Mardi 21 septembre 2021 : Le brame du Cerf à Ranspach.
« Tu viens ce soir au Brame ? »me demande Jean, notre guide Nature qui est carrément expert. « Oui, sans hésiter. » répondis-je. Martine, Emma, Marie Claude et Thierry se joignent à nous. Nous sommes à 6. On s’arrête à l’orée du village de Ranspach. Il fait déjà nuit mais pas trop car c’est Pleine lune. Il a fait beau aujourd’hui. Donc il ne fait pas froid, pas de vent : c’est agréable. Mais on est quand même habillé chaudement. « Tu entends ? » me dit Jean. « Non. Où ça ? » « Là bas, au loin, à gauche ! » « Ah oui, très très loin. C’est très faible. » Et le brame se répète régulièrement. Et un autre plus près lui répond, plus fort. « Une chouette » « une chauve-souris » Je n’ai rien vu. Jean a l’oeil entrainé. On sent que c’est son terrain de jeu. Et tout d’un coup, un brame tout près. C’est impressionnant dans la nuit profonde. S’il charge, il nous verra car on a mis les fameux gilets jaunes. (Hahaha) Jean dirige sa lampe torche dans le sous-bois et on voit les yeux des biches étinceler dans le noir. Les cervidés sont tout près. J’ai un petit frisson dans le dos. Les cloches sonnent vingt deux heures. On descend aux voitures et Jean sort la lunette pour voir les satellites de Jupiter. L’ISS passe au-dessus de nos têtes ainsi que des satellites. Une dernière chauve-souris est repérée par Jean (lui seul) (encore) et nous rentrons . C’était une soirée ensorcelante. Merci Jean et Martine. A renouveler. Et on n’a pas eu froid. Christiane H.

Mardi 21 septembre 2021 : Le Grand Canon
Le soleil darde ses chauds rayons et nous , nous allons nous réfugier dans les galeries obscures et froides du site du Grand Canon à Zillisheim. C’est un comble ! 14 curieux VTM rejoignent Daniel Chevallier, membre de l’association du grand Canon et membre VTM ainsi que le président de l’association Joseph Goester. Ce dernier sera notre guide principal. Coiffé de la casquette rouge des Poilus de la Première Guerre (mais pas du pantalon rouge !!), il nous décrit la visite. Il y aura 2 parties : les galeries puis le site du Canon. Ce site a été construit en 1915 par l’armée allemande dans le but de bombarder Belfort. Cette cité se trouve à 34km à vol d’oiseau. Ce canon a été nommé « Langer Max »  et non « grosse Bertha » car de plus longue portée . Il a été servi par des marins car , à l’origine, ce type de canon était monté sur des cuirassiers. Pourquoi Belfort ? Car il y avait une garnison, une gare et l’usine SACM qui fabriquait du matériel de guerre et des munitions. En 1915, les Allemands préparaient l’offensive de Belfort et de Verdun en même temps pour faire diversion. En 2 mois, le terrain a été adapté pour recevoir les rails d’un chemin de fer qui acheminera tout le matériel depuis la gare de Flaxlanden. Mille hommes ont réalisé le gros œuvre en 2 mois . C’est une performance technique. Le canon a réalisé 44 tirs. IL avait pour cible Belfort où 4 personnes ont perdu la vie.. Il avait aussi pour cible Wesserling car ,dans le château, était posté le quartier général des Français. Là bas ,10 Poilus éclopés qui se trouvaient dans la cour de l’hôpital ont été tués. Le canon a été en activité durant 6 mois. Daniel précise que l’investissement n’a pas été payant. Ce site a été bien choisi parce qu’ il est invisible car entouré de 3 collines. Il se situe dans une dépression. Le site était alimenté en électricité et le téléphone y fonctionnait. Il y a 500m de galeries mais toutes ne sont pas encore dégagées. Avis aux bénévoles ! L’intervalle de temps entre l’ordre et le tir était de 10 min. Impressionnant ! Les manœuvres étaient manuelles afin d’être opérationnelles en cas de coupure de courant. C’était un canon Krupp. En 1920 le site a été classé Monument Historique. Et nous retrouvons la douce quiétude de la forêt. Tristes souvenirs !Merci Joseph et Daniel. Au revoir ! Christiane H.

 

Thibaut Leduc, PDG de la station du Frère Joseph à Ventron, vient de décéder à l'âge de 56 ans.

Voici une photo "d'archive", en principe de la saison 2005/2006, de Thibaut, président du Comité départemental de ski des Vosges (à gauche), en compagnie de Jean-Paul Marx , président du Comité régional  et de Sabine Munck (VTM), alors entraîneur des équipes benjamins et benjamines des Vosges.