Tour d’Altkirch, 26 mai 2016

Nous sommes 15 par cette belle matinée à nous préparer pour le tour d’Altkirch par monts et par vaux au départ du parking du cimetière de Carspach.

Montée raide mais courte au Buergerwald où l’on apprécie la fraîcheur de la forêt, passage dans les champs au-dessus d’Altkirch, petite remontée au Klosterwald, traversée d’une partie de Wittersdorf où d’aucuns vont s’ennivrer du parfum des roses jaunes qui poussent en bordure  du chemin avant d’entamer la montée vers la forêt d’Auf dem Berg, un passage accrobatique au-dessus d’un tronc pour certains, en-dessous et à quattre pattes pour d’autres, et c’est ainsi que notre petit groupe finit par arriver à Walheim, village de naissance de notre ami Albert.

La pause casse-croûte se fait sur un muret près du vieux moulin, endroit bucolique par excellence. Le soleil commence à chauffer l’atmosphère et les coins d’ombre sont les bienvenus. Après ces instants de détente nous prenons la direction d’Aspach puis atteignons la chapelle de la Litten où furent parqués les lépreux au moyen-âge. Encore une traversée dans les terres agricoles sous un soleil de plomb propice aux mirages et retour à Carspach où nous attend une bonne bière ainsi qu’une délicieuse tarte préparée par Marlène.

Merci Dany et Babette pour cette originale virée circulaire de 19 km autour de la capitale du Sundgau.

JB   

Dimanche 22 mai 2016 : la Ravennaschlucht en Allemagne

Un chaud soleil accueille 13 participants dont un local, Gérard, venu de Fribourg. Nous sommes en Allemagne et nous allons explorer  la Ravennaschlucht. Tout d’abord nous admirons la belle auberge richement décorée où Marie-Antoinette a séjourné en 1770. Dans la maison en face c’est Goethe qui  y a fait une halte. Puis nous passons sous les piles d’un pont de chemin de fer construit entre 1884 et 1887 et rénové en 1925. Et maintenant la partie la plus belle de la balade démarre. Nous longeons un torrent bien alimenté où les cascades ravissent les photographes. Les ponts alternent avec les escaliers . Nous longeons un vieux moulin. Robert est porté aux nues : « c’est renversant de beauté »L’essentiel de la dénivelée s’est faite le matin. Arrivés au Picketfelsen , le point culminant de la sortie à 1040m, au lieu-dit Kaiserwacht, nous avons une vue plongeante sur le parking, 350 m plus bas. Nous poursuivons sur le sentier des crêtes et   avons de splendides points de vue sur les villages situés en hauteur : Breitnau par exemple ainsi que sur les sommets : le Feldberg par exemple. La forêt est composée de résineux et de feuillus. L’arrêt pique-nique se fait à la Felsenschutzhütte. Nous avons une vue magnifique sur la forêt qui occupe le versant en face de nous. C’est une symphonie de vert allant du vert tendre au vert profond. Après un long cheminement sur la crête boisée, un peu avant Nessellachen et le gasthof Rössle nous entamons la descente vers le fond du vallon par un sentier raide et chaotique qui sollicite grandement les genoux. Le retour se rallonge quelque peu et devient même un peu compliqué le long du Jägerpfad, les cartes au 1/30000 n’étant pas toujours suffisamment précises pour permettre  une bonne lecture du terrain. Mais on finira par trouver le bon chemin (car tous ne mènent pas à Rome !) et la perspective d’une  boisson dans une bonne auberge repérée le matin soutient le moral des troupes. Merci Jacques pour ces 16km et ces 580m de dénivelée. Ce fut une belle balade , au sec et à l’abri des foudres de Zeus .

Christiane H.

Il a fait de l’orage cette nuit et il a bien plu. Qui va se désister ? se demande Francis, notre guide. Hé bien ce sont 10 courageux VTM qui viennent au rendez-vous. Départ : croix de Ribeauvillé (740 m) Il pleut. On s’équipe avec la cape ou le parapluie.  La balade se fait en forêt mélangée, résineux et feuillus. La montée est régulière. Mais oh miracle ! c’est l’accalmie. On apprécie car il fait chaud sous la cape. Les myrtilliers illuminent le sous-bois avec leurs feuilles vert-tendre. Nous sommes au rocher du Ramelstein. Francis nous apprend qu’il y avait des verriers à la Grande Verrerie qui exploitaient la silice et grâce aux arbres des forêts avoisinantes ils pouvaient  la fondre pour en faire du verre. La balade se poursuit vers le rocher des Anneaux et les 3 grandes tables. Elles sont en poudingue,  réminiscence du passé fluviatile de la région. Certains, dont l’appétit est aiguisé, veulent  sortir  les nappes pour s’attabler !! A l’abri Kutzig Buech, Francis nous évoque les offices qui sont célébrés ici chaque 1^er mai, ce qui explique l’immense banc et l’autel de bois. La randonnée se poursuit par le rocher des Reptiles. Chacun y voit une autre bête fantastique. On évoque les rites et les  sacrifices en ces haut-lieux d’énergie. On évoque aussi  les théories qui expliquent la formation de ces cupules et tous les usages possibles. Dommage, on n’en saura jamais l’usage exact. En passant par la croix des Verriers, on arrive aux rochers des Géants, puis nous longeons le mur dit païen de 2300m de long. Enfin (certaines sont contentes d’être arrivées) nous nous posons à l’abri Hasenclever près du rocher de la Paix d’Udine pour manger. Et c’est là que Francis nous annonce la spécificité de la balade : le  matin on est monté puis redescendu et cette après-midi, on monte et on redescend. Original, non ? On prend des forces par avance. On se communique la recette du vin de mai à base d’aspérule odorante. Les feuilles de houx semblent vernissées sous la pluie. Mais il ne pleut toujours pas. Au contraire, on enlève une couche. On est ébloui  par le vert tendre des feuilles de hêtre. Nous  passons devant les maisons de la grande Verrerie pour attaquer le dénivelé de l’après-midi et ça monte sacrément. 350m au total. Ce fut une belle montée !! (dans tous les sens du terme). Tout ça car il fallait arriver aux 700m de dénivelé annnoncés, dit notre guide malicieusement. On est content de l’avoir faite.  Du Schelmenkopf, on rejoint la croix de Ribeauvillé.  Pas fâchés d’être arrivés après une dernière descente tout aussi abrupte que la montée. Ce fut une belle balade originale, ça oui. La pluie s’annonce, une fois installés dans les voitures. Quel guide ! merci Francis. Les 16km de marche ont été bien avalés par la troupe. A la prochaine.

Christiane Huber

Cela ne fera que la 3ème année consécutive que nous avons une météo humide pour ce regroupement inter VT du 1er mai... nous sommes entrainés. Nos amis de  Markolsheim nous ont concocté une découverte de la partie nord du Kaiserstuhl à partir de Sasbach  . 

Nous serons une bonne soixantaine  (dont 8 vtm avec leur président Jean-Jacques)  à nous retrouver au départ des berges du Rhin  à proximité de l’ancien poste frontière. Notre cheminement nous mènera aux ruines du château de Limburg, à la Lutzelberg Kappelle puis à travers vignobles et villages  jusqu’à la Eckwaldhutte où nos organisateurs attentionnés avaient aménagé le lieu  pour le rendre un peu plus confortable.. Nos hôtes du jour ont bien préparé l'accueil; bretzels, pains surprises, apéritifs variés nous furent proposés , le groupe atteignant à présent près de 80 personnes . Chacun a pu trouver de quoi s’installer pour profiter de cette pause rustique et bien chaleureuse malgré une luminosité réduite . Les snapsflachala circulaient généreusement en fin de pique nique et nous avons pu comparer divers crus bouillis. Nos places furent convoitées par les occupants d’un curieux attelage, un magnifique tracteur Hanomag modèle 1947 rénové  et promenant des touristes à travers vignes et viticulteurs! Le retour se fera dans des conditions météo nettement plus favorables à travers forêts , muguets, ail des ours, champs d’asperges. Nous finirons la dernière heure en suivant les berges du Rhin où nous croiserons plusieurs groupes de jeunes en liesse qui fêtaient l’arrivée du mois de mai. Très agréable journée beaucoup moins humide qu’annoncé dans une région que nous avions plaisir à découvrir et des copains VT d’Alsace à  retrouver.  Et en chiffres 16 kms parcourus en un peu plus de 5 heures avec petit dénivelé de 200m. Rendez-vous est pris pour  mai 2017 avec les VT Colmar.  fh