Rando vélo dans le Sundgau, dimanche 03 septembre 2023 :

Il est 8 heures ce dimanche matin lumineux de septembre et nos 12 cyclistes sont au rendez-vous à Dornach. Prêts à affronter les 80 km programmés, sous une météo annoncée chaude.
Petite appréhension pour quelques néophytes.
Après quelques ajustements de nos montures, nous voilà engagés dans les ruelles de Didenheim pour atteindre l’Euro-Vélo 6 du canal du Rhône au Rhin. Au fil de l’eau nous passons les écluses, presque seuls sur le chemin. Il fait frais, les arbres se mirent dans l’eau, tout est calme et apaisant. Nous croisons quelques chevaux, quelques hérons, puis très digne une famille de cygnes en file indienne : papa, maman, et 8 petits cygneaux. Mireille entre temps nous a régalés de barres céréales-chocolat faites maison. Petites pauses photos et nous arrivons au port de plaisance de Dannemarie et bifurquons sur la gauche pour rejoindre la piste cyclable de la vallée de la Largue, anciennement une voie ferrée entre Dannemarie et Pfetterhouse. La fraicheur persiste sur cette route ombragée. Arrivés à Altenach, Jean nous propose une halte à la maison de la Nature du Sundgau. Nous posons nos vélos et empruntons à pied le sentier de découverte. Sur 500m, y sont exposées des photos sur toile grand format du photographe animalier Olivier Halm, parent de Martine : chevreuils, renards, blaireaux, faucons crécerelles,... Nous passons ensuite à Mertzen : un étang aux nénuphars rouges y fait notre admiration.
C’est à Bisel, que nous faisons notre pause repas tiré du sac dans un parc pour enfants à l’abri du soleil sous de gros arbres, assis sur des bancs. Échanges sympathiques des mets « fabrication maison », repos mérité, avant de reprendre le chemin du retour vers Heimersdorf puis Hirsingue pour rejoindre la piste cyclable de la vallée de l’Ill, Hirtzbach, Altkirch par l’ancienne caserne des Hussards. Nous nous approchons de la dernière grosse montée annoncée de Tagolsheim pour atteindre Illfurth et rejoindre l’Euro-Vélo 6. Un ciel laiteux et un petit vent agréable nous protègent des ardeurs du soleil. Une dernière halte dans une guinguette au bord du canal et nous voilà bientôt rendus au point de départ. Les fessiers douloureux mais la tête en joie, heureux de notre journée. Merci à Jean et Martine pour cette sortie qui nous a fait découvrir le Sundgau dans une ambiance sportive et amicale. Finalement après 5h de pédalage, nous avons 82,5km dans les jambes avec une moyenne de 15km/h et 607m de dénivelé positif cumulé avec 50% de vélos sans assistance. Bravo pour cet effort partagé.
Joelle

La Vallée de la Doller à vélo 28 Mai 2023

Nous sommes à 11 adeptes de la petite reine à nous retrouver ce dimanche matin au point de rendez-vous à Burnhaupt le Haut.

Nous traversons la D 483 afin de rejoindre la piste cyclable de la Doller.

Les oiseaux sont de la partie et nous accompagnent par leurs chants puissants et variés, coucou, loriot, fauvette à tête noire, rossignol…

Les éleveurs profitent de cette météo sèche pour faire les foins ; la plupart des prairies sont fauchées et le doux parfum de la fenaison embaume. Les cigognes, milans noirs et royaux ainsi que les hérons cendrés sont à la recherche de nourriture sur ces espaces à présent dégagés.

Dans cette vallée, la piste comme bien souvent, emprunte l’ancienne ligne de chemin de fer. Néanmoins, il subsiste toujours le tronçon Lauw – entrée de Masevaux à faire sur la route. Dans Masevaux, en passant par les petites rues parallèles nous croisons deux fillettes accompagnées d’un chien de berger, amenant après la traite, un troupeau de chèvres au pré.

Les kilomètres défilent sans problème et ce bien que pour bon nombre d’entre nous, cette sortie est la première de la saison.

Déjà Sewen est en vue et nous quittons la route pour nous rendre au lac. Les places sur les bancs se libèrent et nous sortons nos casse-croûte sans attendre. Nous profitons de l’ombre tout en ayant une magnifique vue sur le lac et le clocher de Sewen.

Nous découvrons plusieurs réfectoires de castors puisqu’une famille y est établie sans interruption depuis 1979, ce qui en fait la présence la plus en altitude pour l’Alsace. Le territoire familial est établi sur la tourbière lacustre de Sewen et s’étend sur une trentaine d’hectares autour du lac.

L’envie irrésistible de boire un café nous fait découvrir, à Masevaux, une terrasse tenue par Caroline REDHABER, petite fille de l’ancien Président du Ski Club TREH. L’endroit s’appelle Alsace Bike & Café et présente l’originalité de servir, tout prêt de la piste cyclable, dans un magasin dédié aux deux-roues, des boissons et de la petite restauration. Notre groupe y a apprécié les boissons offertes par Joelle pour sa première participation à une sortie vélo et Anne Marie pour sa première sortie après sa fracture. Merci à elles. Nous y relatons des souvenirs de l’époque avec Julien REDHABER, père de Caroline, membre VTM de 1971 à 1991.

C’est vers 17 heures 30 que nous rejoignons nos voitures, ravis de notre première escapade cycliste après avoir parcouru les 50 kilomètres annoncés au programme.

MG

 

3 & 4 septembre 2022 : Week-end vélo dans les Vosges du Nord 

 Que notre Alsace est belle !

Pour nous les Haut-Rhinois, ce sont les villages du vignoble et le Sundgau qui nous émerveillent.

Mais allons voir ces superbes villages d’Alsace bossue ; c’est ce qui est au programme des deux journées cyclo tourisme préparées par Jean.

Hélas, la météo annoncée n’est pas idéale pour la découverte, mais les billets de train achetés et la nuitée réservée, il faut y aller.

C’est de très bonne heure que nous nous retrouvons à 5 à la gare de Mulhouse en ce samedi matin, pour prendre le train vers Strasbourg. Sylviane, partie de Thann, nous rejoindra directement dans la capitale alsacienne.

Le temps de changer de quai et de porter nos montures dans les escaliers, puisque les ascenseurs sont en panne, nous reprenons le TER qui va nous déposer à Wissembourg, début de notre périple du week-end.

C’est la pluie qui nous accueille dans cette ville, mais qu’à cela ne tienne, nous sommes tous bien équipés de vêtements adéquats et affichons les couleurs, voire même celles de la grande presse régionale locale. Après un complément au petit déjeuner rapporté par Jean, nous voilà partis à la recherche de la véloroute de la vallée de la Lauter. En effet, aucune indication au départ de la gare mais il faut aller vers le sud-est dixit Jean. Nous nous retrouvons rapidement entre champs et forêts en direction de Schleithal, premier village fort sympathique.

La pluie cesse et nous progressons à bonne allure pour nous diriger plein sud-ouest vers Seebach puis Hunspach, village préféré des Français en 2020, que nous visitons brièvement. Que les maisons alsaciennes, tout en blanc, sont belles !

Nous poursuivons par monts et vaux. Eh oui, ce n’est pas pour rien que la région se nomme Alsace Bossue..

Avant Soultz sous Forêt, à la sortie de Hermerswiller, nous nous arrêtons à l’intersection d’une possible variante qui nous éviterait quelques montées.

C’était sans compter les conseils de cet automobiliste qui gare sa voiture pour proposer son aide à l’équipe. De fil en aiguille nous découvrons la personnalité de Roger, cycliste invétéré, ayant parcouru la France dans ses moindres recoins. Pour continuer la discussion et comme l’heure de midi a déjà sonné, Roger nous invite à prendre le café chez lui, à l’Ermitage du Phare, gite d’étape au plus près de la nature dans le Parc Régional des Vosges du Nord. La maison et les bâtiment annexes, datant de 1722 a été superbement restaurée et est décorée avec beaucoup de goût.

C’est finalement à la bonne franquette, autour de la table installée au jardin, que nous partageons le repas, notre hôte nous offrant gracieusement la boisson.

Roger nous fait découvrir ses inventions, cycle et caisse porte bagages « multifonctions ». Les anecdotes sont nombreuses.

Il s’avère en fait que ce même Roger fut notre garde au refuge du Club Vosgien du Soultzerkopf quelques années auparavant lors de notre week-end de randonnée de découverte des Altschlossfelsen.

A présent, il est temps de continuer notre route qui est encore longue et de nombreuses montées restent au programme jusqu’à Oberbronn. Nous empruntons un temps la véloroute de la vallée de la Sauer.

Dans les dernières ascensions, les plus importantes, ce sont deux crevaisons sur le vélo de Sylvia qui   freinent notre progression. Une chambre à air remplacée à l’avant et une bombe anti-crevaison vidée pour résoudre le plat de la roue arrière. Encore une belle rencontre : c’est un riverain vététiste et motard qui nous propose son matériel performant pour dépanner.

Enfin nous arrivons à l’Hôtellerie du Couvent à Oberbronn et nous prenons possession de nos spacieuses chambres. Nous nous retrouvons au caveau en libre-service pour prendre l’apéritif, avant de nous restaurer.

Notre guide nous annonce un cumulé de 620 mètres positif et environ 70 kilomètres parcourus, tout en descente sur la carte… !

Le lendemain, Jean-Pierre réveillé de bonne heure, remplace la chambre à air de la roue arrière, avant de passer à la salle à manger où un petit déjeuner de grande classe nous attend.

Jean a proposé l’option de panier repas pour ce dimanche, ce qui nous permet de faire la pause où bon nous semble.

Au programme de ce jour Oberbronn-Saverne-le plan incliné d’Arzviller en longeant le massif vosgien et son parc naturel.

A nouveau nous traversons de nombreux beaux villages (Zinswiller-Offwiller-Rothbach-Ingwiller) pour rejoindre la vélo route de la vallée de la Moder qui nous mène à Bouxwiller.

« Que c’est agréable d’avoir un vélo à assistance électrique nous nargue Sylviane ! Je vous plains avec vos chargements ».

Il nous en faut bien plus pour nous décourager, mais nous sommes ravis de trouver la vélo route de la Marne au Rhin et nous nous installons là pour déballer notre pique-nique tout prêt.

Finies les montées, finies les descentes ; c’est à présent au bord du canal, en passant d’écluse en écluse, que nous rejoignons Saverne puis direction Arzviller. Mais c’est à Lutzelbourg qu’un glacier se trouve sur notre chemin, tétanisant notre cher Thierry qui depuis Saverne a une envie irrésistible de glace, tentation qui sera communicative à toute l’équipe. Dommage il nous restait 5 kilomètres pour atteindre le plan incliné.

Cette halte nous permet d’aider une charmante marinière à amarrer sa péniche aux deux bites dans l’écluse.

Il est temps de rebrousser chemin pour retrouver Saverne et découvrir son centre historique et ce de façon tout à fait agréable, puisque déambule sur le canal, une embarcation avec trois musiciens chanteurs qui interprétent avec talent des vieilles chansons françaises.  

Bilan du déplacement : au total moins de deux heures de pluie, soleil radieux le dimanche, de très belles rencontres, très bonne ambiance de groupe et pratiquement 140 km parcourus et près de 1200 m de dénivelé positif cumulé, en deux jours.

JG et MG

Nous n'aurons jamais vu autant de monde au Markstein dans une ambiance de folie!

La logistique du Tour de France est impressionnante et millimétrée.

Je vous laisse découvrir les photos qui parlent d'elles même. La luminosité n'a pas permis de réaliser des clichés de grande qualité...

A bientôt.

Caroline.

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