient dans ce fond de vallée vers 1700 en raison de l’abondance de bois. Puis nouvelle montée sur le versant opposé en direction de Dieffenbach. Dans un coude du chemin, belle vue sur le Grand Ballon, la ferme de la Glashütte et le refuge du Club Vosgien de Soultz. Le restaurant-dancing de Dieffenbach, niché dans son vert vallon, évoque des souvenirs de jeunesse et fonctionne encore toujours les samedis soir et dimanches après-midi. Dernière petite montée avant de descendre sur un large chemin carrossable jusqu’au parking de départ. Super balade montagnarde dans la reposante forêt automnale (8,5km, 300m de montée en plusieurs épisodes). Grand merci à Jacques pour cet itinéraire inédit.    ad


Samedi 30/09/2023 La Napoule

63 VTM se rendent en voiture à la Napoule au village de vacances nommé « le domaine d’Agecroft ».

Dimanche 1 octobre 2023 : rando au départ du Domaine

Claude et Christian nous proposent un circuit au départ de Théoule , commune limitrophe de la Napoule. 53 VTM se rendent au point de rendez-vous.

La semaine dernière, Christian nous a envoyés un lien pour avoir directement sur Google Maps les coordonnées GPS du parking . Il maîtrise l’informatique. C’est appréciable. Ca simplifie amplement les directives au départ. Grand merci à lui.

Le s soleil inonde la plage où nous nous rendons. Depuis le bord de mer , nous photographions le château écossais et les résidences du Domaine d’Agecroft.

Vers la plage de l’Aiguille, nous côtoyons des Lauriers en fleur. Après avoir pris la direction de la Pointe de l’Aiguille , nous attaquons les fameux escaliers de la côte.

Certains VTM grimpent sur le Porphyre rouge brique de la Pointe de l’Aiguille, d’autres descendent à la grotte de Gardanne .
Cette roche volcanique nous accompagnera durant toute notre semaine dans l’Esterel.

Nous déterminons la Salsepareille, l’herbe aux Schtroumpfs, et le chêne- liège. L’Eucalyptus, dont l’écorce se détache en lambeaux, nous tire la révérence avant d’arriver à la statue de Notre Dame d’Afrique. C’est un mémorial imposant en hommage aux civils algériens tués . Du haut de ses 12m, la Vierge nous regarde nous sustenter.

En guise de dessert, nous dégustons quelques Arbouses de couleur orange foncée.

D’un commun accord, nous raccourcissons le temps du déjeuner pour pouvoir être de retour plus tôt afin d’aller nous baigner. Nous poursuivons sur la crête baignée de soleil.
Des Pins fiers, des Inules visqueuses de couleur jaune vif et des Immortelles à odeur de Maggi rythment nos pas.

Arrivés au col de Théoule, nous nous séparons en deux « troupeaux ». Les uns prennent le Ratschwag bien large, les autres un sentier plus bucolique, à l’ombre et rocailleux à souhait.

Plus en aval, les deux groupes se rejoignent pour terminer la balade en admirant du Raisin d’Amérique. La rando s’achève au bout de 8.2km et 200m de dénivelé.

Bonne plage et bonne piscine.
Christiane H.

Lundi 2 octobre 2023 Ile Ste Marguerite et St Honorat.

Nous nous rendons à Cannes pour embarquer sur un double coque qui nous emmène à l’île Ste Marguerite. Certaines VTM, qui marchent à une allure moins soutenue, se rendent à l’île St Honorat .

Le soleil inonde la mer d’huile. Aucune brise, qui nous ferait enfiler un coupe-vent, ne souffle.

Arrivés sur l’île Ste Marguerite, sur un plan de l’île, nous distinguons un chemin de ceinture. Nous l’empruntons.

De grands Volubilis violets attirent notre attention. La Bougainvillée mauve et le Plumbago bleu ciel enserrent la Belle de nuit carmin.

Arrivés au Fort Royal, une photo de groupe, autour du canon en bronze de 1715 et fabriqué à Strasbourg, s’impose. Un Micocoulier lui fait ombrage. Ses fruits bruns seront assemblés pour constituer un chapelet.

Le musée de la prison du Masque de Fer est proche.

Le Pistachier térébinthe aux fruits rouges garnit les bords de l’allée. Les feuilles d’Acanthe nous rappellent les chapiteaux grecs. Figuiers et Oliviers font de l’ombre aux Pittospores de Chine qui constituent les haies de cette région.

Tout d’un coup, une cigale mâle cymbalise pour attirer une dernière fois une femelle.

Nous croisons un cimetière comportant les tombes de soldats morts pendant la guerre de Crimée.

Au loin, nous distinguons une ferme immergée où l’on élève des daurades.

Un four à boulets permet à Gérard de donner des explications complexes.

La vue sur la côte située en face est extraordinaire. Joël nomme les cités de Golfe Juan, puis Juan les pins, puis le Golfe d’Antibes.

Stop : on mange dans une clairière sous l’ombre des Pins. Bon appétit ! Après quelque temps, on entend le chef s’écrier : « le départ est dans cinq minutes ! » Oups ! mon voisin avale son sandwich de travers et dit : « Je n’ai pas fini de manger, moi ! » Je le rassure et lui dit que c’est la blague fétiche du chef .  

Plus tard, il faut quand même repartir car nous voulons nous baigner avant de reprendre le bateau.

Après avoir dépassé l’Ecomusée sous-marin de Cannes, nous rejoignons qui une plage de rochers, qui une plage de galets et qui une plage de sable. Mais se baigner n’est pas aisé avec tous ces galets glissants. Les débris de Posidonies jonchent la plage de sable.

Nous avons parcouru 7.5km.

Les Honorines ont marché 4km et ont commandé un bon repas au restaurant.

Tout le monde est ravi.

Le bateau nous ramène à 15h30 sur la terre ferme.

Bonne fin d’après-midi.
Christiane H.

Mardi 3 octobre 2023 : Pic du Cap Roux :entre rochers et rocailles

De la Pointe de l’Observatoire, nous remontons un large Ratschwag où l’on entend souvent crier : « Vélo » . Arrivés à la Roche st Barthélémy, nous admirons la roche rouge brique. Au col nous avons vue sur la ville d’Agay. Ces hauts pics de porphyre seront notre point de ralliement toute la journée.

Le Mimosa prépare ses fleurs précoces du mois de février. Cette balade est une symphonie de couleurs : le rouge du Porphyre, le bleu turquoise de la mer, l’azur du ciel, le vert des Pins, le vert glauque du Cèdre, le jaune paille des Graminées. Nous nous imprégnons de ce tableau comme les peintres.

Une brise légère caresse de temps en temps notre joue.

« Chut ! Joël veut nous détailler l’histoire géologique de l’Esterel. » Le nom Esterel pourrait provenir des Ligures italiens ou du provençal « stérile » qui signifie que la terre n’est pas facile à cultiver . Le Porphyre, qui constitue l’Esterel ,est d’origine volcanique d’il y a -250 millions d’années à – 300 MA. La plaque africaine rencontre la plaque eurasienne et en sont issus ces volcans dont il ne reste que ces conduits de cheminée qui se dressent devant nous.

Nous poursuivons notre périple et notre regard est attiré par le tracé de la Corniche d’Or que nous avons empruntée pour nous rendre au point de départ.

Au col du Pilon, le groupe se scinde en deux : le groupe 1 va grimper sur le pic, les autres font un tour légèrement plus court.

De là, nous faisons une incursion dans le Maquis impénétrable comportant des arbustes piquants et des arbres plus ou moins vigoureux aux feuilles coriaces adaptées à la sécheresse du pays.

Arrivé au Pic du Cap Roux, le groupe 1 grignote un casse croute roboratif. Ce pic se situe à 453m , point culminant de la balade. Génévriers cades et chênes lièges accompagnent notre descente. Le Ciste de Montpellier s’accroche à nos habits. Et voilà des roches aux formes et aux tailles variables qui se rassemblent pêle-mêle sous nos semelles. Il faut redoubler d’attention pour les franchir.

Une Viorne présente son ombelle de fruits bleus noirs . « Sont–ils comestibles ? » demande Agnès. « Ils sont certainement purgatifs comme les fruits des autres Viornes » répondis-je.

« Regardez dans le bas. On voit les voitures. » remarque Fernand.

Encore des pierriers à franchir ! La marche est pénible. « Heureusement que les bâtons m’aident à garder mon équilibre ! » pensai-je. Claudine est contente d’être arrivée. Des bourrasques ténues d’un vent doux nous rafraîchissent. « Ca fait du bien ! » dit Sylviane.

Henri Claude annonce que la balade avait une longueur de 11km et une dénivelée de 494m. Merci à Christian et à Claude, nos deux guides. A demain.

Christiane H.

Mercredi 4 octobre 2023 : « On marche et on mange »

Le ciel est couvert. Avant le départ, le chef Claude Siegel passe en revue l’aspect vestimentaire de sa troupe car elle va manger dans le restaurant du Golf pour fêter les 10 ans de ces séjours sur la côte.

Alignés par 6, il vérifie si l’on est habillé « sport chic ». Bien sûr Norbert est passé à la loupe. Le chef critique aussi la couleur kaki de la robe de Marie-Françoise. Certaines ont failli devoir changer leurs sandales contre des baskets. Mais bon, leurs sourires enjôleurs et leurs yeux doux ont fait fondre la rigueur du chef. Ouf ! D’aucuns protestent : « Nous , on a faim et on veut être à l’heure au restau. On a 1h30 à marcher. » Il faut bien rigoler quand on a l’occasion. Merci Claude pour ce quart d’heure de détente des zygomatiques.

On descend à la plage dont les murets sont constitués de porphyre . Le sentier sinueux , qui suit la plage ,est bordé de d’arbustes et comporte , bien sûr, des escaliers.

Les poubelles et les toilettes sont recouvertes de vues de la Napoule. L’effet est superbe.

Nous apercevons notre château puis celui de la Napoule, écossais également . Dans le port, les yachts sont pléthores. Dans le ciel, un jet privé se dirige vers l’aérodrome tout proche.


Les immenses Pins parasols ombragent la route. Après avoir longé la Siagne et visité le Parc proche du golf, nous nous rendons à l’Ilôt du golf pour déguster un repas de fête au restaurant nommé « K ».

Les amuse-bouche italiens sont les bienvenus. Nous nous installons aux tables dressées autour d’un olivier vieux de 800 ans spécialement importé d’Espagne. Il donne une ambiance chaleureuse à ce lieu . Le menu est le suivant : Osso bucco à la milanese et risotto au safran et au parmesan. Il ravit nos papilles. Une pana cotta à la pistache et son givré de chocolat termine ce repas de roi qui honore ce 10ème séjour. Les vins de Provence et d’Alsace sont appréciés.

La Reine-mère chante son long florilège de chansons pastichées. Quelle mémoire , Monique! Encore bravo !

Mais Dany a une question existentielle : « Comment est-ce qu’on rentre ? en tapis volant ? »

« Mes bâtons me manquent pour ne pas tituber après avoir bu ces bons vins » me dis-je.

En tout cas, le retour se fait à pied. Les uns empruntent le même trajet qu’à l’aller, les 8 autres passent par le San Peyre 131m. Au sommet, Alex demande : «  Comment est-ce qu’on rentre ? » Michèle répond : « en deltaplane »

Merci à nos guides pour ce bon choix de restaurant.
Bonne après-midi.
Christiane H.

Jeudi 5 octobre 2023 : Cap d’Antibes

A 7h15, ce matin, l’oiseau fait ses trilles. Le ciel rosit à peine. Le Plumbago bleu layette du château nous souhaite la bienvenue. Une belle journée s’annonce. Le personnel s’affaire. Un homme de ménage pose l’aspirateur dans la voiture électrique. Une jeune femme apporte les mets du petit déjeuner. Une tourterelle chante « Bon appétit ».

En avant pour le Cap d’Antibes ! Il faut une heure en voiture. Rendez-vous au phare de Garoupe. Espérons que les GPS ne nous lâchent pas.

10h arrivée au phare. Nous admirons la vue sur Cannes et Antibes.

Devant la Chapelle, nous nous recueillons. Christian annonce : « c’est parti ! » En premier, nous allons à la découverte des belles propriétés. Puis voilà la plage avec ses rangées de transats inoccupés.

On croise le groupe 2 garé sur un parking. En bord de mer, sur le sentier du littoral, nous découvrons un tapis de Cristes marines fixées entre les interstices des rochers. Des Pistachiers nous présentent leurs tous petites baies rouges. Des Luzernes arborescentes poussent près du sentier.

Des rochers blanchâtres de calcaire ponctuent ce sentier parsemé de rochers de toutes tailles. Une fois de plus, il faut redoubler de vigilance pour marcher. Voilà le charme de ce sentier qui ne choisit pas la rectitude. D’ailleurs beaucoup de promeneurs l’empruntent.

L’ombre est très rare mais nos guides ont déniché une place sous les Pins assez grande pour accueillir notre groupe. Nous bénéficions même d’une vue sur la mer qui baigne nos pieds. C’est une place paradisiaque. Les deux groupes ont apprécié.
Les Cristes jaune verdâtre nous apportent une touche colorée tandis que deux voiliers naviguent au loin.

Au fond on distingue le Cap Roux qui surplombe l’île Ste Marguerite à l’avant plan.

A la plage de la Croupatassière, la mer érode avec insistance la roche calcaire ainsi que le fer de la rambarde du sentier. Elle creuse, elle ronge, elle attaque tout à la base.

Le retour se fait par l’intérieur de la presqu’île. Nous poursuivons le concours de la plus belle propriété et revenons par le village de Garoupe.

Certains trouvent une place à la terrasse pour se rafraîchir tandis que d’autres, dépités, n’en trouvent pas. La seule alternative est de retourner au domaine d’Agecroft. Et là , Gérard annonce aux occupants de la voiture : « 17h30 rendez-vous au bar . Je paie la tournée. »

Merci à nos deux guides pour ces 8km et ces 80m de dénivelé.

La balade était dépaysante. Bonne soirée

Christiane H.

Vendredi 6 octobre 2023 : le Rocher des Monges .

Il est 6h45. Le phare de St Honorat arrose la mer de son éclat. Il fait encore nuit. Un oiseau pépie avec conviction. Un petit bateau muni de sa lumière de navigation avance sur l’eau. Je distingue deux sillons rectilignes en forme de « V » à l’arrière de l’esquif. La côte est silencieuse. Seul un véhicule avance sur la corniche éclairée. Des lumières rouges, orangées, jaunes et même vertes se reflètent dans l’eau. Dans la colline, les fenêtres des cabanons et des villas s’éveillent. Le drapeau d’Agecroft flotte au vent. Les lampadaires du Domaine s’éteignent. Les nuages bleu gris moutonnent dans le ciel qui se teinte de rose. Une dernière étoile scintille. On entend les « Bonjour » résonner dans la salle à manger. Un café fumant sur le plateau, la discussion entre amis va bon train. A table sur la terrasse, je guette le rougeoiement de la mer. Un oiseau s’envole au large. La dernière journée commence bien.

9hRendez-vous au parking pour aller remonter la vallée arborée de la Rague ponctuée de rochers rouges. Au loin, la brume s’accroche à une colline.
Les Pins abritent un sentier étroit comportant de hautes marches. Des Cynorhodons nous font rêver à une certaine confiture. Un splendide Ratschwag nous tend les bras. En fait c’est une piste pour les pompiers. Sous le chêne vert s’abrite la Salsepareille munie de fleurs blanches. Nous nous dirigeons vers le Rocher des Monges. La roche, tantôt ocre, tantôt pourpre comporte des fissures verticales. La brume du sommet s’est dissipée. Le soleil apparaît de derrière un nuage. Des VTT dévalent la pente.

Nous avons une vue sur St Honorat et empruntons la piste de la Californie qui est destinée aux pompiers. D’ailleurs nous arrivons à un réservoir enterré. Puis nous entamons une descente très rocailleuse. La Bruyère arborescente et l’Inule au cœur d’or égaient notre descente. Nous arrivons à une deuxième citerne.
Là le groupe se scinde en deux. Le premier groupe monte au Rocher, le deuxième poursuit à niveau puis redescend au château.

En montant dans la rocaille, le premier groupe profite d’une vue sur la côte où l’on voit la statue imposante de Notre Dame d’Afrique.

Arrivé au Rocher des Monges haut de 4m, la troupe l’escalade et certains s’y installent pour le repas. La vue sur Agecroft, la Rague, le Golf, l’aérodrome et Cannes est splendide. La descente est rocailleuse à souhait.

J-Pierre veut se délecter d’Arbouses mais elles sont sèches, archi-sèches. La forêt d’Eucalyptus retient notre attention. Nous redescendons la piste des Mineurs bordée de fières Agaves. Au port de Théoule, nous découvrons le troisième château écossais de cet endroit. Dépaysant !
La balade était longue de 9km et les montées étaient de 400m.

Bonne fin d’après-midi.
Christiane H.

   

 

Montage La Napoule fait par Elisabeth           https://youtu.be/U0Q3OFCWh30

 

Forêt Reculée de Soultz

Il fait un peu frais ce matin lorsque nous retrouvons notre guide Françoise sur le parking
du parcours sportif de Wuenheim. C'est à 12 que nous entamons notre randonnée du jour
en admirant sur notre droite le Gros Chêne, un très vieil arbre remarquable. La piste
descend vers le Wuenheimerbach que nous remontons par sa rive gauche jusqu'à la croix
Zimmermann. Puis après une petite pause nous empruntons le sentier qui grimpe dans la
forêt le long du Kaltenbach, qui porte bien son nom, vers le Kohlschlag. Il y a très peu
d'eau et la cascade est à sec. Le terrain assez tourmenté laisse voir plusieurs grottes ainsi
que quelques vestiges, notamment les bassines en béton recouvertes de mousse, qui
servaient de lavoir aux soldats allemands pendant la grande guerre.
On continue de grimper et nous voilà déjà devant la ferme du Kohlschlag. Le col Amic
(828m), juste au-dessus, est vite atteint et la vue sur la plaine d'Alsace s'offre à nos yeux,
splendide. Ici le terrain est dégagé et l'on apprécie la douce chaleur des rayons du soleil.
Encore une petite montée, à nouveau dans les bois, et nous atteignons l'endroit idéal pour
un pic-nic au soleil à savoir le Firstacker (955m).
Après la pause, une petite visite à la chapelle du Sudel s'impose puis nous suivons l'arête
boisée et c'est la descente sur le Holtzwasen (809m). Le chemin forestier se poursuit
jusqu'à la Maison de repos Ste Anne et enfin Thierenbach où nous avons l'opportunité de
nous rafraîchir en terrasse aux Violettes en toute convivialité. Au final une dernière petite
montée nous ramène à notre point de départ.
Un grand merci à Françoise pour cette belle balade automnale.
JB

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