Superbe weekend d’observation de la migration des grues cendrées au lac du Der orchestré par les bons soins de Jean. Départ en mini bus de Mulhouse aux aurores sous une pluie battante afin de rejoindre en début d’après-midi les rives agitées du lac du Der sur le site de la presqu’ile de Champaubert(1).

Le lac du Der, bassin artificiel de 4800 ha, a été créé en 1974 afin de limiter les crues qui menaçaient la ville de Paris.  Il fait, ainsi que les étangs d’Outines et d’Arrigny, partie de la Champagne humide, plus grande zone Ramsar du territoire métropolitain.  Lieu d’exception classé en RNCFS et intégré au réseau Natura 2000, il offre quiétude et nourriture à une faune riche et variée.  270 espèces d’oiseaux sédentaires ou migrateurs peuvent y être observées.  Près de 250 000 grues et 4000 oies sauvages y font halte chaque année durant la migration des pays nordiques vers les contrées plus clémentes du centre et sud de l’Europe. 

Premier arrêt à l’observatoire et sur la presqu’ile afin d’y découvrir moult oiseaux de passage dont une importante population d’oies cendrées, de vanneaux huppés sautillants et de sarcelles d’hiver.

Quelques courlis cendrés, grèbes huppés, colverts et cormorans viennent également égayer ce joyeux tableau de ripailles.

Les grues cendrées se nourrissent durant la journée dans les champs avoisinants et rejoignent au crépuscule le lac pour y passer la nuit à l’abri notamment des renards.

Le spectacle des arrivées successives des grues en bataillons en V est saisissant.  Nous les observons s’installer et reprenons doucement le chemin du gite au fur et à mesure que les chants entêtants des grues se font murmures. 

La région offre également de bien beaux monuments dont de nombreuses églises d’architecture champenoise que l’on peut visiter à toute heure.  Une petite halte nocturne s’impose.

Des images fabuleuses plein les mirettes, nous rejoignons le gite pour un repas de produits du pays fort bienvenu et concocté par notre charmant aubergiste de la ferme du Bocage.

Une soirée photos orchestrée par Gilles avec les contributions de plusieurs convives complète cette bien belle journée.   Il est l’heure de tomber dans les bras de Morphée avant un réveil aux aurores.

6h:00 les premières têtes ébouriffées font leur apparition et en deux temps deux mouvements, la joyeuse petite troupe se retrouve dans les deux mini-bus pour aller voir le départ des grues cendrées de leur lieu de remise à leur lieu de nourrissage. 

Tout est de mise pour contrer le froid glacial, doubles chaussettes, triples polaires… 

Nous nous mettons en place sur notre deuxième lieu d’observation (2) sur le site de Chantecoq, fort mal nommé d’ailleurs car ce sont les grues qui annonceront par leurs chants de vol le lever du soleil.

Le soleil fait doucement son apparition, les grues se réveillent et prennent progressivement leur envol vers de juteux pâturages.

Oies, sarcelles d’hiver, grande aigrette, hérons, colverts font également leur show en ce petit matin frisquet mais un groupe de canards souchets fait la vedette et se joue des photographes en plongeant à chaque prise.

Après près de 2 heures de spectacle, nous rejoignons le gite pour un petit déjeuner bien mérité avant de visiter d’autres magnifiques églises et de reprendre le chemin du sud de la région grand Est.

Pour clore en beauté ce magnifique weekend, nous saluons au passage un couple de grues et leur juvénile.  Ceci n’est qu’un au revoir.

21-28 octobre, séjour à St Jean Cap Ferrat

Pour la 5e année consécutive, Claude Siegel et Christian Rebert ont organisé un séjour de randonnée VTM sur la Côte d'Azur. Cette année, c'est St Jean Cap Ferrat, près de Nice, qui a été choisi et a réuni pas moins de 50 membres. Hôtel très confortable et météo estivale pendant toute la semaine, tout était réuni pour randonner dans les meilleures conditions. Chaque jour un nouveau circuit a permis de découvrir la côte entre Nice et Menton, mais aussi les abruptes falaises qui dominent la "grande bleue". Centaines de marches à Villefranche, vue époustouflante à la Tête du Chien, rude montée dans les couleurs automnales à Ste Agnès, bleu d'azur au Cap Ferrat, encore plein d'escaliers aux villages perchés de Roquebrune et à Eze, la semaine a été bien remplie et a mis à rude épreuve les articulations !

Grand merci aux guides et à tous les marcheurs qui ont découvert cette superbe région dans la bonne humeur.

Séjour à Saint jean Cap Ferrat à côté de Nice Du 21 au 28 octobre 2017.

Les 50 participants de ce séjour rapporteront de nombreux souvenirs. Je vais vous en relater quelques uns. Certains se sont exclamés : « Que de marches » pour monter au fort le 1er jour et ainsi que  le jeudi. 802 marches  le dimanche, 600 marches  le jeudi.  C’est un pays de marches ! D’autres se rappellent la vue grandiose depuis la Tête du Chien sur Monte Carlo avec son palais, son musée océanographique, ses buildings, ses ports, son circuit. D’autres rêveront longtemps de l’hôtel  club avec ses chambres rénovées et son parc planté de grands arbres très bien entretenus. Pour d’autres, c’est la vue de la salle à manger sur le soleil levant au-dessus de la mer juste en face de la salle qui leur restera en mémoire. . Les unes ont plébiscité la piscine bien agréable au soleil couchant alors que certains ont fait une partie de boules sur un sol inégal où les boules allaient n’importe où mais pas là où on voulait. Zut ! alors ! Certaines ont angoissé en allant à Sainte Agnès car elles ont cru être les seules à s’être trompé . Elles se voyaient déjà avoir perdu le groupe pour la journée .  Mais rassurez-vous ! Tout le monde s’est trompé et il n’y a même pas eu de retard au restaurant où nous avons mangé à midi. Ca c’est de l’organisation ! Bravo aux guides .Certains se léchent encore les babines après avoir dégusté la bonne Daube au restaurant le Righi à Sainte Agnès. Certaines d’entre nous rêvent de pouvoir  résider à la villa Rothschild . Est-ce pour sa porcelaine ou ses jardins ? Je sais ce qu’ il faut faire pour l’acquérir. Il faut jouer au Casino comme Béatrice de Rothschild. D’autres se remémoreront longtemps le sentier du littoral avec ses plages, ses goélands , ses posidonies, ses bâteaux . Ah ! la Côte d’Azur est bien belle en cette saison !Certains ont à nouveau apprécié les marches pour gravir les 250m de dénivelé qui ont mené au château de Roquebrune. C’est vraiment un pays de marches. D’autres ont admiré la vue sur Monaco et environs . Ils ne s’en lassent pas. Certaines, ayant casse-croûté à Roquebrune au bord de la mer , les pieds dans l’eau se sont remémorées le pique –nique à la Tête du Chien , les pieds dans le vide avec vue sur Monaco. Sacré parcours en une semaine. D’autres se souviendront longtemps de toutes ces belles vues sur la côte niçoise, monégasque et italienne ainsi que l’intérieur du pays avec le Mercantour. D’autres auront apprécié en plus des randonnées le côté culturel et la découverte du patrimoine provençal. Tous se souviendront des Guides Claude et Christian et de leurs épouses Denise et Suzanne qui leur ont concocté ce beau séjour. Merci à eux et à la prochaine à Saint Cyr sur mer.
Christiane H.

Dimanche 22 octobre 2017 : Que de marches !

Bonjour la cöte d’Azur !Un beau soleil nous accompagne à la table du petit déjeuner. « Rendez-vous à 9h30 tapantes », nous dit Claude Siegel, notre guide attitré. Les 47 participants à la sortie s’activent. Il faut faire bonne figure ,au moins le premier jour et être à l’heure. « Viennent ceux qui font le grand tour ainsi que ceux qui font le petit tour. Ces derniers nous quitteront à Villefranche sur mer. »« On dirait une transhumance »dit Raymond en voyant la colonne s’étirer. « Il manque les cloches » dis-je. « Vous voyez le fort là-haut . On y va par les escaliers. » La vue sur la rade de Villefranche est magnifique. « Ca vaut le coup d’avoir escaladé tous ces escaliers » dit Gérard. Au chemin de la Madone noire , le sentier part à l’horizontale. « Ouf, plus d’escaliers ! » « pour le moment !»  répondis-je. La vue donne sur la rade. Au fait, quand est-ce une rade et quand est-ce une baie ? Une rade est si profonde qu’elle peut accueillir de gros bateaux militaires notamment. Les bougainvillées sont encore en fleurs. C’est beau. Nous atteignons la basse corniche. C’est le moment de faire les courses pour le pique nique. « Rendez-vous à 11h15 à l’église. » C’est la fin de la messe. Elle a été célébrée en hommage aux chasseurs alpins qui sortent en cortège fiers de porter le grand béret. « Et voilà les escaliers. » « « Allez !on attaque »dis-je. Et Christian annonce à l’arrivée qu’on a gravi 802 marches. » « waouh ! on l’a fait »dit Bernadette. Et maintenant visitons l’église Notre Dame de l’Espérance avec ses magnifiques vitraux. Je pense que c’est une église polonaise. Ensuite on monte au Fort. En-haut Christian annonce que c’est comme si on avait monté 57 étages. Rien que ça ! Il est midi. On se pose en face de la ville de Nice qui se situe à nos pieds pour casse-croûter. Le lieu vaut bien un 4 étoiles  tellement la vue est belle. Joël nous commente le paysage de Nice tant sur le plan géographique qu’historique. . Voilà la promenade des Anglais, le vieux port, le vieux Nice, la baie des  Anges, l’aéroport. . On voit jusqu’à Mandelieu. Nous recherchons des descendants des Phocéens qui ont créé la ville de Nice. Mais pas de chance d’en trouver. Ca date. Et maintenant on entame la descente. Y aura-t-il autant d’escaliers ? Non,seulement  la moitié . « Et maintenant vous pouvez faire du shopping à Villefranche ou rentrer en longeant la plage »nous indique Claude . Et Christian annonce 250m de dénivelé. Merci les guides.                                                                  Christiane H.


Lundi 23 octobre 2017 : la Tête du Chien

9h départ. On se groupe dans les voitures pour nous rendre au pied de la Tête du Chien. Et bien sûr on commence par des marches, mais inégales cette fois-ci. On apprécie le soleil qui chauffe déjà. « De temps en temps , on s’arrête pour voir et pour boire. »dit quelqu’un. « Ca nous change de l’argile du Sundgau » dit François à Claudine.  IL faut dire qu’on marche sur des cailloux et des rochers calcaires. La vue est magnifique sur la presqu’île de St Jean Cap Ferrat ainsi que jusqu’à St Tropez ainsi que le Mercantour. « La lumière sur la mer a déjà changé »dit quelqu’un. Nous arrivons au sommet de la Tête du Chien où nous rencontrons Jean-Claude avec ses 4 femmes . Ils sont  montés en voiture. Là des caméras actionnées par des jeunes gens s’activent non pas autour de nos 4 pin-up mais autour de 3 voitures anglaises rouges. « Suivez-moi, on va sur le lieu du pique nique »dit Claude « Il y a une de ces vues. » Effectivement la vue sur Monaco avec son port nautique est renversante. Joël et Claude décrivent le paysage, les limites de la principauté avec son palais, son musée océanographique , ses buildings, son stade couvert, et son circuit. Je décerne 5 étoiles à ce lieu de pique nique. Claude sort ses jumelles pour voir le Prince Albert. Pas de chance ! Il n’est pas de sortie ! Nous voyons le Rocher de Monaco. La ville ne s’est développée qu’aprè la 1ère guerre mondiale puis dans les années soixante. La vue porte jusqu’à l’Italie. « Mais on ne voit pas la Corse qui n’est qu’à 170km. » dit Joël. La descente est un peu plus scabreuse. « Cette sortie est inoubliable » dit François. « pour moi, elle est extra-ordinaire » dit Christiane Fonné « Je suis bien d’accord » dit Denise. «  Tout Monte Carlo à nos pieds, c’est grandiose » dis-je. La descente alterne avec quelques montées .  Et nous voilà rendus aux voitures. Le GPS de Yves annonce 6.2km , altitude maximale 556m, dénivelée 315m, 4h de marche effective. Ce fut encore une belle rando . Merci les guides.
Christiane H.

Mardi 24 octobre 2017 :C’était la panique pour rejoindre Saint Agnès et le restaurant. 

« On va à Sainte Agnès. Rendez-vous au péage Sospel direction Menton. »précise Claude. Toute la caravane s’ébranle. « Mais on a la mer à gauche. On devrait l’avoir à droite. Il y a quelque chose qui ne va pas. » dit Robert qui est le chauffeur. « Regarde Jean-Pierre qui roule devant . Ils prennent la sortie vers Nice. »  dit Nicole. « Eh ben, voilà , on s’est trompé. On a suivi Jean-Pierre et Sylvia bêtement. » « Allez, demi-tour. Il faut prendre la direction de Menton. » Je téléphone à Denise, la femme du chef. « Allo, on s’est trompé »dis-je. « Nous aussi »répond Denise. Finalement on arrive à trouver le parking où on arrive à caser les 11 voitures au millimètre près. . Soudain mon téléphone sonne : « Ici, c’est Gérard avec François Vogt. On a 20 minutes de retard . On s’est trompé. » « Ah bon, vous aussi !OK je préviens le chef. On vous attend. » Les voilà. Ils occupent la dernière place de parking en bordure de route.. Il faut dire que pour garer 11 voitures sur 3 parkings minuscules, il faut s’organiser. « On peut y aller ? »demande le chef. « On y va » et c’est à chacun de narrer les péripéties de ce voyage qui a duré 1 heure environ.  En fait, tout le monde s’est trompé car il n’y avait pas de bretelle pour aller à Menton. C’est pour ça que tout le monde s’est retrouvé à Nice. Il y en a même qui ont demandé à la Police le chemin et les policiers les ont escorté jusqu’à l’entrée de l’autoroute. Pas mal ! je crois que c’était Christiane Fonné qui était au volant de la voiture de François. Chantal était assise à côté d’elle. Je comprends que la police se soit décarcassée pour ces 2 pin-up. Mesdames, vous pouvez encore croire en votre charme. Allez, on pousse sur les bâtons . Ca monte. Deux chiens, derrière une clôture, aboient au passage de notre caravane. Eh bien, ils ont fort à faire pour aboyer après chacun des 41 participants. « Oh, mais on descend » « C’est pour mieux monter ! »On a 500m de dénivelée à faire pour arriver au restaurant. Alors suivons le conseil de Denise : il faut monter régulièrement et ne pas s’arrêter. Et nous voilà rendus au restaurant le Righi où nous attend la Daube. Nous rejoignons les 9 personnes qui sont venues directement en voiture au restaurant. La Daube aux penne était délicieuse . La vue depuis la terrasse du restaurant est époustouflante. On a vue sur  Menton et toute la côte. Après le repas, il nous faut encore monter de 110 m de dénivelée pour admirer le château. Allons-y gaiement ! On passe devant les dernières constructions de la ligne Maginot avant la frontière. Du château, on voit cette fois-ci la Corse à 193km. Le jardin est fort coquet avec ses arbustes. La vue du donjon est extra-ordinaire. Une petite visite du vieux village s’impose. Il est coquet et plein de charme. La descente jusqu’aux voitures a été aisée.  La dénivellée a été de 500m. Merci les guides.            

 Christiane

Mercredi 25 octobre 2017 : tour de la presqu’île de Saint jean Cap ferrat.

Chic ! C’est jour de grasse matinée car on ne part qu’à 10h . Il fait déjà beau et chaud. On va faire le tour de la Presqu’île. « Inutile de mettre les chaussures de marche , les baskets conviennent. Nous voilà parés ! » « En avant la troupe, on emprunte le sentier du littoral le long de la plage, . Suivez-moi ! »dit Claude.  On longe la côte avec ses bancs de Posidonies. On arrive à St jean Cap Ferrat village . On admire les belles demeures. Elles sont belles et certaines sont même très belles. Quel luxe !les portails en fer forgé comportent  des dorures. Rien que ça ! De grands cactus poussent ça et là.  Une maison présente un style mauresque. Sur une place, on voit des sculptures de 2 personnages composées de pièces détachées de vélo et de moto. Splendide ! On croise du monde, des coureurs, un pêcheur de loup. Les plantes grasses abondent à certains endroits. On détermine une euphorbe arborescente. Et voilà que midi s’affiche sur les montres. « On s’arrête ici en face de la baie de Nice. On casse la croûte. »dit Claude. Les goélands viennent picorer le pain jeté par Claudine. Nous sommes maintenant sur l’autre côté de la presqu’île. La côte Est est soumise  au vent , de ce fait, les arbres sont couchés et rabougris. De ce côté-ci, la côte Ouest est sous le vent et les arbres peuvent prendre de la hauteur. Tiens, des marches. Nous nous rendons à la villa Ephrussi de Rothschild. Certaines épouses de notre groupe sauront enfin qui est à l’autre bout du fil quand leurs maris feront le 166. C’est Béatrice de Rothschild. Ca va chauffer dans les chaumières. La maison, les salons et les chambres sont décorés selon la mode du XVIIIème siècle. Les 9 jardins sont les uns plus beaux que les autres. Eh ben, c’était encore une belle journée au bord de l’eau. Très différente des autres journées . Il n’y a pratiquement pas eu de dénivelé. Merci les guides.  

                                                                      Christiane

Jeudi 26 octobre 2017 : avec le train visite de Roquebrune puis de Monaco.
On va à pied à la gare de Beaulieu sur mer qui n’est pas loin , elle est  à 1/4heure. Le train direction Vintimille roule le long du bord de mer. Quelle vue !on profite du paysage. On descend à Roquebrune pour grimper jusqu’au château  situé à 250m de haut. Et devinez….il y a des marches : 600. Allez ! on attaque. C’est un castrum de 1157 bien rénové . La tour a été reconstruite au début de ce siècle. Ce château a été occupé par 7 soldats, c’est tout. La descente s’est effectuée par un sentier bucolique contournant le village et bordé d’oliviers encore chargés d’olives. Nous longeons la propriété  de Coco Chanel. Nous redescendons donc de 250m jusqu’à Cap Martin. Puis nous rejoignons un sentier côtier où de nombreux bancs sont aménagés. « Pique nique » crie Claude à Christian qui est le guide du jour. Le casse-croûte a été pris   rapidement car on a un train à prendre à 13h29 pour Monaco. Ca y est, le train arrive. A Monaco, certains descendent pour visiter la ville ou le muséee océanographique , d’autres rentrent directement à l’hôtel. Et 3h plus tard à la gare de Monaco, tout le monde réussit à monter dans le même train car Claude avait pris un billet collectif et on devait circuler dans le même train. Mais l’histoire ne dit pas qu’ils ont pris un train qui circulait plus tôt que celui défini à 14h. Dénivelée du jour ; 250m Merci les guides. N’oublions pas Robert qui est resté pour pêcher. Il avait une mission très importante. Pêcher un poisson pour chaque participant. En réalité, il en a pêché 26. On les a dégustés. Ils étaient délicieux. Merci Robert.                                               Christiane

Vendredi 27 octobre 2017 : au village d’Eze et le fort de la Revère .

9h départ en voiture. On va à Eze village . On emporte les bâtons car on va certainement encore rencontrer des marches. Et les chaussures de marche sont aussi conseillées . De Eze village, nous montons au fort de Révère. On enlève rapidement le pull car ça monte sec. Effectivement on monte dans les cailloux et dans les rochers. Le soleil est voilé . Ouf ! comme cela, il ne fait pas trop chaud car on monte à découvert. Arrivés au fort, nous admirons sa belle architecture. La vue sur la côte  est superbe . Ce fort a été construit en 1870 et il est à une altitude de 675m. C’est un passage emprunté par les oiseaux migrateurs. On peut observer jusqu’à 80 000 oiseaux en automne répertoriés en  80 espèces différentes. Au loin, le Mercantour avec le Mont Viso 3840m. Joël nous ravive certains points de géographie : la définition de littoral, le climat méditerranéen. Plus loin, il nous commente certains phénomènes géologiques : le petit âge glaciaire du XVème au XVIIIème siècle durant lequel le calcaire a été plus érodé qu’actuellement, , les lapiés , l’érosion du calcaire. Puis nous montons à la Cime de Simboula  De là, nous suivons le sentier géologique  où Joël décrit un aven, la dissolution du calcaire . C’est là que le chef nous rappelle les caractéristiques des Pins d’Alep, maritime ou parasol. Ca nous ramène au premier séjour à la croix Valmer où on a potassé  cette leçon. C’est une classique. Nous observons la différence entre maquis et garrigue. « Plus loin, il y a une belle aire de pique nique. » Effectivement il y a 2 tables et 4 bancs. Aujourd’hui personne ne recherche l’ombre car le soleil est assez voilé. . On sort même le pull pour manger. Puis nous entamons la descente assez rapidement car il nous faut être au parking avant le temps imparti par l’horodateur . Le panneau indique qu’il faut 3/4h pour être aux voitures. . C’est un peu raide et caillouteux . Le soleil apparait de temps en temps. On arrive aux voitures. « Stop » dit le chef. « Certains peuvent rentrer directement, d’autres peuvent visiter le village et d’autres peuvent encore descendre de 400m «  Le chef résume : « qui se sent à l’aise pour aller à Eze ? » Il fallait la faire !Bon retour : La dénivelée était de 440m. Merci les guides. Et c’est la fin du séjour qui s’est écoulé trop rapidement. A l’an prochain à Saint Cyr sur mer.                                     Christiane  

Des inscrits de dernière minute…ouf, nous serons finalement neuf pour cette randonnée dominicale au départ de Breitenau. Nous y retrouverons Christiane venue à pied depuis le village voisin de Neuve Eglise où habite sa maman. La journée est annoncée chaude et orageuse en début d’après-midi. Nous démarrons notre circuit par un chemin carrossable en légère montée au début, dépassons une petite chapelle dédiée à St Dié et grimpons plus sérieusement jusqu’à la place des Charpentiers (c’est ici qu’ils choisissaient leur bois). Petite pause pour ne garder qu’une couche fine et s’hydrater. Nous quittons le chemin pour un agréable sentier plus sinueux en sous bois, nous faufilons à travers un dédale de  blocs de grès poudingue pour atteindre le sommet de cette avancée ouest du massifà 766m au lieu dit la Roche des Fées. La légende dit que ces roches avaient mauvaise réputation d’où leur nom de Hexenfelsen (roche des sorcières) ou heidekeller (cave des païens). Le beau panorama annoncé est légèrement occulté par la végétation. Nous poursuivons en direction des Roches Rondes, autres amas imposants en pleine forêt  pour atteindre le sommet du plateau au pied du pylône, relais de télévision. Nous sommes à 855m et la vue depuis le Rocher du Coucou sur l’entrée de la vallée de Ste Marie aux Mines, le château de l’Ortenbourg est magnifique. Le sentier descend à présent en zig-zag pour passer sous le rocher du Coucou juqu’au col dit Place du Château où des tables de pic-nic nous font les yeux doux. D’un commun accord, nous décidons de poursuivre un peu et nous poser dans la cour intérieure du château de Frankenbourg dans des conditions moins confortables mais où la vue est nettement plus belle. Le groupe se dissémine , chacun trouvant un endroit à son goût pour méditer ou papoter dans ce lieu chargé d’histoire. Le château a été fondé en 1125 par le comte Conrad de Frankenbourg, a changé plusieurs fois de propriétaire dont l’évêché de Strasbourg , aurait été habité jusqu’en 1682, année ou la foudre le frappe déclenchant un énorme incendie…

L’après repas se fera essentiellement en descente sur un chemin  large et ombragé pour terminer de contourner le massif de l’Altenberg. Il est juste 16h lorsque nous rejoignons nos voitures, bien assoiffés. Nous ferons un crochet par l’auberge tenue par le filleul de Dany à Albé pour nous re-hydrater. Catherine et Bernard, nouveaux membres VTM qui participaient à leur première sortie nous offrent le pot, merci à eux et bienvenue au sein des VTM. La rando du jour, environ 13kms pour 550m de D+ comme annoncé. Joli secteur que nous avons re/ découvert. Le guide fh

Tour du Kaiserstuhl en vélo le 11 juin 17

La météo annoncée est estivale avec plus de 33°C au Kaiserstuhl.
Est ce la température, les élections qui ont repoussé certains participants ? Sûrement un peu des deux.
Nous ne sommes qu’à trois mais très motivés, à nous retrouver au point de rassemblement à Vogelgrunn.
Après un dernier gonflage de pneumatique, nous voici partis pour découvrir les belles pistes cyclables qui permettent de franchir le Rhin pour nous rendre à Breisach puis nous diriger vers Ihringen en passant par de beaux vergers qui ont subi le gel de ce printemps.
La plupart des cyclistes qui nous croisent nous saluent, ce qui surprend Nicole. Mais, nous sommes en Allemagne et en ce dimanche matin, les cyclistes sont très nombreux.
Les kilomètres défilent, sans efforts particuliers. Nous passons Wasenweiler puis Blötzingen et Eichstetten. Nous faisons une halte dans cette belle bourgade et
repartons vers Riegel en passant par Bahlingen, où ils sont en pleine cueillette de fleurs de tilleul.
C’est à Endingen que nous nous arrêtons pour le casse croute. Après un tour de la bourgade historique, nous nous installons sur une terrasse pour le célèbre « kafee kuchen ».
En arrivant vers Königschaffhausen, nous voyons le Kaiserstuhl (chaise de l’empereur) que nous avions eu l’occasion de découvrir lors de la sortie du 1er mai organisée par les VT Marckolsheim.
Après Sasbach, nous rejoignons le Rhin pour profiter un peu de la fraicheur. Le circuit est légèrement modifié afin d’être au maximum en sous bois. Passage au pied des ruines du château de Burkheim datant du 13ème siècle.
Retour vers Breisach et visite de la vieille ville avant de rejoindre nos voitures, 60km au compteur, pour 4h00 de pédalage.
Merci pour cette belle découverte qui en demande d’autres.

JG 

 

Ornithologie au Kaiserstuhl : 28 Mai 2017

Peu après 9 heures, ce dimanche, nous garons nos véhicules à côté du cimetière de la commune d’ Ihringen, charmant petit village d’outre Rhin idéalement situé au pied du massif du Kaiserstuhl.

Objectif principal de la journée pour les 9 participants : observer le guêpier d’Europe, un magnifique oiseau cavernicole qui, après un long voyage depuis l’Afrique, niche ici à cette époque en creusant des galeries dans les parois de loess.

Notre caravane se met donc en marche avec tout le matériel nécessaire. Jean, notre guide nature, et les quelques initiés sont lourdement chargés de leurs appareils très performants (photos, trépieds, télé-objectifs etc.) pendant que les néophytes se contentent de bonnes jumelles.

La journée s’annonce très chaude. Après plusieurs affûts en plein soleil dans les pentes du vignoble nous sommes récompensés de notre patience et de nos efforts.

Les guêpiers sont bien présents et par dizaines. On admire de temps en temps un vol nuptial et surtout leur beau plumage de couleur jaune, noir, brun et vert.   Mais d’autres espèces s’offrent à notre regard : torcol fourmilier, traquet tarier, buse variable, milan noir, milan royal, faucon crécerelle, tourterelle des bois, pigeon ramier et d’autres encore…

Avec la huppe fasciée, plus discrète, nous n’aurons qu’un contact auditif.

Après ce régal pour les yeux (à vous clouer le bec) nous rejoignons, trempés de sueur mais heureux, le parking ombragé du cimetière pour un casse-croûte bien mérité.

Merci Jean pour cette intéressante découverte et aussi pour le jus de pomme frais servi en apéritif et très apprécié par 32° à l’ombre.

JB

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