Les oiseaux migrateurs au Lac du Der
Escapade pour l’observation des grues cendrées du 07 au 09 novembre 2023 :
Nous sommes une équipe de 19 VT (dont 2 VT Sélestat) pour cette escapade, le déplacement est
effectué avec 2 minibus pour la région mulhousienne et une voiture au départ de Strasbourg.
Depuis toutes ces années que notre guide Jean se déplace au Der, c’est bien la première fois que
les grues étaient si peu nombreuses.
Le lac du Der 1 er jour, déplacement le matin, rendez-vous avec les Strasbourgeois à l’observatoire
de Champaubert au lac du Der Chantecoq.
Les grues cendrées, vanneaux huppés, grèbes huppés, sarcelles d’hiver, faucons crécelles,
garrots à œil d’or, courlis cendrés, oies cendrées, grands cormorans et bien d’autres sont tous
présents.
Après la pause casse-croûte nous nous dirigeons vers l’église Champaubert et la stèle an souvenir
des 3 villages engloutis Nuisement-au-Bois, Chantecoq et Champaubert-au-Bois pour poursuivre
les observations.
Il est temps à présent de nous rendre au gite de la ferme du bocage pour y déposer nos affaires.
Retour au lac pour assister au coucher du soleil, ce lac artificiel, le plus grand d’Europe, nous offre
de vastes étendues parsemées de-ci de-là de petits îlots, où les oiseaux migrateurs y font leur
halte avant de s’envoler vers d’autres rivages.
Encore et encore des oiseaux, gravelots, pigeons ramiers, étourneaux sansonnets, harles bièvre,
chevaliers, souchets et bien d’autres encore tous plus beaux les uns que les autres nous laissent
en extase.
2 ème jour lac du Der bien avant l’aube pour assister au réveil de la « gente ailée » et au départ des
grues pour les zones de gagnage, petit déjeuner puis visite de la réserve naturelle de l’étang de la
Horre avant de retourner à Champaubert pour observer le magnifique coucher de soleil et le retour
des grues cendrées.
3 ème jour visite des églises et maisons à pans de bois, églises classées « monuments historiques »
avant de prendre le casse-croute au gite et recharger les véhicules pour entamer le retour au
bercail avec plein de bons souvenirs, bons repas, très grande convivialité, beaucoup
d’observations et de la bonne humeur.
Merci au guide pour l’organisation
Wilma BRANCHE

POÈME (avec certains jeux de mots)

A l’heure où pointe le jour,
Quand Chante Coq se met en éveil,
Tous les oiseaux, tour à tour,
Sortent encore engourdis de leur sommeil.
Les grues cendrées sont très belles.
Les jumelles et objectifs nous rapprochent d’elles.
Par dizaines elles côtoient pèle mêle,
Vanneaux huppés, chevaliers et sarcelles.
Elles sont des dizaines déjà la tête plongée dans la vase,
Se hâtant de faire, autour d’elles, table rase,
A la recherche d’une larve ou d’un vermisseau,
Menu préféré à nos bons gâteaux.

Certaines ont des prises de bec, disputes ou bisous ?
Qu’importe ! Elles se vouent un amour fou.
Fidèles pour toute leur vie,
Elles verront naître leurs petits.
A l’étang de la Horre
Les aigrettes en robe blanc immaculé,
Prennent soin de leur prêt à porter.
Les plumes n’iront plus chez les chapeliers,
Leur protection est bien assurée.
Un curieux ragondin de près nous observe.
Craignant d’être mis en conserve,
Furtivement, dans les roseaux, il repart aussitôt,
Nous narguant tout en nous tournant le dos.
Arrêtés à l’étang de la Horre,
Nous allons longer ses abords.
Peu à peu nous entrons dans la forêt
Qui s’est parée de tous ses attraits.
La palette de Cézanne change,
Des éclaboussures de peinture se mélangent
Laissant place à l’ocre, le rouge, et l’or
Bientôt la forêt se repose et s’endort.

2ème et dernier jour retour au lac du Der autre endroit
Le crépuscule naissant laisse un ciel embrasé.
Le soleil est en train de se coucher.
Depuis la passerelle nous observons l’envol des grues cendrées.
Le spectacle est fabuleux et nous sommes fascinés.
Les premières vagues arrivent par dizaine
Et se suivent toutes à la chaîne.
La chef, la plus dégourdie, fend les airs la première
Ouvrant le couloir à ses congénères.
Elles agitent leurs trompettes pour le meilleur des concertos
Formant de magnifiques signes de sténo.
Elles se comprennent dans leur langage
Et il est temps de rejoindre d’autres gagnages.
Vous partez pour d’autres horizons,
On ne vous verra pas de sitôt,
Alors, bon voyage, faites bien attention et à bientôt !.

Wilma BRANCHE le 11 novembre 2023

21 novembre, les attraits du circuit historique de Zillisheim

La grande question du jour était la météo : pluie ou pas pluie ? Finalement nous avons pris la décision de maintenir la sortie et notre engagement a été récompensé, il n’a pas plu. C’est même à 25 que nous nous retrouvons sur le parking du terrain de foot à l’entrée de Zillisheim. Au départ, quelques gouttes anecdotiques font des ronds dans l’eau du canal du Rhône au Rhin (1804-1829) qui a ici la particularité de faire lit commun avec l’Ill sur 700m. Puis, dans la traversée du centre du village, nous recherchons les plaques bleues indiquant les maisons anciennes qui hébergeaient des métiers oubliés. Plus loin, l’église St Laurent a fière allure. Elle a été construite vers 1867 par l’architecte mulhousien bien connu Jean-Baptiste Schacre, sous l'impulsion du curé du village Sébastien Meyer. A la sortie du village, le cimetière juif se blottit sous les arbres. Il faut dire qu’au milieu du 18e siècle vivaient ici 48 familles israélites pour 55 foyers chrétiens. Puis longue montée dans les prés encore bien verdoyants jusqu’au sommet de l’Oberberg où était jadis situé un des 3 châteaux de Zillisheim, déjà mentionné en 1290 mais dont on ne trouve plus trace. A l’arrêt suivant, belle vue originale sur Mulhouse avec la tour de l'Europe au centre. Après des passages en terrain glissant, mais aux teintes automnales encore très cuivrées, nous arrivons à l’emplacement d’un canon allemand de 240 mm (de 1917), avant de nous arrêter au véritable grand canon qui a tiré en 1916 sur Belfort (4 morts ) et Wesserling (10 morts). La fosse qui a accueilli le "langer Max" est pleine d’eau et un panneau indique les caractéristiques de ce canon hors norme pour l’époque. Puis nous passons à l’auberge désormais fermée du grand canon, avant de revenir tranquillement sur le village de Zillisheim. Au bord de la grand’route, une stèle dressée en mémoire de la bataille du 19 août 1914 nous rappelle cruellement qu’avec 600 soldats français morts ici sur la colline en un jour, la grande guerre a été une « mangeuse d’hommes ». Dernier arrêt devant le collège épiscopal, construit comme l’église dans les années 1866-69, également par l'architecte JB Schacre à l'initiative du curé Meyer. L'imposant bâtiment quadrangulaire imprime sa silhouette de grès rose dans la nuit tombante. Pour terminer, il ne nous reste plus qu’à longer le canal pour rejoindre nos voitures. Belle et intéressante sortie où il y a plein de choses à découvrir aux portes de Mulhouse.  ad

Jeudi 16 novembre 2023 : on marche et on mange. On va manger. Mais allons-nous marcher le matin ? Va-t-il pleuvoir encore ? La météo de ce dernier mois a été si mauvaise qu’on a annulé chaque jeudi. Quel plaisir de nous retrouver ! « Nous allons raccourcir » nous annonce J-Paul notre guide . Le ciel est vraiment couvert mais il ne pleut pas. 26 VTM emboîtent le pas au guide à partir de l’auberge du Seestaettle pour se rendre au Lac Vert. Nous sommes bien emmitouflés. Les gants ne sont pas superflus. Au sol, les feuilles jaunes d’or de l’Erable recouvrent en partie celles du Hêtre brun acajou. Les rochers luisants d’humidité agrémentent notre marche. Le bruit du torrent chargé en eau résonne à nos oreilles. Le lac vert porte bien son nom car les conifères des berges se miroitent à sa surface. Les bavardages vont bon train. Les Lichens sont épars ainsi que les cônes d’épicéa. Nous devons enjamber de grandes et profondes flaques. Les Myrtilliers possèdent encore quelques feuilles jaunes qui se miroitent dans la pénombre comme des pépites. Les Fougères dressent fièrement leurs frondes brunes. « Attention ! ne marchez pas sur les racines glissantes ! » dit une personne. « Tiens, les petits sapins ont leur bourgeon terminal recouvert d’un petit carré constitué d’un épais papier. Pourquoi cela ? » demande Joseline. « C’est pour empêcher les chevreuils de brouter ce bourgeon. » « Astucieux »dis-je. Tout est vert autour de nous : les mousses, les Polytrics, les troncs des arbres recouverts de Mousses et de Lichens, les Luzules, les herbes…. C’est reposant. Nous arpentons un étroit sentier. Près de la route qui mène à la Ferme des rennes, il tombe une fine bruine . Les feuilles vert foncé des Ronces luisent le long du sentier. Nous arrivons au carrefour de Boden. Et de là nous marchons sur le bitume. La route est en pente douce. Nous sommes en vue des voitures situées en hauteur. Il est 11h40. Nous arrivons à l’auberge en appétit avec 5.3km dans les jambes. 3 Vtm nous rejoignent et c’est parti pour l’apéro que Caroline, notre présidente, règle au nom du club. Un excellent repas original et goûteux nous a été servi. La reine mère a poussé la chansonnette et j’ai raconté un conte de Noël. Malheureusement Monique a perdu une dent lors de ce délicieux dessert. Ah là là ! Le cadre de cette auberge est splendide, refait à neuf avec des bois clairs accueillants. Ce fut un repas mémorable. Et, en sortant, il pleut à verse. C’était la dernière randonnée d’été. L’hiver nous attend. Merci J-Paul et Joseline pour cette saison un peu particulière à cause de la météo. Au printemps prochain . Salut à tous. Christiane H.

9 novembre, Berentzwiller la méconnue

Vous connaissez le village sundgauvien de Berentzwiller ? Non, pas trop. Et bien c’est à côté de Helfrantzkirch, dans la vallée du Thalbach. Après 2 semaines d’interruption des sorties pour cause de mauvaise météo, nous voilà 18 marcheurs au rendez-vous donné par les guides Sylvie et Claude Arnold à l’église de Berentzwiller. Car la pluie de midi ne nous a pas découragés, confiants dans la météo suisse qui annonçait un après-midi sec. D’emblée on entre dans le vif du sujet avec les explications sur le village et son patrimoine, aimablement données par le maire du village lui-même. Fier de la croissance de la population à 353 habitants, l’édile nous apprend que l’acteur Jean Lefèvre venait fréquemment ici rendre des visites. Puis il nous fait admirer l’église St Imier dont l’intérieur a été fraichement refait. Nous apprécions. A la sortie de l’église, le soleil nous accueille et nous descendons parmi les maisons à colombage jusqu’au Thalbach, ce ruisseau de 21km qui prend sa source à Muespach et se jette dans l’Ill à Tagolsheim. Ensuite, montée à la voie romaine bordée par une importante installation de karting franco-suisse. Là, le vent est un peu frisquet, mais le chemin nous mène bientôt à l’abri de la forêt, près du Windenhof, grande ferme mennonite où il y avait jadis un restaurant. La descente entre bois et prés nous conduit vers le village de Franken et est interrompue par une brusque et brève averse, la seule de l’après-midi. Parapluies et capes sont de sortie, mais ce n’est que pour vérifier qu’on les avait, et le soleil revient vite, ponctué de beaux arcs en ciel. Passant au-dessus de Franken puis de Jettingen, la lumière du soir est de toute beauté. Et à 17h sonnantes nous revenons au point de départ, l’église de Berentzwiller, avec 9km dans les jambes et de belles images dans la tête. Grand merci à nos guides pour cette après-midi tonique pleine de découvertes sur un itinéraire inédit. La nature automnale et les chemins propices à la causerie nous ont plaisamment sortis de la grisaille humide des derniers jours.     ad

Randonnée à Winkel
« Qui écoute trop la météo ne prends jamais son sac à dos. » Nous on a écouté et on l’a tout de même pris ! Nous nous retrouvons sur le parking de la Charrière et la pluie était, bien sûr au rdv, comme prévu. Caroline a pris un jour de congé pour partager cette journée avec nous, c’est sympa. En écoutant attentivement, on pouvait encore percevoir les chuchotements des sorcières qui se réunissaient autrefois en ce lieu. Et c’est parti en direction du col de la Neuneich par l’Allée des Hêtres, de magnifiques arbres plantés vers 1890 et dont certains troncs font plus de 3 m de circonférence. Le chemin est agréable et facile, les papotages vont bon train et l’ambiance est excellente malgré les conditions météo. Après une courte pause au col de la Neuneich, nous poursuivons vers le Hornihof connu pour l’élevage de lamas lainés que nous apercevrons à plusieurs reprises sur les pâturages environnants. Passé le Steinerhof, le chemin commence à grimper légèrement et nous passons au-dessus du GAEC du Blochmont. La vue est belle mais les nuages nous empêchent de voir Bâle et le Landskron. Nous pénétrons à nouveau dans la forêt, laissant une casemate sur notre droite, nous attaquons une montée très raide, pour retrouver un chemin bien plus facile et une nouvelle casemate sur la ligne Maginot, où le 8ème Régiment de Tirailleurs Marocains a œuvré en 1939. Quelques centaines de mètres plus loin, un écriteau rappelle l’emplacement d’un camp préhistorique. Il pleut encore, mais l’ambiance est toujours aussi bonne. Nous retrouvons des lamas pressés autour des mangeoires et nous voilà de retour au col de la Neuneich, sous abri pour le pique-nique tardif et bienvenu. Ayant repris des forces, nous entamons le retour vers le parking en passant par le Glaserberg 812 m. Le traditionnel pot sera pris au Petit Kohlberg, charmant restaurant où règne une ambiance chaleureuse, un feu de cheminée crépite. Merci à Françoise pour le pot et à tous pour ne pas m’avoir laissé randonner seul aujourd’hui. 14 km et 390 m de dénivelée. FF

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