9 janvier, circuit des 3 mairies Dietwiller-Schlierbach-Landser

Après les douceurs et les pluies de décembre et début janvier, l’hiver est venu en force, et c’est sous -3 degrés et une petite bise que pas moins de 30 VTM se retrouvent à la mairie de Dietwiller. Sous la direction avisée de Claude et Sylvie Arnold, les régionaux de l’étape, nous démarrons un circuit initié par les 3 municipalités de Dietwiller-Schlierbach et Landser pour découvrir les 3 villages. Après être montés en zig-zagant le sentier des écoliers, nous arrivons à la vieille tour-clocher de Dietwiller (12e siècle) et son imposant tilleul de la liberté (1789). Un chemin de champ nous amène ensuite à Schlierbach et son église avec le clocher du 16e siècle et la méridienne qui servait à déterminer l’heure de midi par le soleil. Après plusieurs belles maisons à colombage, une grande fontaine retient l’attention dans le bas du village. Remontée dans les nouveaux quartiers de Schlierbach pour arriver sur un chemin de crête où la vue est très étendue sur les villages environnants : Landser, Bruebach, Eschentzwiller, Habsheim, Steinbrunn. Puis descente à Landser où nous admirons les vieilles et riches maisons Renaissance, tout comme la fontaine centrale de 1661 de cet ancien chef-lieu d'arrondissement. Alors qu'il se met à neiger, le retour commence dans les champs avant de traverser les maisons et petits immeubles du grand lotissement Chalendon de Landser. Il ne nous reste plus qu’à revenir tranquillement à la mairie de Dietwiller. Le chemin est certes plat, mais les flaques d’eau gelées réservent plusieurs glissades et chutes heureusement bénignes. Intéressante balade hivernale (8,6km, 120m de montées), et nous n’avons même pas trop souffert du froid. Mille mercis à Sylvie et Claude pour toutes les explications sur ce parcours plaisant et inédit.   ad

Les sorties nature

30 décembre, lumineuse découverte des oiseaux hivernant au bord de l'Ill à Mulhouse

Pour terminer l’année 2023, Jean le guide et la météo douce et ensoleillée ont offert aux 12 participants un festival matinal d’oiseaux hivernants. Dès le départ au bord de l’Ill, près du champ de foire de Dornach, un grand nombre d’oiseaux d’eau se miroitent dans le canal de l’Ill qui commence ici : foule de foulques, quelques poules d’eau, des canards colverts, des morillons, des harles bièvre tout blanc et noir, etc. Après la nouvelle passerelle des Cigognes qui remplace depuis peu le pont de la SACM vers l’ancien dépôt de bois, le quai des Pêcheurs nous offre d'un côté un mur savamment peint de street art, de l'autre une vue sur un tronc fraichement écorcé par un castor. Nous passons ensuite sous le pont « mille pattes » construit dans les années 1835 pour le premier chemin de fer de l’Est de la France entre Thann et Mulhouse. Jean nous montre la séparation entre l’ancienne Ill, qui s’engouffre dans la SACM, et le canal de décharge des hautes eaux de l’Ill, appelé aujourd’hui canal de l’Ill et datant de 1846. Un peu plus loin, au bord de l’Ill qui vient de traverser tout le Sundgau, nous découvrons tour à tour un magnifique martin-pêcheur avec ses étincelantes couleurs bleue et orange, puis des sarcelles d’hiver dont le mâle très coloré est un des plus beaux canards à voir chez nous. Du côté des arbres de la rive, nous observons un nid d’écureuil perché. Nous regardons aussi avec intérêt rouge gorge, verdier, troglodyte, mésange, tarin des aulnes, pic épeiche, bergeronnette grise et des ruisseaux, etc, tout en nous régalant de quelques bredalas (merci de l’attention !). Sur le pont chinois, qui doit sa forme élevée aux régates de voiliers prévues par ses concepteurs, nous découvrons avec grand plaisir deux rares râles d’eau et pouvons à nouveau longuement observer 2 martins pêcheurs, ainsi que des grands cormorans, des ouettes d’Egypte et toujours les majestueux cygnes avec leur progéniture presqu’adulte. Quel plaisir cette température douce pour la saison (10°) et cette luminosité presque printanière. Merci Jean pour cette matinée pleine de satisfactions (plus de 30 espèces observées), et à l’année prochaine ! NB. Ce circuit de 2,5 km est décrit dans un fascicule de M2A, avec carte et points d’intérêt (voir www.mulhouse-alsace.fr/mobilites/randonnees- pedestres) AD

19 décembre, frisquette et intéressante découverte de Bourtzwiller

Une promenade à Bourtzwiller n’est à priori pas des plus séduisantes, mais le circuit de découverte (8,5km) balisé par le Club Vosgien de Mulhouse et Crêtes prouve le contraire. Les 21 participants à cette dernière balade de l’année n’ont pas regretté le déplacement. D’abord, partant de la Place du Rattachement (de Bourtzwiller à Mulhouse en 1947), nous pénétrons dans l’église St Antoine pour admirer la crèche géante, une des plus grandes d’Alsace. Elle date du Couvent des Franciscains attenant il y a une centaine d'années et est montée chaque Noël par des bénévoles. Puis, sur le côté de l’église, un monument moins souriant nous rappelle le drame du 15 août 1914 où 6 civils ont été abattus par les soldats allemands, et plus de 50 maisons incendiées. Prochaines curiosités, le calme lotissement SNCF de 1947, puis les lotissements de maisons individuelles des années 50-60 et pour terminer le passage devant le récent lotissement Aviatik, souvenir d'une usine d'aviation en ce lieu à l'ère des pionniers de 1909 à 1914. Nous arrivons à la Doller que nous longeons sur la verte piste cyclable jusqu’à la limite d’Illzach, tout en découvrant le nouvel Eco-quartier récemment construit à la place de l’ancienne cité Brossolette (420 logements des années 60). Après la traversée d’un premier petit bois, arrivée près du Cimetière Nord où les tombes sont encore bien fleuries. Un 2e bois nous fait découvrir une ancienne borne (1760) de la République de Mulhouse, sur la limite avec le ban de Kingersheim. Nous zig-zagons ensuite dans de petites rues pour arriver près de la station de tram des Châtaigniers. Nouvelle entrée dans une forêt où la « promenade verte » de Kingersheim nous fait longer le sinueux Dollerbaechlein. Là c’est presque bucolique, en tous cas inattendu si près de Mulhouse. De retour dans les rues de Bourtzwiller, nous apprenons que la coquette Cité Loucheur a été construite en 1933 grâce à des mesures sociales d’accession à la propriété du ministre Loucheur. Un peu plus loin le nom du nouvel ensemble immobilier « Cap Cornely » rappelle un motif de broderie de l’ancienne fabrique de rideaux Bel Air située en ce lieu. Et à 17h sonnantes, alors que la nuit tombe, nous revenons à l’église St Antoine. Rafraichissante (5° et petit vent insistant) mais intéressante balade dans un quartier de Muhouse peu connu pour ses espaces naturels. Bonnes fêtes à tous et à l’année prochaine.    ad

 

5 décembre, Altkirch féérique

Avec la période d’avant Noël, les attraits ne manquent pas. C’est ainsi que Jean Pierre et Colette Ditner nous ont fait découvrir la Forêt Enchantée à Altkirch. Partis à 17 marcheurs malgré la météo menaçante, nous gravissons les escaliers pour arriver aux anciennes fortifications. Une tour du mur d’enceinte avec meurtrières et arbalétrières  est encore bien conservée, et à côté un mur graffé de vaches nous rappelle que nous sommes ici dans la capitale du rural Sundgau. Dans la vieille ville, Jean Pierre nous fait découvrir nombre de joyaux anciens dont la porte de Belfort du 13e siècle, au pied de laquelle est posée une stèle Vaulthier, souvenir du front de 1918. Puis nous nous dirigeons vers l’hôpital St Morand où le cimetière retient notre attention avec son monument commémorant la guerre de 1870.  L’ancien portail de l’hôpital nous révèle que celui-ci a été construit en 1752 dans les bâtiments de l’ancien prieuré. Nous gravissons ensuite un chemin forestier où les dernières couleurs d’automne seraient à la fête avec un rayon de soleil, mais aujourd’hui la tendance est plutôt à la grisaille. En sortant de la forêt sur le haut de la colline c’est même un petit crachin qui nous accueille. Nous revenons vers Altkirch par la bourgeoise colline du Roggenberg avant de plonger vers le centre-ville en admirant l’uniformité des toits du vieux bourg. Dans les rues illuminées c’est d’abord la découverte des maisons anciennes dont celle de la pomme avec son oriel du 16e siècle. Vient ensuite le clou de la sortie, la féérie de la Forêt Enchantée que la nuit met en lumière. Vraiment un plaisir des yeux, cette évocation des contes et légendes sundgauviens à travers des décors, personnages et animaux magiquement éclairés. Nous déambulons avec grand plaisir dans ces cheminements surnaturels, avant de conclure sur le parvis de l’église éclairée par un très joli bioptique d'une bergère devenue princesse. Grand merci à nos guides pour cet enchantement qui a fait oublier l’humidité et le froid de la dernière demi-heure. ad

28 novembre, forêt d’automne et contes de Noël à Gildwiller

Encore une fois nous avons échappé à la pluie, après une matinée humide, mais ne dit-on pas que la pluie du matin n’arrête pas le pèlerin ? Toujours est-il que 25 VTM se retrouvent à Gildwiller. La guide Edwige nous annonce qu’elle s’attachera surtout à la forêt et la nature, ainsi qu’aux traces de la guerre 1914-18 dans la campagne. Nous sommes ici du côté français du front tout proche, et les traces sont plus rares que du côté allemand. Passant d’abord sur un chemin où circulait pendant la grande guerre un chemin de fer à voie étroite (60cm), Edwige nous donne force détails sur ce mode de transport. Christiane prolonge les explications par de mignons contes de Noël régionaux et nous apprécions. Puis, à travers la forêt aux couleurs encore bien cuivrées, nous arrivons sur une ancienne voie romaine qui elle aussi était une voie ferrée étroite pendant la guerre. Il faut dire qu’ici la forêt est grande et offrait un abri bienvenu à la troupe. Evitant un tronçon trop boueux du sentier de la mémoire, nous marchons sur des chemins bien entretenus et arrivons à un fortin, un des rares vestiges français. La guide nous montre combien les cimes de certains hêtres sont morts, attaqués par la maladie. En dernier, nous entrons dans un très grand verger au bord du village de Gildwiller. Là, à côté de dizaines d’arbres fruitiers, s’étire un petit vignoble conservatoire planté en 1999 et symbolisant le rôle primordial qu’avait jadis la vigne dans le Sundgau. Photo de groupe, passage devant un poirier centenaire, et nous retournons à la nuit tombante dans Gildwiller, tous très contents de cette après-midi sans pluie et pleine de découvertes intéressantes. Merci beaucoup Edwige pour toutes les explications.   ad

 

 

 




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