Mercredi 23 et jeudi 24 août 2023 : Bernau en Forêt Noire. 15 VTM se rendent en Forêt Noire au cœur du massif à Bernau pour deux jours de randonnées en pleine chaleur sous la houlette de Fabien et Christine. La marche semble possible car nous randonnerons au-dessus de 800m où il fait plus frais. Il fait d'ailleurs 19° au départ. Quelques vagues nuages cotonneux décorent le ciel. Et nous attaquons la montée dans ce massif granitique avec ses rochers et son arène granitique qui roule sous les semelles. La vigilance sera nécessaire durant les deux jours. Nos pas nous mènent sur un étroit sentier bordé de Mûres alléchantes et de Myrtilliers. Arrivés à un point de vue, nous sommes enthousiasmés par le panorama sur Bernau et ses nombreux hameaux constitués d’énormes bâtisses fleuries aux toits impressionnants. Le paysage est moutonné. Les sommets sont plantés de résineux. L’étage inférieur est occupé par les pâturages où paissent de paisibles bovins. La montée vers le Hohfelsen 1106m est assez rude. Nous découvrons deux pièges à Scolytes. Les fougères sont luxuriantes et le Séneçon éclaire notre marche avec son jaune lumineux. Au point culminant du Spiesshorn (1349m), Fabien nomme les sommets : Le Feldberg, le Belchen, le Herzogenhorn. Sylviane goûte les framboises en guise d’apéro. « Voilà la Krunkelbachhütte où nous pouvons prendre boissons et petits plats sur la terrasse » nous annonce Fabien. Après le repas, les pauses boissons sont de plus en plus fréquentes, de préférence à l’ombre d’un arbre. A l'arrivée, nous avons parcouru 16km et une dénivelée de 623m. Le » Europaïscher Gästehaus » de Todtmos nous héberge pour la nuit. Sympa et pas trop cher.

Jeudi : A 13 marcheurs le 2e jour, il fait bon au départ de Menzenschwand où nous empruntons le « Geissenpfad » (chemin des chèvres). Nous cheminons toujours dans le granite. Le sentier est bordé d’un parc à chevaux. Fabien commente l’érosion glaciaire. Dany et Christine trempent leurs chapeaux dans le torrent pour se rafraîchir la tête. Fabien explique aussi les nombreux panneaux placés tout le long du sentier d’interprétation. A la cascade, la fraîcheur bienfaisante et le son de l’eau qui coule nous accompagnent durant notre repas. La chaleur se fait plus pesante. Nous admirons l’Euphraise, le Mille pertuis, l’Epilobe en fruits, la Callune, l’airelle, les petits Cirses. Les paillettes de mica étincellent. Tout banc à l’ombre est l’occasion d’une halte. Ce 2e jour nous aurons réussi à arpenter 10.5km et 300m de montées. Au retour à Mulhouse l'atmosphère est étouffante par rapport à la montagne.

Vielen Dank à Fabien et à Christine. C’était très réussi. Tchüss.

Christiane H.

8 août, agréable virée près du Col du Hundsruck

Profitant d’une température idéale (18°) et d’un temps par moments couvert mais sec, 10 marcheurs se retrouvent au Plan Diebold Scherrer (621m d’altitude) pour une nouvelle balade supplémentaire. Nous sommes sur la route Joffre (ainsi nommée car aménagée en 1914-18 pour relier Thann et Masevaux, les 2 villes reconquises dès 1914 par les Français) et nous nous engageons de suite sur un large chemin en montée douce. Au bout de 1,5 km apparait la clairière des Weierlé où trône le nouvel abri Baumann récemment reconstruit. Petite halte au soleil qui fait du bien. Un sentier en montagnes russes (le Stolperpfad) nous mène sur un éperon où nous basculons sur le versant vallée de Masevaux. Petit crochet pour voir l’humble chapelle de la Vierge des Bûcherons, puis nous montons jusqu’au point culminant de la balade, le monument des troupes de choc de 1944 (782m). Là, c’est le choc de la belle vue sur Bourbach-le-Haut et la vallée de la Doller verdoyante. Photo, et nous descendons paisiblement au soleil jusqu’au Col du Hundsruck envahi de cyclistes. A hauteur de l’auberge de la Fourmi, nous prenons le sentier en surplomb de la route Joffre qui descend à Bitschwiller. Quelques passages rocheux au démarrage (pour cela le sentier est fermé en hiver), puis gentille descente pour rejoindre le point de départ au Plan Diebold. Mais pas question de retrouver les voitures de suite, il faut aller voir à 300m, sur le chemin du Roi de Rome, une vraie merveille de la nature, un arbre à 6 troncs. Plus que centenaire, ce chêne sessile possède effectivement 6 troncs collés et force l’admiration.

 Encore une belle après-midi passée ensemble dans une nature bien verte et relativement bien fleurie : campanules, linaires vulgaires, oeillets des Charteux, millepertuis, achillées, prénanthes pourpres, etc, sont encore bien présentes et font le plaisir des amateurs de botanique.             Parcours de 7km et 200m de montées. ad

Jeudi 20 juillet 2023 : Munster

Le soleil est radieux tout comme les 19 VTM qui se rassemblent autour Fernand ,le guide, au départ de la gare de Munster. Celle-ci a été édifiée en 1868. Nous empruntons la piste cyclable qui va à Luttenbach où nous déterminons un Raisin d’Amérique inconnu de nous tous et qui est invasif. Après avoir traversé la Fecht, nous empruntons un tout petit sentier qui chemine entre les maisons puis monte raide à l’ombre de la végétation d’été qui ne comporte plus beaucoup d’espèces végétales en fleurs. Une Campanule s’égare entre les Graminées en état de paille . Passé les frondaisons de Feuillus , nous arrivons au Stemlisberg . Le ciel s’ennuage de sombre. Vers le Christlesgut, une nouvelle montée nous accueille avec enthousiame. De très beaux arbres nous amènent au pied du Kahlenwasen où des cyclistes font le prétour du Tour de France qui passera samedi. Les camping cars sont déjà en place. Nous dénichons un espace sous les arbres pour casse croûter. Celui-ci se déguste avec vue sur la plaine et le Kaiserstuhl. Au dessert, il fait frais. Nous avons hâte de rejoindre le soleil afin d’entamer la descente. Fernand commente le paysage. De majestueuses Epilobes et Digitales se dressent en bordure des prés de Graminées jaunies desséchés sous le soleil. Notre balade se poursuit en bordure de forêt composée de majestueux Sapins et Hêtres clairsemés. Fougères et Sorbiers se développent dans les nombreuses clairières . La forêt est très attrayante. Les conifères de la côte 904 nous tirent la révérence. Et voilà que Fernand s’installle à une table de la ferme-auberge du Ried. C’est le moment pour se désaltérer. « Ils ont des tartes aux framboises et aux abricots. » En sortant, nous apprenons que Fernand et M-Christine ont offert les boissons pour leurs anniversaires . « Joyeux anniversaire à tous les deux ! » Un bouleau gigantesque nous domine plus bas. Sous les Douglas, s’égayent les Millepertuis, le Trèfle blanc, l’Armoise et la Ronce. A Erschlitt, nous observons de nombreux Papillons volages. Au Obersolberg, notre guide nous narre l’usage de l’énorme piscine qui permettait de stocker l’eau qui alimentait en 1924 les turbines de l’usine Hartmann située en contrebas. Pour rejoindre Munster, notre sente passe par Eschbach , ses Mauves , sa Tanaisie et ses Châtaigniers. Nos pieds auront parcouru avec plaisir 17km et monté de 700m dans une fraîcheur agréable car le parcours était entièrement à l’ombre. Merci Fernand. C’était très varié et plaisant. A la prochaine.
Christiane H .

11 juillet, agréable balade supplémentaire au Molkenrain

Pour éviter la chaleur et les orages annoncés dans l’après-midi, une nouvelle balade supplémentaire a été organisée le matin et en altitude. Avec un peu de retard dû à un encombrement de la voie rapide par un immense convoi exceptionnel, les 10 marcheurs démarrent à 9h au Col du Herrenflue, à 835m d’altitude, sur la route du Vieil Armand. Il fait 23° et tout l’itinéraire sera en forêt. Les lys martagons du début du sentier sont déjà défleuris, mais un peu plus loin nous trouvons deux lépiotes (déjà) et un bel exemplaire de parisette à 4 feuilles, fleur pas très courante. Au débouché sur la chaume du Molkenrain, des chevaux nous accueillent et nous passons devant la ferme-auberge (encore bien paisible à cette heure) où François Hollande et le président allemand avaient goûté les mets du terroir en 2014, lors de l’inauguration des cérémonies du centenaire de la guerre 14-18. Encore une petite grimpette à l’ombre bienfaisante et nous arrivons au refuge des Amis de la Nature du Molkenrain, point culminant de la balade (1090m). Sur la terrasse, une petite pause à l’ombre fait du bien, avec même pour certains un café servi par la gardienne du refuge. Puis nous redescendons vers le camp Turenne, avec au passage un joli point de vue aménagé pour admirer le Sundgau, le Jura et les Alpes. Mais le Jura est aujourd’hui noyé dans les brumes de chaleur. Au camp Turenne, nous avons une pensée pour tous les soldats français qui ont stationné ici en 14-18, et nous voyons aussi sur les panneaux du Club Vosgien que nous ne sommes pas loin de la Waldkapelle où nous étions mardi dernier. Un grand chemin, d’abord plat puis en descente, nous amène sur la route des Crêtes près des ruines du château de Herrenflue. Nous n’avons plus qu’à remonter 300m sur un autre chemin pour retrouver nos voitures peu avant midi, et boucler ainsi cet agréable itinéraire montagnard sans souffrir de la chaleur.    ad



Sewen jeudi 6 juillet 2023

Babette et Dany ont donné rendez-vous aux 10 randonneurs devant l’école de Sewen. Aucun bruit n’émane du bâtiment, les élèves seraient-ils en sortie de fin d’année ? Nous traversons le village pour nous engager sur un chemin montant envahi par de hautes herbes avant de descendre sur notre droite et traverser la Doller. L’accès au pont est gardé par un essaim de guêpes virulentes, mais il n’y pas d’autre alternative, il faut y aller ! Jean-Paul a subi les assauts de deux d’entre elles, mais la pommade apaisante proposée par Evelyne fait son effet. Au lieu-dit Lerchenmatt, nous quittons la route pour nous engager sur le large chemin du Wagenstall en direction du Grand Langenberg. A présent le chemin fait place à un sentier en montée qui nous mène à la magnifique cascade du Wagenstall. « Ouf ! il y a de l’eau ! » s’exclame Dany qui craignait de ne pas pouvoir nous offrir ce beau spectacle. Prochain objectif la FA du Grand Langenberg, la terrasse et les chaises longues sont accueillantes, mais le Ballon d’Alsace nous attend. La montée se fait dans l’ombre rafraîchissante de la forêt jusqu’à la route qui mène au Ballon et que nous traversons en direction du domaine skiable de la Tête des Redoutes. Les gentianes, les plants de myrtilles et les fougères-aigle se disputent l’espace, ces dernières semblent l’emporter. A présent, une belle vue s’offre à nous, le Ballon droit devant et, en contre-bas, sur notre droite, le refuge du Bödelen et la FA du Hinteralfeld. Nous longeons le Parc Aventures fréquenté par de nombreux scolaires qui semblent ravis de leur journée et observons au passage « eine Borkenkäferfalle », un piège à scolytes. Nous nous dirigeons vers le haut de la piste « la Gentiane » pour le pique-nique, un moment très convivial. Repus, nous reprenons le chemin vers le Wissgrut ou Wisskritt qui culmine à 1124 m. Un magnifique point de vue à 360° s’offre à nous, commenté par nos connaisseurs « ès Vosges », à la satisfaction de tous. Nous laissons la FA du Wissgrut sur notre droite pour entamer une belle descente vers notre point de départ. Notre traditionnel pot de fin de rando sera pris sur la terrasse de l’Hôtel des Vosges, invités par Jacques qui fêtait son anniversaire la veille, merci à lui, « un joyeux anniversaire » est entonné. Merci à Babette et Dany pour cette belle randonnée. Nous avons parcouru 14 km et  pour une dénivelée positive de 689m. FF

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