Jeudi 30 juin 2016 : Du Valtin à la Schlucht par les Hautes Chaumes. Le temps est maussade et menaçant ce matin ; nous sommes toutefois à 6  à nous retrouver au Col de la Schlucht à partir duquel  nous effectuons deux navettes jusqu’au point de départ en positionnant un véhicule à chaque extrémité du parcours qui a dû être raccourci par suite d’interdiction de pénétrer dans la forêt en contrebas du Col.

Départ à l’église de Le Valtin, charmante commune de la Vallée de Haute-Meurthe, dont les habitants appelés les Valtinois étaient au nombre de 565 en 1846, un siècle plus tard en 1946 ils ne seront plus que 167, puis 92 en 2013 et enfin 51 actuellement.

En compensation du raccourcissement de la randonnée, nous empruntons d’agréables  sentiers montants puis redescendants et agrémentés de ruisseaux et cascades ce qui rajoutera env. 130m au dénivelé prévu initialement. Au fur et à mesure de notre progression vers le Col du Louschbach l’horizon s’éclaircit. Nous transpirons, mais une fois passé le Col du Calvaire et arrivés sur la Crête, nous sommes exposés au vent et devons enfiler nos vestes jusqu’à Dreieck. Avant d’arriver sur les Hautes Chaumes dénudées du Gazon du Faing nous cassons la croûte sur le sentier blottis entre les  pins rampants. Bientôt nous reprenons notre long chemin, arrivons au point culminant de la journée à 1303m, mais les montées succéderons encore nombreuses aux descentes pour atteindre La Schlucht où une mousse  est  bien méritée. Le temps de marche effectif est 6h10, le dénivelé positif de 880m, et la distance d’environ 20km.                                                                                                 JPM 

Nous sommes huit ce dimanche matin 26 juin à nous rassembler sur le parking de l’auberge du Grand Langenberg.

Après les salutations d’usage nous voilà partis d’un bon pas. On commence par contourner la Tête des Redoutes par le sud. Après un bref passage dans des prés fleuris le chemin s’enfonce dans une forêt de sapin puis progressivement remonte vers la crête en longeant le parc accro-branches. Malgré quelques nuages le soleil fait son apparition et on apprécie la douceur de ses rayons.

Au lieu-dit « La Chaumière » le sentier sauvage de l’Oberalfeld part sur la droite et passe sous le Ballon d’Alsace. Le parcours est forestier mais offre quelques jolis points de vue sur la vallée, le lac d’Alfeld et le refuge du Boedelen. Le terrain est encore très humide suite aux orages de vendredi soir et nous traversons plusieurs ruisseaux d’habitude à sec.

Après quelques descentes suivies de remontées nous voilà au Col de Ronde Tête. Sylviane qui nous accompagne avec son compagnon à quatre pattes va nous quitter à cet endroit et monter directement au Ballon.

Quant à nous autres l’objectif pour le casse-croûte est la Jumenterie. Le sentier à partir de là est affiché comme difficile et cela va se vérifier car il s’agit d’un petit sentier étroit, rocailleux, sinueux, glissant et pas très bien sécurisé.

Allons, courage ! La progression est lente, prudente et nous mettons une bonne heure pour atteindre avec un ouf de soulagement la petite cabane devant laquelle nous allons déjeuner.

Puis le moment est venu d’attaquer la grimpée au Ballon d’Alsace. On pause devant l’imposante statue  métallique de Jeanne d’Arc, fière pucelle montée sur son cheval, brandissant son étendard.

Après le sommet, la table d’orientation et la Vierge le sentier descend vers la ferme-auberge du Ballon puis nous rejoignons par la crête notre point de départ en contournant cette fois la Tête des Redoutes par le nord avec une très belle vue sur le massif.

Une bonne journée sans pluie, 5 heures de marche et pour finir un pot rafraîchissant à l’auberge du Hinteralfeld.

JB         

Sortie Nature à l’Illwald et dans le Ried

Ce dimanche 12 juin la météo n’est pas engageante. Il est 7h et la pluie vient juste de cesser. Nous avons rendez-vous à 9h45 sur un petit parking près de Sélestat pour une randonnée nature guidée par notre ami Jean. Cette fois pas question de se désister, on verra bien.

Nous arrivons un peu en avance au lieu-dit. Jean, Martine et Denise sont déjà là. On se chausse tranquillement sans omettre les guêtres car notre guide nous prévient : il y a beaucoup plus d’eau que d’habitude à cette époque.

Les moustiques aussi seront de la partie et on se badigeonne avec un produit spécial tropique.

Nous sommes cinq téméraires à prendre le large chemin qui pénètre dans la zone protégée de l’Illwald.

Pour nous le décor est inhabituel : prairies (très) humides, bras de l’Ill remplis d’eau à ras-bord.

Après quelques centaines de mètres de progression voilà qu’on aperçoit déjà une harde de daims ! La chance nous sourit. Ces animaux sont magnifiques, on en dénombre une bonne vingtaine répartis en deux groupes. A l’aide des jumelles on distingue parfaitement le duvet qui recouvre les bois des mâles.

Plus loin on observe des cigognes sauvages (il y en a encore des migratrices) ainsi que des cormorans. Les prés sont inondés et n’ont pu être fauchés.

On s’enfonce dans la forêt. Les moustiques tournoient tout autour de nous. L’eau affleure de partout et nous n’allons pas très loin car le chemin lui-même devient vite impraticable.

Nous faisons demi-tour. Grâce au matériel-photo de notre guide on observe encore quelques oiseaux dont le coucou et la pie-grièche écorcheur.

Après le pique-nique dans l’enceinte de la maison de la nature de Muttersholtz nous entamons la seconde partie de la journée. Nous sommes dans le Ried.

Là aussi l’eau affleure de partout. Nous faisons une boucle qui nous permettra de voir trois hérons cendrés perchés sur des souches, un superbe chardonneret se balançant sur un épi dans les hautes herbes. Au retour nous longeons l’Ill qui ressemble presque à un fleuve à cet endroit. « En 40 ans je n’ai jamais vu ça » dit Jean.  On rejoint le village par une passerelle bancale abîmée par la montée des eaux et en pataugeant (un peu) dans la boue. Ouf, plus de moustiques !

Merci Jean pour cette superbe sortie initiatique ! On en redemande !

JB    

Séjour à Gréoux les bains du 28 mai au 4 juin 2016

Programme détaillé.

Dimanche 29 mai 2016 : Gréoux les bains

Ploc ploc ploc les gouttes tambourinent sur les chaises disposées à l’extérieur de la chambre de 

Château Laval à Gréoux les bains. Cette pluie joue les trouble-fêtes. « On va essayer d’aller à Gréoux par le sentier »annonce notre guide Claude. Les 45 participants s’équipent pour la pluie. Mais celle-ci s’est arrêtée de tomber. La troupe peut s’ébranler. Arrivés vers les premiers immeubles de Gréoux, c’est une forte averse qui disperse la bande. Mais elle est de courte durée. On repart à la découverte de Gréoux, ses thermes, ses parcs, ses commerces. Puis nous entamons l’ascension du château des Templiers. La vue y est magnifique. Et maintenant  c’est l’heure de chercher un lieu de pique nique. « Descendons au Verdon » « d’accord ! » Les canards nous y attendent. Le casse croûte avalé, nous retournons à Château Laval où tout le monde se retrouve sur la terrasse pour prendre un café. Et maintenant les festivités commencent : concours de boules, baignade dans la piscine, hammam, sauna, découverte du parc et balade, activités diverses et variées. Nous sommes en vacances. Cette journée fut riche en odeurs et en couleurs. Merci Claude

Lundi 30 mai 2016 : Les gorges hautes du Verdon par le sentier des Pêcheurs.

Notre balade démarre après Moustiers Ste marie vers la Palud. Après un rappel de certaines notions de Géologie par Joël, notre géographe tant apprécié, nous partons de la Colle de l’olivier et descendons de 250m de dénivelée sous la conduite de Jean-Pierre , notre guide du jour. Nous sommes dans le calcaire. Nous butons sur les cailloux qui roulent sous les chaussures. Mais comme le sentier est bordé de belles Aphyllantes bleues de Montpellier, la balade devient charmante. Voilà le Verdon. Pourquoi l’eau est-elle si bleue ? Joël nous apprend que c’est dû à la présence d’algues . C’est drôle comme cette couleur bleue cohabite avec le vert turquoise de l’eau juste à côté. Arrivés en bas, nous foulons de belles plages de sable fin. Puis nous remontons en traversant la Réserve naturelle de ST Maurin. Enfin le sentier s’élargit et une belle place de pique nique s’offre à nous. La vue sur le Verdon est grandiose . Une paroi verticale nous fait face et nous suivons la progression de quelques escaladeurs. La phalangère blanche agrémente les lieux. Et nous remontons vers les voitures mais il faut encore descendre. « Ce fut une belle montée descendante » proclame François à l’issue de ces 8 km . Et en route pour visiter Moustiers Ste Marie. Merci Jean-Pierre.

Mardi 31 mai 2016 :Les Mées et les Pénitents.

Ce matin, nous partons des Mées. Joël nous précise que le but de la balade du matin est de monter sur le plateau de Valensole et de voir la ferme solaire. Nous empruntons le chemin bien pentu de la Colle . Il nous explique que la culture de l’olivier a périclité il y a une trentaine d’années au profit de celle des pommiers. Nos pas nous mènent dans la garrigue. Joël nous fait une lecture du paysage. Et voilà les panneaux solaires à perte de vue. C’est immense. Ils s’étalent sur 243 ha. Entretemps une bonne averse nous a mouillés. Mais la pluie s’arrête de tomber et nous pouvons prendre le casse-croûte au sec. Après le repas, Joël nous distille de nouveaux rudiments de géologie en prévision des Pénitents. Nous apprenons aussi que le plateau de Valensole est reconverti dans la culture de la lavande. Celle-ci n’est pas encore en fleur. Dommage ! Nous continuons la balade en nous dirigeant vers les Pénitents. On les voit de haut cette fois-ci. Impressionnant ! Puis nous empruntons un sentier qui monte et qui descend et qui nous permet de quasiment toucher les Pénitents constitués de poudingue. Et Joël de nous narrer la légende de ces Pénitents. Au temps des invasions sarrasines, les moines de la montagne de Lure s’étaient épris de belles mauresques qu’un seigneur du lieu avait ramenées d’une campagne contre les infidèles. Pour punir ses moines de leurs désirs coupables, St Donat les pétrifia alors qu’ils sortaient en procession , la tête couverte de leur cagoule pointue , au bord de la Durance.  Et nous voilà au pied de ces colosses de 130m de haut. On se sent tout petit. Ce fut une balade remarquable de 5h, longue de 16km et forte d’une dénivelée de 500m. Merci Joël.

Mercredi 1 juin 2016 : L’occitane en Provence : visite- balade à Quinson dans les gorges basses du Verdon.

Il a plu cette nuit et il va pleuvoir sous peu. Changement de programme. C’est trop dangereux de faire les Cavaliers aujourd’hui car la roche est glissante. « Allons faire la visite de l’Occitane en Provence »annonce Claude. Celle-ci  fut instructive . Les achats de produits naturels furent appréciés. La découverte du pays se poursuit par Esparron et son lac.  Du lieu du pique-nique nous avons une vue sur le port. C’est  splendide. La balade de l’après-midi démarre à Quinson et nous fait découvrir les basses gorges du Verdon. Nous herborisons. « Voilà du Rhus cotinus » annonce Raymonde. « ainsi que de l’hélianthème jaune ». La Chicorée pousse tout le long du sentier qui longe le canal du Verdon. Celui-ci a été en activité durant 100 ans. A la cabane du garde-canal , nous rebroussons chemin. La balade aura duré 2h30. C’était magnifique. Merci Claude et il n’a pas plu de toute la journée.

Jeudi 2 juin 2016 : la Montagne Sainte Victoire.

Ce matin, il fait soleil. On est soulagé. Nous allons vers le sud sur la Montagne Ste Victoire. La route chemine dans le karst entre dolines et ouvalas. Joël précise ces termes de géologie. Nous marchons vers le col des Portes, de là nous rejoignons le pic des Mouches, tout en admirant les immortelles jaunes, les cistes et le serpolet. Le deuxième groupe nous quitte pour rejoindre la citadelle. Nous voilà déjà sur  le  sommet à 1000m et qui ressemble à un merveilleux jardin de rocaille. Nous voyons jusqu’à 200km à la ronde. Joël nous commente le paysage sur  360°. Nous pique-niquons à une place abritée du vent. Puis nous entamons la descente qui fut lente pour les photographes  car ils ne savaient pas où donner de la tête tellement il y avait de fleurs. Les botanistes se sont concertés pour nommer les nombreuses fleurs .  Certaines telles que l’Euphorbe avec ses fruits verts placés au-dessus de feuilles rouges ont intrigué quelques VTM , de même que les fruits de l’Asphodèle. Et nous voilà rendus aux voitures. L’altimètre affiche 470m pour une durée de 3h30. Merci Claude, Joël et Denise.Ce fut une journée extraflorissime.

Vendredi 3 juin 2016 : Moustiers-en bateau sur le lac de Montpezat

Le soleil brille.Un groupe va faire le sentier des  Cavaliers dans les gorges du Verdon. Mon groupe va à Moustiers, un des plus beaux villages de France. Nous admirons son église romane dans le style  provençal . Remarquable. Nous traversons les ruelles pittoresques où se tient le marché. Nous marchons sous le signe de l’Etoile suspendue entre deux gorges. Nous montons pour rejoindre le haut du plateau recouvert de pins colonisés par les chenilles processionnaires. On y trouve aussi du buis . Ce qui est typique , ce sont les champsde thym violet mêlés aux genêts jaunes.   Sur le lieu du pique-nique, Joël nous fait un commentaire sur les montagnes avoisinantes .  Tout prêt de nous, un groupe s’apprête à faire un vol en parapente. Le spectacle est sublime , surtout que nous avons vue sur le lac de Ste Croix. Nous repartons pour entamer la descente sur Moustiers. Nous observons beaucoup de gui  qui a colonisé les Pins. Et nous voilà en vue du village. Le tour aura duré 4h15. Merci Joël de nous avoir guidé sur ce beau parcours et de nous avoir fait découvrir cette belle flore typique. Et nous voilà en route pour le lac de Montpezat où des bateaux électriques nous attendent pour naviguer entre les gorges du Verdon. Le paysage est sublime tant à cause des falaises abruptes que du ruissellement de l’eau qui dégouline sur les fougères et sur les mousses luxuriantes. Merci Jean-Pierre de nous avoir  fait découvrir le Verdon au fil de l’eau. Christiane.Huber

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