13 décembre 1ère sortie raquettes « Secteur Markstein »
La neige tombée depuis peu a attiré le chaland, nous serons 23, un record, à nous retrouver au lac de la Lauch pour cette première sortie de la saison. Autre bonne surprise, le lac qui était une mare il y a peu a commencé à se refaire une santé et affichait meilleure mine, rempli presque au 2/3. Il faudra être prudent, les petites flaques d’eau sont devenues patinoires, il fait un petit -7. A peine le temps de s’échauffer les articulations, la montée se fait vite raide par le vallon du Jungfrauenrunz. Nous rejoignons la côte 1000, jetons un petit œil sur l’ancien tremplin Etienne Favre, contournons le nouveau bassin de rétention d’eau des pistes du tremplin et retrouvons le cheminement habituel en direction du Steinlebach. La couche de neige se fait plus importante, une vingtaine de cm de belle poudreuse. Une petite pause en lisière de forêt avant d’attaquer la grande chaume du Steinlebach en direction du Breitfirst. Nous restons bien en lisière de forêt car un petit vent venu de l’Est accentue le contexte hivernal. Le guide consulte sa montre, il est temps de bifurquer plein ouest, vent dans le dos pour rejoindre le GR5. Nous poursuivons en direction duTreh jusqu’au chalet des Amis de la Nature qui sont d’accueil pour les randonneurs ce jour. Nous nous plions aux usages du lieu, sandales multicolores et organisation façon self. Nos amis AN nous ont réservé une belle table derrière la baie vitrée. Au retour, petit crochet par la nouvelle petite chapelle au toit de cuivre située en contre-haut au sud de la Ferme-auberge du Treh. Nous rejoindrons le Markstein par le sentier dit de la Hêtraie. Autre crochet à l’initiative de Jean, aller vérifier le trop plein du brenala près du chalet. Encore une bonne nouvelle, tout baigne ! Il nous reste à filer par l’ex chalet Bellevue pour rejoindre le lac et nos voitures ; il est à peine 15h et nous aurons marché un peu moins de 5h, gravi plus de 500m et frôlé les 15kms sans raquettes certes. Pas mal pour une reprise. fh

8 mars,  dernière sortie, « Secteur Grand Ventron» 
Tout se présente bien pour cette dernière sortie hivernale de la saison, petit effectif, tout juste 10 et météo annoncée enfin favorable. Petit appel téléphonique à l’entrée de Thann, la 3ème et dernière voiture du convoi, éblouie par le soleil rasant du matin venait « de se manger « un ilot central surélevé et bétonné ! Il est  10h lorsque nous arrivons au point de départ, le refuge des Places à l’est de Ventron village. Question récurrente au moment du départ, « faut-il prendre les raquettes ?» Oui car  nous allons trouver la neige  plus haut, il est prévu de se promener sur les chaumes. Nous démarrons en légère montée  sur chemin carrossable, le temps de chauffer et rapidement la pente se fait plus forte en direction de la Tête de la Vache Brûlée. Nous chausserons une demi-heure après le départ et suivrons les traces d’un raquetteur isolé qui semble bien connaître le secteur. Ses traces quittent rapidement le chemin pour sinuer en hors piste entre les arbres avec quelques cm de neige fraiche tombés la veille sur une sous couche suffisante et durcie. Nous atteignons la chaume au bout de la première heure, le ciel est bleu et les arbres givrés au dessus  de l’auberge de La Chaume. Nous poussons jusqu’au sommet du Grand Ventron (1204m), table d’orientation et vue à 360 ° et profitons de la beauté du site. Nous poursuivons en descente plein sud, remontons en forêt, jouant à « Derzou Ouzala « , en suivant les traces d’un groupe en raquettes, remontons au Petit Ventron, poursuivons en montagnes russes jusqu’au Belvédère de la Tête du Chat Sauvage . Petite émotion pour Agnès pendant la descente un peu sinueuse en lacets serrés  menant à la Chaume des Vintergès. Perte d’équilibre au mauvais endroit et petite glissade inconfortable. Nous l’aidons à se tirer de ce mauvais pas  et atteignons l’abri forestier bien rustique  en bas de le chaume vers 13h avec une petite faim. Une eau forte en fin de repas pour se remettre des émotions, double dose pour l’Agnès. La suite de la randonnée se fera essentiellement en descente avec une dernière émotion pour Robert, parti les 4 fers en l’air sur une plaque de glace malgré les crampons dernier cri, avec en prime un petit œuf de pigeon sur le côté du front, on sort les granules d’Arnica. Nous croisons une famille à skis de fond, déchaussons peu après mais descendons un peu trop bas. Nous sommes cinq à remonter en mode marche nordique sans bagages sur quelques kms pour récupérer nos voitures et prendre le reste de la troupe, glandant au soleil. Au final, journée pleine d’imprévus, joli parcours découverte sur une douzaine de kms avec 450m de D+. Bravo l’équipe ! fh
 

1er mars, sortie « Clair de lune » à domicile au Markstein
Quelques absents parmi les habitués pour cause de « grand-parentage vacancier », nous sommes 15 à nous retrouver pour cette sortie mi-nocturne suivie du bon repas chez nos copains de la Ferme du Markstein. Météo  favorable, les vents venant de Sibérie ont lâché prise et l’enneigement est suffisant pour chausser en sortant de nos voitures à la côte 1000. Le ciel est couvert et pour espérer voir de la lune, ce n’est pas gagné. Nous grimperons la première heure en passant sous le Steinlebach, faisons parfois la trace dans quelques cm de poudreuse, grimpons sur la chaume et filons plein ouest léger vent dans le dos . Belle surprise juste avant la dernière grimpette contournant le Jungfrauenkopf, une petite lucarne de soleil rougeâtre émerge des nuages, bonheur des photographes. Nous filons en descente vers notre halte culinaire. 19h15, sommes dans les temps. L’ambiance est chaleureuse et les mines réjouies. Une fois de plus, nous serons épatés par la bonne cuisine du chef et ferons quelques excès avec bonne conscience. Retour DDN en enchainant Grenouillère et piste du tremplin, la lune pleine fait une brève apparition et ce dernier bol d’air est une simple formalité. Il est 22h30, nous rentrons prudemment car des pluies verglaçantes sont annoncées. Ce fut une belle fin de journée - fh 
 

15 février : raquettes 5ème : De Geishouse au chalet de l’USM

Après deux belles journées en début de semaine, la grisaille est au rendez-vous ce jeudi, pas vraiment la main heureuse cette saison… Il neigeotte lorsque nous démarrons notre rando, à 800m d'altitude sur les hauteurs de Geishouse , raquettes sur le sac. Nous grimpons dans les prés, croisons plusieurs chemins tout en restant sur sentier en direction des Abrutschfels. Une petite pause abritée chez nos copains du Faucon Crécerelle, petit abri-refuge plein de charme, entretenu par une association et accessible  au randonneur de passage. Nous sommes presque à 1100m, face ouest du massif du Grand-Ballon lorsque nous chaussons les raquettes, notre électron-libre François poursuit son cheminement à skis, nous nous retrouverons pour le casse-croûte. Quelques hésitations quant à l’itinéraire avant de filer vers le col du Haag. vent dans le dos  et brouillard établi. Nous resterons sur la route des crêtes, bien disciplinés à la queue leu leu à droite de la trace comme le préconise un panneau, croiserons un seul skieur et plusieurs groupes à raquettes. Dès l’entrée de la chaume du Moorfeld, nous descendons hors piste dans une neige épaisse, brassons un moment avant de remonter sur la route. Il est près de 13h lorsque nous rejoignons le chalet de l’USM un peu humides. Une chaude atmosphère montagnarde faite d’effluves de feu de bois, de vêtements mouillés et de soupe chaude mêlée de café vous saisit d’entrée, des bouilles réjouies et des lunettes embrumées. Nos hôtes ont fait le plein et nous y retrouvons des têtes connues. Nous mangeons un peu dans le désordre mais finissons par le chocolat et la p’tite eau forte, n’est ce pas Agnès !. En quittant ce havre rustique, la visibilité est meilleure ; nous mettrons à peine une demi-heure pour rejoindre le haut du Moorfeld  avant d’entamer une belle descente par Bessayfels et Bramaly. Il est 16 h lorsque nous retrouvons « nos chars », il fait +8° et la neige du matin a disparu. Les 11 participants auront marché 5h30, grimpé 55Om et certains bien papoté - fh

4 janvier, 2è sortie hivernale « Autour du Petit-Ballon »

Waouh !! Météo difficile annoncée, certes moins pire que la veille. Nous sommes tout de même 10 à nous retrouver pour cette 2è rando hivernale, cette fois sans raquettes. La montée à la FA du Hilsen, point de départ de notre sortie se fait sans problème, pas la moindre trace de neige sur la route. Petite hésitation pour savoir si nous tentions de partir vers l’ouest et la Steinmauer  car les coups de vent sont annoncés pour l’après-midi. Une première soufflée nous décide à partir sagement et comme prévu vers l’est en direction de la Mullermatt. La première heure est « pain blanc » car le vent nous pousse et nous sommes relativement abrités en sous bois …et encore secs. La traversée de la chaume en direction de Dynamo dans les bourrasques et les embruns va commencer à entamer notre étanchéité. Nous poursuivons abrités vers le Strohberg, nez dans le cache-col,  et dévions un peu de notre sentier. S’en suit une petite séquence hors piste, neige profonde et pente raide pour rejoindre le chemin en contre-bas. Il nous reste à monter au col du Kahler Wasen pour la partie pain noir et nous n’allons pas être déçus. Une petite demi-heure difficile, bourrasques plein nez, séquence aventure. Nous rejoignons le chalet des AN Guebwiller au Rothenbrunnen peu avant midi, trempés-rincés « comme pas souvent ». Lucien et sa bande soupe sont heureux de nous voir presque au complet car la veille mercredi, ils n’ont accueilli que 3 courageux téméraires. La soupe légumes, haricots blancs, saucisses lardons un vrai régal, suivent petits bredalas, cake chocolat et tours de carte du magicien  Rob pour l ‘assistance. Nous prenons des inscriptions pour notre prochaine ouverture soupe, quittons à regrets ce cocon douillet  pour rentrer par le chemin le plus court nous ramenant au Hilsen. Une équipe de CBT… cureteur bénévoles de traverses se met en place pour désengorger les flaques d’eau. Une petite heure suffira pour rejoindre nos voitures,  il est 14h15 , les sourires en disent long …conditions difficiles mais tous comptes faits, contents d’avoir pris l’air, même si nous sommes heureux que cela se termine. Au final un peu plus de 10kms, un peu moins de 500m de D+ et un soupçon d’eau dans les godasses. Promis, la prochaine fois ce sera moins pire. fh