St Véran,grand circuit de la mine

Mardi 25 juin 2019.
Il n’y a pas de nuages au ciel. On part ensemble en voiture à St Véran . Le premier groupe fera le grand circuit de la mine de cuivre de ST Véran. On fera le début de la marche ensemble et à un carrefour ,on se scindera en 2 . On chausse les lunettes de soleil Un hélicoptère monte déjà au col de l’Izoard. A ST Véran on admire les maisons en bois. Elles ont toutes de beaux balcons. Les toits sont constitués de bois de Mélèze réputés imputrescibles. La balade commence dans le village et les rues accusent de belles pentes. « Un petit raidillon ! »disait Christian « mais après il n’y en a plus. ». Il avait raison. C’est un bon guide, vous disai-je. On photographie de belles chèvres noires et blanches aux poils hirsutes. On entend des Marmottes siffler. Nous enjambons de minces filets d’eau qui dévalent la pente vers le torrent situé plus-bas. Pépi a vu des Grassettes . C’est assez rare. Les prés sont recouverts d’un tapis rose de Sainfoins. Après le raidillon, nous avons emprunté un sentier balcon. Que du Bonheur ! On admire les Epervières orangées et les Primevères farineuses. Ne manquez pas de sentir l’Orchis vanille ! Les Suisses l’appellent aussi Schokoladeblüemeli. Et voilà le poteau qui indique qu’on est à la Cabane de Labounnais. . On se sépare. 11VTM vont faire le Grand circuit de la mine et les autres vont vivre leur vie, comme des Grands.
Le grand circuit commence par un chemin large qui monte doucement. Ouf ! on peut herboriser car les fleurs sont nombreuses et variées. Il y a beaucoup de Lotier corniculé jaune. Et voilà le poteau qui indique qu’il y a une mine préhistorique . Mais on n’a rien vu. Alors on s’est posé et on a mangé. L’altitude est de 2530m. Après le repas, on passe près de la Cabane de Pinilière . Le point culminant de la balade est de 2560m. Et tout d’un coup, Christian range sa carte avec fureur. Yves secoue son GPS. Ils s’exclament : « C’est mal balisé ! On descend tout droit vers le torrent ! Il faut aller par là à droite ! »Et alors commencent des tours et des détours. Et nous voilà devant le torrent  fougueux! « Il faut traverser ! »Francis déchausse et traverse pieds nus. « Un régal ! J’adore ! » s’écrit-il. Yves traverse sur un tronc. «  Ouh ! là !là ! »Les autres descendent le long du torrent , dubitatifs « comment traverser ? » Et tout d’un coup un petit pont. « Ca nous va pour traverser. »On passe à la Selle Pierre écrite. Mais il y a encore des ruisseaux à traverser et même des névés. Et c’est là que Christiane Fonné est avantagée car elle a encore ses rondelles de neige au bout de ses bâtons. Et pour sauter par-dessus les gros torrents, Fabien est expert. Il plante les cannes au milieu du torrent et il saute en prenant appui sur ses bâtons. Technique efficace !. C’est un homme expérimenté ! Et tout d’un coup au Pont Vieux, on entend des ouh ouh. C’est l’autre groupe qui vient de descendre l’autre rive du torrent . Et nous voilà à devoir encore monter de 90m de dénivelée avant de mériter une boisson fraîche au village . La balade du Grand Circuit a été longue de 16km avec un dénivelé de 730m.
Et les 6 autres, qu’ont-ils faits ?Ils ont visité la Chapelle Ste Elisabeth puis l’Oratoire Ste Luce. Ils sont descendus au torrent nommé Aigue Blanche , ont marché dans le lit de la rivière sur 800m(ce n’était plus balisé) puis sont arrivés au Pont Vieux. Ils ont fait 11km et 350m de dénivelé.
Et je vous invite à venir voir l’expo de Pépi le 15/9 à Morschwiller où vous découvrirez ce qu’il aura forgé avec la ferraille ramassée par Francis. C’est un artiste sculpteur.
Aujourd’hui c’était l’Aventure. Merci les guides.

Brunissard,col de la Platriere,col du Tronchet

Visite de fort Queyras.

Lundi 24 juin 2019 :
Le groupe se scinde en deux : ceux qui marchent toute la journée et ceux qui randonnent seulement le matin, déjeunent à midi au Centre et vont visiter le village de Château-Queyras.
Le premier groupe est composé de 6 VTM : 3 hommes et 3 femmes : la parité est respectée. Christian, notre guide, brandit la carte et Yves brandit son GPS. Grâce à eux deux, on trouvera le meilleur parcours , le moins escarpé, le plus court, le plus doux, bref les sentiers qui nous plaisent. . Nous partons du Centre à pied et descendons vers le 2ème hameau d’Arvieux Ca commence bien : on descend. J’avais bien dit qu’ils choisiraient des sentiers qui nous plairaient. Savez-vous que Nicole randonne pour la1ère fois dans le Queyras. Yves découvre aussi le Queyras qui est bien plus minéral que la Haute Savoie. En ce qui me concerne, c’est mon 3ème séjour dans le Queyras. Pépi et Mireille y ont aussi déjà séjourné. Et ça commence par un raidillon qui nous amène à souffler bien fort. On se dirige vers un hameau qui se nomme « Les Maisons. »Nous croisons un chemin de St Jacques : on voit la coquille sur le panneau. Le sentier se poursuit à flanc de montagne. Et quel bonheur ! Nous entrons dans une forêt de Mélèzes qui est un bijou en cette fin juin car les arbres avec leurs petites aiguilles laissent passer beaucoup de lumière . Ce qui fait que le sous-bois est riche de quantités de fleurs. On y voit des Trolles, des Boutons d’Or, des Myosotis, des Géraniums en quantités. Et nous voilà au Belvédère d’où nous voyons le village de Château-Queyras. 11heures, c’est l’heure de la banane et du Berawecka qui remplace la barre de céréales. J’en ai cuit un petit pour chacun à mettre en poche . Et je compare la recette avec celle de Christiane Fonné. Puis on décolle pour aller au village de Souliers . C’est un tout petit hameau avec une belle chapelle et un cimetière où reposent essentiellement trois familles dans des tombes communes. Le village est à 1750md’altitude. Il est desservi par une minuscule route où l’on se croise difficilement. Et on emprunte de nouveau des raidillons. Je vous dis que ce ne sont pas les derniers. On se dirige vers la Bergerie de Souliers. Mais Nicole a des vertiges car elle souffre de la faim car elle n’a pas mangé son Berawecka ! Allez! on s’arrête ici pour manger . Devinez où nous sommes ! Dans une forêt de mélèzes. Un régal ! On écoute le chant du torrent fougueux qui dévale la pente. Après le repas, nous poursuivons sur des névés . On grimpe de plus en plus. Puis on s’attaque au sentier qui remonte le cirque glaciaire dont les flancs sont toujours bien pentus. Et nous voilà au point culminant de la balade :le lac de Souliers 2487m Il est petit et tout rond. Nous veillons à ne pas piétiner les Pensées violettes et blanches et les Gentianes printanières. « Et maintenant il n’y a plus qu’à descendre ! »proclame Christian « mais raide » précise Yves. « Yes » on s’accroche et on essaie de ne pas déraper sur les petits cailloux qui sont légion. On passe au col de la Platrière qui se situe sur la route qui mène au col de l’Izoard On descend vite, on se concentre car des cônes du Pin cembro jonchent le sol en grand nombre. On longe le torrent de l’Izoard. Et nous voilà rendus au VTF . On a fait 1000m de dénivelé et marché 19km. Merci aux 2 guides.
Et les autres, qu’ont-ils fait ?Eh bien, l’inverse de nous. Ils sont partis du Centre. Ils ont remonté le torrent de l’Izoard. Ils sont arrivés au col de la Platrière sur la route de l’Izoard. Ils ont emprunté le sentier balcon qui mène au lac de Souliers . A mi-chemin, ils ont bifurqué pour redescendre vers Brunissard. . Ils n’ont pas traîné car ils voulaient manger les saucisses du barbecue au Centre à 12h30. La balade faisait 8 km et un dénivelé de 550m. Le barbecue a été apprécié. L’après-midi, ils sont allés à Château-Queyras. ICe château date du Moyen-Age et appartient à plusieurs familles. Il est privé. Un des propriétaires leur a fait tout un topo. Sympa ! Et pour terminer, ils ont fait des emplettes à la Maison de l’Artisanat située entre Château-Queyras et Aiguille. Ce fut une belle journée ! Merci à Pépi !A demain !,

Les chalets Clapeyto,lac Néal,col de Cros

22 Juin 2019 au 29 juin 2019 Séjour au Queyras
Dix-sept Vtm prennent la route pour le centre VTF « Les Esquirousses » situé à Brunissard-Arvieux et situé au pied du col de l’Izoard 2360m. Les grandes randonnées seront guidées par Christian qui lit la carte secondé par Yves qui pianote sur son GPS et les rando un peu moins longues seront guidées par Pépi. Ainsi chacun pourra choisir sa rando en fonction de sa forme du jour. Quelle belle organisation ! Bravo les guides !
Dimanche 23 juin 2019.
Il fait beau. Aujourd’hui le but de la balade est de rejoindre les Chalets de Clapeyto 2220m. La distance est de 15km et la dénivelée est de 900m.11 personnes y ont pris part. Les 3 autres ont fait une balade de 12km avec 700m de dénivelée. Ils se sont rendus au lac de Néal. Elles sont passés au lac Marion 2520m où elles ont déjeuné. Au retour, les 2 groupes se retrouvent à la terrasse du Centre de vacances pour une boisson fraîche. Et voilà que 3 personnes venues d’Alsace arrivent en même temps . Ca y est, on est au complet. On peut choisir la balade de demain.

TDimanche 26 mai 2019. Tout au fond de la vallée de la Doller.
La parité lors de cette randonnée est respectée : 2 hommes et 2 femmes dont Jacques le guide. C’est la fête des mères, ce qui explique l’effectif réduit. De plus, il y avait les élections. Il fait beau et doux. On part de Sewen pour monter au petit Langenberg , puis au Grand Langenberg. On est en forêt à l’abri du soleil qui est radieux. Mais arrivés sur le pré du Petit Langenberg, on voit des nuages bien gris s’amonceler au-dessus de nos têtes. On traverse la route qui monte de la vallée. Ça monte, nous atteignons l’auberge du Langenberg au pied de la piste de ski. Fernand photographie de belles pensées violettes. Nous poursuivons sous la Tête des Redoutes et là nous passons à côté d’une table accueillante. Il est 11h55. On pourrait s’y asseoir et se sustenter. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le ciel est toujours couvert. Ca fraîchit. On met un pull. On a une vue magnifique sur le Ballon d’Alsace et sa ferme auberge, on a une vue plongeante sur le refuge du Boedelen et sur la ferme du Hinteralfeld. Nous repartons rassasiés. Nous nous recueillons devant la Vierge du Wissgrütt et poursuivons vers l’auberge du Wissgrutt qui affiche complet. On trouve des places sur les tables extérieures pour déguster une bonne tarte aux myrtilles et un café. Nous constatons que la gentiane est dominante dans les prés. De là-haut on a eu une belle vue sur Giromagny et Belfort d’un côté, et de l’autre sur la vallée de Sewen. Et maintenant, il n’y a plus qu’ à descendre. Et ça descend raide. Mais pas trop non plus. Nous passons au refuge du Klapperstein. Et nous voilà à Sewen. La balade a duré 5h de marche effective et environ 650m de dénivelé. Merci Jacques et à la prochaine. Christiane H.

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