18 février : rando hivernale secteur Ballon d’Alsace
8ème sortie du programme, 4ème effective car annulations fréquentes cette saison pour cause de météo capricieuse ou alerte orange. Evidemment, la belle neige fraiche de la semaine dernière a eu le temps de fondre. Nous serons cinq sur les 16 présents à prendre nos raquettes pour faire la trace au cas où et démarrons du lieu dit « La Bérézina », lieu exposé à tous les vents les mauvais jours d’où son qualificatif. Le tracé du jour va être particulier…à peine ¾ d’heure à grimper par le flanc sud du Ballon où subsistent quelques traces de neige, nous atteindrons le point le plus haut de la journée, la statue équestre de Jeanne d’Arc marquant le sommet de Ballon d’Alsace (1244m) inaugurée en septembre 1909 en présence de 10000 patriotes venus d’Alsace, de Lorraine et de Franche-Comté. Nous profitons de la vue à 360d° avec les Alpes qui se dessinent dans l’arrière plan légèrement brumeux et chaussons raquettes ou crampons pour descendre face nord sur les terrains de l’ancienne jumenterie des Ducs de Lorraine, par la piste de ski du même nom. Une petite pause avant de prendre un virage à 180d°pour remonter par le chemin Colas . Sentier très agréable, parfois alpin sur la face ouest du Ballon rejoignant les pistes de ski de fond bien tracées et peu fréquentées ce jour. S’en suit une descente sinueuse en rando sauvage jusqu’au Col du Stalon. Il nous reste 2 kms sur chemin enneigé en « faux plat montant » qui vont nous sembler interminables pour atteindre le Refuge de la Grande Goutte où nous allons faire la pause casse-croûte…il est 13h15 ! Les petites friandises circulent en fin de repas mais après une demi-heure d’arrêt, la fraicheur se fait sentir. Nous poursuivons en chemin descendant jusqu’à l’Etang des Roseaux qui malgré sa petite taille englobe un petit ilot. L’endroit inspire la quiétude, petite photo de groupe avant de poursuivre pour atteindre le point le plus bas de la journée cote 803. Nous sommes dans le dernier quart et il nous reste 300m de dénivelé à remonter…l’épreuve était annoncée. Une première bavante sur sentier bien escarpé le long d’un torrent impétueux et glacé pour atteindre l’Etang du Petit Haut. Un carreau de chocolat et ça repart pour le coup de collier final que nous réaliserons en ordre dispersé. Il est 16h lorsque les derniers atteignent la route …vous avez dit Bérézina. Ce fut une rando hivernale physique car longue (13,5 kms) et grimpante (650m D+). Bravo à tous, nous allons bien dormir et vite récupérer. fh

4 février: 3è sortie hivernale La Bouloie-Chaume des Neufs Bois
Après 3 semaines de repos forcé pour raisons météo, ce jeudi de début février nous est enfin favorable…et pourtant nous étions quelques uns à nous poser des questions la veille alors que bourrasques et pluie redoublaient en soirée. Nous serons finalement onze au départ de La Bouloie, sur les hauteurs de Bussang, lieu de ski crée en 1944 lors d’un concours (de ski) et qui comptait jusqu’à 3 téléskis à partir de 1970 ainsi qu’un tremplin de saut. Fin de l’exploitation en 2010 et démontage des pylônes en 2017. Seul subsiste de ce passé un hôtel restaurant avec vue panoramique à 180d°. D’un commun accord, nous décidons de laisser les raquettes dans le coffre et partons en direction de la Roche de l’Ours. Nous gagnons 200m de dénivelé sur les deux premiers kms en atteignant le Plateau de la Conche et brassons à présent de la neige bien mouillée. Nous faisons la trace, nous enfonçant par moment et flirtons avec le 1,5 km/h de vitesse de progression, pas rapide mais bien fatiguant. Nous filons plein est pendant toute la matinée pour atteindre la chaume des Neufs Bois peu avant midi en même temps que les premiers rayons de soleil. Les bâtiments de cette ferme d’altitude sont à l’abandon depuis de nombreuses années, certaines parties même effondrées alors que l’endroit est exceptionnel. Quel dommage …nous en ignorons les raisons mais avons juste pu savoir que cela appartenait aux propriétaires de la ferme-hôtel de Rouge Gazon et qu’ils y organisaient des bals dansants dans les années 50/60 ! Nous nous installons face sud, au soleil et à l’abri du vent pour le casse-croûte du randonneur, heureux de notre bonne fortune d’être là en ce lieu, à ce moment avec ses copains et copines vtm. Le retour commencera dans la chaume au milieu des névés et en légère descente. Nous longerons 3 petits étangs, chercherons sans succès les Trois Mousquetaires, 3 arbres remarquables selon Jean-Paul, avant de reprendre un sentier en légère remontée avec quelques séances « franchissement de petits torrents » avec des pieds qui commencent sérieusement à ressentir l’humidité. Nous rejoignons le Chalet des Crêtes (en pleine forêt) croisé à l’aller avant de terminer en descente par un sentier sinueux, pentu et parfois un peu technique. Fin de parcours en longeant l’ancienne grande piste de la Bouloie. Il est 15H 15 lorsque nous arrivons à nos voitures. Les nombreux branchés Iphigénie ou autre auront été d’une aide précieuse durant toute la rando ...du billard. Au compteur une douzaine de kms pour 450m de D+. fh

7 janvier : 2è sortie hivernale «Secteur du Petit-Ballon »
Nous ne dérogeons pas à la règle, la sortie de début janvier « fait le plein » et cette année plus encore… re-confinement possible et neige fraiche abondante, il ne faut pas manquer l’occasion. Nous serons donc 26 présents à chausser enfin les raquettes après une saison "sans" et ceci dès le départ cote 888 à Obersengern. Nous formerons 4 groupes distinct pour être dans les clous de la règlementation pour un circuit prévu de 8 kms en non-stop nous menant au col du Hilsenfirst. Ciel couvert mais bonne visibilité, paysages hivernaux superbes, arbres chargés de neige et ployant sous la charge, panneaux givrés. Les visages souriants en disent long. Petite information lors de la pause au sujet des combats du Hilsenfirst de juin 1915, de ce point culminant des combats des Vosges. Complément d’info reçu depuis par Dédé Doll « notre refuge du Markstein était utilisé par les Français comme infirmerie, et les chiens de traineau stationnés au Breitfirst ont été utilisés pour le transport. Le Langenfeldkopf, qui est resté français tout au long de la guerre, était surnommé par les habitants (allemands) de la vallée de Guebwiller "Tête des Français".
La descente se fera en neige épaisse, nous franchirons quelques clôtures et rejoindrons le Hilsen en raccourcissant légèrement le circuit annoncé, finissant ce périple vers 12h30, oxygénés, heureux de notre matinée sportive et à peine affamés. Un peu moins de 7 kms pour 330m de D+, une formule qui a ses avantages. fh

La bataille de l’Hilsenfirst (14 au 21 juin 1915)

Considéré comme champ de bataille « secondaire » en comparaison de la « mangeuse d’hommes » du Hartmannswillerkopf et du « tombeau des chasseurs » du Linge, l’Hilsenfirst occupait, entre les vallées de la Lauch et de la Fecht, une situation stratégique de verrou sommital entre les positions françaises de l’axe Gustiberg – Lauchenkopf – Langenfeldkopf et le poste avancé allemand du Petit-Ballon – Strohberg. L’objectif de la 47e et de la 66e Division d’Infanterie était de reconquérir la haute-vallée de Munster, autour de Metzeral et de Sondernach : l’Hilsenfirst deviendra ainsi le point culminant des combats des Vosges.

Pendant la période préparatoire, des camps seront installés notamment au Breitfirst et au Klintzrunz, à la sortie de Linthal. Des ambulances alpines (hôpitaux de campagne) sont aménagées au Steinlebach et à l’Oberlauchen.

Le 14 juin, après une préparation d’artillerie de quatre heures, l’assaut est donné à l’Hilsenfirst par la brigade de chasseurs du colonel TABOUIS. Le 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7e B.C.A., stationné à Draguignan) s’élance du Langenfeldkopf par le Wüstenrunz. Sa 6e compagnie, les troupes d’avant-garde du capitaine Pierre MANHES, est encerclée par des éléments de l’unité d’élite de la « Württembergische Gebirgs- Kompagnie » (W.G.K. 1). La résistance héroïque de ces 137 « diables bleus » méridionaux durera quatre jours, pendant lesquels ils feront rouler de grosses pierres sur leurs assaillants. Par ordre du Général DE MAUD’HUY, commandant la 7e Armée, la 6e compagnie sera plus tard surnommée « compagnie de Sidi-Brahim », en hommage à la bataille livrée du 23 au 26 septembre 1845, dans l’ouest algérien, entre les troupes françaises et l’émir Abd El Kader. Une plaque commémorative nous rappelle toujours cet épisode historique qui fut mentionné par les journaux du monde entier.

Le 7e B.C.A paiera un lourd tribut à l’Hilsenfirst :
89 tués, dont 6 officiers ; 272 blessés, dont 5 officiers

La reconquète de l’Hilsenfirst aura permis aux troupes françaises de progresser en une semaine d’environ 7 km vers l’Est en investissant la haute-vallée de la Fecht, cette fameuse « poche de Metzeral », remontant de Munster à Sondernach et à Mittlach. Cette avancée sera réalisée au prix de fortes pertes humaines dans les deux camps : la somme des victimes recensées par unité permet d’estimer qu’elle aura coûté la vie à un millier de combattants. Et parce qu’il n’y aura jamais de victimes « secondaires », il semble légitime que l’Histoire et la Mémoire puissent leur rendre hommage, ici et maintenant, cent longues années après celle qui n’aura hélas jamais été la « Der des Ders

17 décembre : 1ère sortie hivernale « Secteur Markstein »
Nous avons poussé jusqu’au Markstein pour démarrer cette première sortie de la saison. 17 participants en 3 groupes pour être dans les règles, le groupe de Jean fermant la marche. Les bourrasques de vent nous font changer d’itinéraire, nous ne monterons pas au Breitfirst mais tracerons NE vers le Steinlebach et son sous-bois protecteur. Petite pause pour attendre Jean et les siens qui ne nous voyant plus ont poursuivi en direction du Breitfirst. L’information était visiblement mal passée mais nous randonnons à domicile et connaissons bien le terrain. Cela nous servira cependant de leçon pour les prochaines sorties en sous-groupes… toujours garder le contact visuel même par visibilité réduite. Nous poursuivons en direction du Col de l’Oberlauchen par l’ancienne piste jaune de ski de fond, parcours agréable et abrité. Petite pause où nous arrivons à joindre le groupe Jean qui file vent de face vers le Markstein par le GR. Nous descendons le long de la lisière de la forêt pour rejoindre le chemin du bas de l’Oberlauchen. Il nous faudra ¾ d’heure pour rejoindre le Markstein par le Steinlebach, le sentier à mi-pente pour traverser la Fédérale. Nous arrivons presque synchro avec le groupe perdu en cours de route. Il est 13h , nous venons d’inaugurer la première rando en continu 9h-13h. Un petit 8kms avec un D+ de 200 à 250m selon le groupe. Un bon bol d’air de mise en jambes. fh

A défaut de pouvoir en profiter en "présenciel" Joseline et Jean Paul Munck nous envoient en"distanciel" quelques images de la neige dont ils ont pu profiter au départ de leur domicile 

Pépi

 

Salut à tous

Nous espérons que vous vous portez au mieux.

Aux détours d'une promenade raquettes aux pieds, en binôme, destination le Markstein par leTrehkopf:

 Aucune trace.autour du refuge, et RAS vu de l'extérieur

Au Markstein cela grouillait de monde:
quelques promeneurs en raquettes, quelques fondeurs, des jeunes fondeurs de la vallée à l'entraînement, 2 jeunes Vttistes, et surtout beaucoup de lugeurs.

L'épaisseur de la couche de neige bien poudreuse est de 40 à 45cm. voire plus par endroits, le paysage est magnifique, seul à part son (très long) coucher le soleil n'était pas au rendez-vous.

On pense bien à vous,

à bientôt

Joseline et Jean-Paul MUNCK

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