Séjour à Carry le rouet du 16 au 23 octobre 2021 au centre de vacances les Miléades.

50 VTM se pressent autour de Christian et Claude, les organisateurs de ce 9ème séjour. Les découvertes auront été nombreuses et variées :-quelques rares fleurs mais de nombreuses plantes piquantes à souhait-des sentiers bucoliques parsemés de rochers à gravir et de cailloux qui roulent sous la semelle-des vues époustouflantes sur la côte , ses villages disséminés dans la Pinède et les îles au loin-les odeurs entêtantes de la garrigue- les escaliers !!on ne sait si on préfère les monter (tellement il y en a) ou les descendre (n’est-ce pas M-Hélène car elle en a rêvé)- le Goéland leucophée qui rit- la traversée en bateau vers les îles du Frioul- l’Olivier en Morphose qui se développe le long de la pente sous le vent- la Grand Roue du Vieux Port et sa vue plongeante sur Marseille- l’Alysson à odeur de miel- l’escalade sur les rochers calcaires pas trop glissants-la confiance dans les semelles Vibram – l’odeur du Thym et du Romarin en fleur- Les buissons piquants du Chêne kermès- les deux chiens qui ont aboyé 52 fois à notre passage aller et  52 fois au retour- les escaliers de Simone : « Mamma mia, j’en ai marre de ces escaliers »- la surface argentée de la mer- les vagues qui viennent mourir sur  les rochers , créer de l’écume couleur de neige et qui vient s’évanouir dans la mer émeraude- Francis qui dépose un gros bloc sur un énorme cairn et Gérard qui en dépose un minuscule- les grandioses Carrières de Lumières  de Baux de Provence et les projections des tableaux colorés de Cézanne ainsi que les subtiles créations abstraites de Kandinsky- le village des Baux et ses charmantes boutiques provençales- les délicieuses baies orangées de l’Arbousier- les vues sur les paysages environnants et  Joël qui nous narre leur histoire géologique  fantastique avec  leurs X  millions d’années –nos chevaliers servants Joël et Raymond qui nous tendent la main dans les passages délicats- Dédé qui nomme la moindre plante de cette flore typique si différente de notre contrée-nos fidèles et chevronnés organisateurs Claude et Christian. Merci à eux, à leur savoir faire et leur passion. Ce fut un séjour réussi.  Christiane H.



 BRUMES ET COULEURS D’AUTOMNE SUR LES HAUTS DE LA VANCELLE

Le plafond est bas ce matin mais lorsqu’on remonte la petite route qui conduit à cette jolie petite commune nichée à 400m d’altitude le soleil commence à percer et la forêt nous apparaît dans toute sa splendeur automnale. On s’attend à tout moment à voir surgir devant nous un chevreuil où un cerf.

Nous sommes six à nous retrouver sur le parking à l’entrée de la Vancelle à quelques encablures de Châtenois dans le Bas-Rhin.

Il fait encore frisquet mais il n’y a pas un souffle de vent. Après la traversée d’une partie du village nous suivons un chemin forestier à la limite de la brume et des premiers rayons du soleil. L’ambiance est féérique et les photographes s’en donnent à cœur joie.

La balade continue ensuite par un sentier en lacets qui grimpe au rocher du Chalmont, un superbe point de vue à 700m d’altitude. Là c’est l’éblouissement : la mer de nuage s’étale devant nous dans toute sa splendeur !

La montée se poursuit toujours en forêt vers le plateau supérieur à cheval entre le Val de Villé et la Vallée de la Lièpvrette. Soudain une lucarne dans la végétation nous permet d’admirer au loin le Haut-Koenigsbourg émergeant des nuages. Vision surréaliste !

Plus tard voilà le rocher des Partisans appelés ici « Réfractaires » car il servait de cachette lors de la 2ème guerre mondiale à des fugitifs incorporés de force qui profitèrent d’une permission pour ne plus rejoindre leur unité de combat.

Encore un peu plus loin nous atteignons le rocher du Coucou, point culminant de la journée (856m).

C’est bientôt l’heure du casse-croûte et nous entamons la descente vers le col du Frankenbourg. Mais voilà que le brouillard commence à remonter ! Cela nous oblige à faire une pause « sauvage » afin de profiter encore un peu du soleil avant de rejoindre la grisaille.

Arrivés au col (648m) nous attaquons l’ultime montée du jour qui nous conduit au Schlossberg (715m) où fut construit le château médiéval du Frankenbourg dont il reste des ruines assez imposantes.

Un petit tour au mur païen tout près et nous amorçons la descente en zigzags au travers d’une belle forêt aux essences variées jusqu’au carrefour du Herischek (400m) d’où nous rejoignons très vite notre point de départ.

Et voilà encore une très chouette sortie à notre actif.

Nous avons parcouru un peu plus de 14 km avec environ 600m de dénivelé positif en 5H30 de marche effective.

                                                                                                      JB

23 janvier 2021 : « Sortie nature au plan d’eau de Plobsheim»

Nous nous retrouvons à 5 sur le parking de la Réserve Naturelle à Krafft dans le Bas-Rhin, équipés du matériel d’observation. Pour des raisons sanitaires, nous ne nous rendons pas au Taubergiesen, en Allemagne du côté de Rhinau, pour y observer le pygargue à queue blanche, également appelé aigle de mer.

Le soleil est de la partie en ce samedi matin et permet de réchauffer sinon les corps, les cœurs, par une température affichée de 3°.

Les observations sont très fructueuses, mais heureusement que nous avons les longues-vues. En effet les pêcheurs sont nombreux au bord de l’eau et sur leurs barques, ce qui fait éloigner la « gente » ailée.

Nous pouvons tout de même observer des harles piettes, oiseaux qui nichent dans le nord de la Scandinavie et jusqu’en Sibérie, au bord des cours d’eau. Comme tous les harles, ils sont carnivores, leur nourriture étant principalement composée de poissons mais également d’insectes et de larves. Ils nichent dans les arbres creux. Ils viennent passer la période hivernale sous nos latitudes.

Après le repas de midi, nous nous déplaçons vers le site des 7 écluses. Voici succinctement l’historique de ce plan d’eau : En 1970, près d’un quart du ban communal de la commune de Plobsheim fut inondé pour la mise en service du plan d’eau de Plobsheim, devenu Espace Naturel Protégé et servant à compenser les manœuvres d’écluses de la chaîne des centrales hydroélectriques situées en amont. C’est le plus grand bassin du Bas-Rhin, il s’étire sur plus de 8km entre Strasbourg et Erstein. Il est un lieu unique en Europe pour la richesse de son écosystème et pour l’hivernage des oiseaux d’eau. Le plan d’eau joue un rôle très important pour l’avifaune, 13.000 individus sont recensés en moyenne lors des comptages hivernaux, ce qui fait de ce site le plus important sur le Rhin pour le nombre d’oiseaux observés en hiver. Il héberge par ailleurs plus d’une quinzaine d’espèces rares.

Les regroupements observés ce jour sont impressionnants, près d’un millier de foulques macroules, plus de 500 fuligules morillons, quelques centaines de sarcelles d’hiver et cygnes tuberculés.

Bien d’autres hivernants sont présents tels que les canards pilets, chipeaux, nettes rousses et garrots à œil d’or ainsi que harles bièvres, grèbes castagneux et huppés et bernaches du Canada.

Au bout de notre journée, sans une goutte d’eau, nous comptabilisons une quarantaine d’espèces différentes. La pluie, comme prévu, nous accompagne sur la route du retour.

JG & MG