27 février : depuis le Gros Chêne de Wuenheim jusqu’à Wattwiller.

Le temps est gris mais sec en ce début d’après-midi. 29 VTM écoutent les explications de Françoise Fischesser qui est notre guide. La boue et les flaques sont au rendez-vous dès le départ. A voir les mines réjouies, on devine le plaisir de chacun et chacune à se retrouver et à papoter. Nous empruntons le chemin des Pèlerins bien large .

 Le sentier toujours bien gras nous mène devant la stèle de 2012 qui porte la prière des pèlerins de Marcel l’alsacien. A l’orée de la forêt, nous longeons les vignes et un ruisseau à l’eau abondante et chantante. Les flaques nous accompagnent vers les 3 bunkers couverts d’un lierre vigoureux. Une croix placée ici en 2006 provient du cimetière fortifié de Hartmannswiller. Nous croisons des abris allemands de la guerre datés de 1916 à 1918. Arrivés aux premières maisons de  Wattwiller, les châtons du Saule, «  les Katzela »,  ainsi que les Jonquilles annoncent le printemps.

A Wattwiller, nous prenons plaisir à découvrir les 4 fontaines encore en eau. L’église de 1481 retient notre attention. Le clocher est à bâtière. Françoise nous décrit l’intérieur très intéressant mais la porte est close. Cet édifice date de 735, époque des  Mérovingiens. Des constructions du 12ème et du 13ème siècle côtoient celle du 19ème siècle. Un gisant du 14ème est visible. Cette église présente une spécificité : elle arbore deux chapelles, l’une dédiée aux femmes et l’autre aux hommes. 

Un peu plus loin, devant la Fondation Schneider, un instant gourmand nous attend : Françoise Engel a cuit des Schanckelas pour toute la troupe. On chante et on se régale.

Le retour se fera de nouveau par le Chemin des Pèlerins, dans la boue bien sûr.
 Merci Françoise. C’était convivial comme toujours et on a parcouru 12.1km avec aisance et avec peu de dénivelée.

Christiane H.

20 février, le charme des premières fleurs à Soultzmatt

Encore une très belle balade ce mardi à Soultzmatt. Sous une météo agréable, nuages, éclaircies et douceur pour la saison (12°), 20 VTM se retrouvent à la mairie sous la direction d’Edwige la guide. Dès le départ, la montée dans le vignoble nous amène sur un chemin panoramique où la vue est de toute beauté sur les toits de Soultzmatt et la vallée noble. Edwige nous montre dans le village le château de Wagenbourg, un château de plaine du 15e siècle, seul rescapé des 7 châteaux de la vallée. Puis, au bord du chemin, s’épanouissent dans tout leur apparat les premières fleurs sauvages printanières : les altières gagées, belles étoiles jaunes, et l’érodium, petit géranium rose. Toujours en chemin balcon, nous suivons le sentier viticole et le sentier des poètes pour arriver au clou du jour : l’amandier qui est bien en fleurs. Belle découverte que cet arbre solitaire qui est photographié sous toutes ses faces avec ses belles fleurs roses. Photo de groupe obligée, et on poursuit jusqu’à la table d’orientation où Edwige nous explique l’histoire de la vallée noble et les mignonnes légendes de l’amandier. Tournant sur le versant de Westhalten, nous arrivons à une croix rurale située sur le circuit des croix de chemin. C’est là que commence une sacrée montée qui nous mène au carrefour de Notre Dame du Hubel. Mais en chemin que de beaux points de vue sur Westhalten, le Strangenberg voisin, la plaine et la Forêt Noire. Petit arrêt sous la vierge du Hubel, puis nous entamons la descente, d’abord en forêt, ensuite dans le vignoble baigné de la lumière du soir. Magnifique, le coucher de soleil sur le Grand Ballon ! Nous n’avons plus qu’à descendre à Soultzmatt, sur des chemins qu’Edwige a astucieusement choisis pour rester le plus longtemps au soleil. Grand merci à elle pour ce circuit inédit (8,7km, 300m de montées cumulées) et toutes les explications qu’elle nous a fournies et qui ont égayé le parcours.  ad

Voici un petit résumé (de Jacques Battistella) et des photos (de Jean Pierre Ditner) concernant la manifestation de samedi pour protester contre la fermeture du sentier montant d'Ermensbach au Neuweiher dans la vallée de Masevaux, et plus largement contre la fermeture de sentiers en général :

Ce jour il y avait environ 1300 personnes selon les organisateurs pour protester contre la fermeture des sentiers. Il y en avait déjà  500 dimanche dernier. La colère gronde mais le défilé à travers le village s'est fait dans le calme et la dignité. Concernant les VTM nous étions 6 dimanche dernier et 12 aujourd'hui. C'est assez peu au regard de l'importance du sujet. On remerciera chaleureusement ceux qui ont fait le déplacement.

La suite dépendra des élus à qui il appartiendra d'oeuvrer pour tenter d'amender la loi du 2 février 2023. Enfin on espère !

Jacques

Samedi 10 février 2024 : Sortie nature – les hivernants sur les cours d’eau en Suisse.

Météo clémente annoncée par la station météo suisse Landi pour Klingnau, alors qu’il pleut sur
Mulhouse à 6h00.
Très confiants, nous voici en route pour Leuggern en Argovie pour une nouvelle journée
d’observation le long de l’Aare qui prend sa source au pied de l’Aargletscher (groupe de glaciers au
pied du Finsteraarhorn dans le canton de Berne) pour se jeter dans le Rhin après avoir parcouru
292km.
Ce site a été aménagé pour alimenter en eau la centrale nucléaire de Beznau, toujours en
exploitation. En concertation avec les naturalistes, le site est protégé au titre de l’Inventaire fédéral
des zones alluviales, des fagnes et des sites de reproduction des amphibiens depuis 1989, il couvre
364ha et est classé RAMSAR depuis le 09/11/1990. On peut y observer un grand nombre d’espèces
rares menacées au plan national helvète : 393 plantes inscrites sur la liste rouge et 56 espèces
d’oiseaux menacées.
Nous sommes 10 amateurs de belles observations naturalistes, équipés de 5 longues vues et de nos
appareils photos à longer les berges. Gérard est surpris que nous puissions observer les oiseaux de si
près alors que d’habitude, la distance de sécurité pour les oiseaux d’eau est de près de 100m.
Ce sont en effet plus de 50 espèces que nous recensons durant la journée et durant les 9km
parcourus.
Nous comptons 42 courlis cendrés alors que pour 2023, dans toute l’Alsace seuls 2 couples étaient
recensés sans que les jeunes aient connu l’envol, ayant été prédatés avant celui-ci.
Parmi les espèces difficilement observables chez nous, citons le râle d’eau, les canard pilet et
souchet, le garrot à œil d’or, le chevalier guignette, la tadorne de belon, l’aigrette garzette, le gros
bec et les moineaux friquets qui ont totalement disparu dans le Haut-Rhin.
Nous évoquons le souhait d’y retourner vers les mois de mai-juin afin d’y observer la population de
nicheurs.
Belle journée très riche de découvertes, sous une température agréable et sans une goutte de pluie.
Merci au guide
MG

6 février, intéressantes trouvailles autour de Didenheim

Une météo grise mais assez douce (9°) accueille les 24 participants sur le parking central de Didenheim. Jean Pierre Ditner le guide nous fait d’abord un petit historique de la commune puis nous conduit à l’église du village (1758), où la tombe de la mère et de l'épouse du peintre Zwiller (portraitiste comparé à J.Jacques Henner) retiennent l’attention, ainsi que la méridienne qui indique le midi solaire pour régler l’horloge du clocher. Après être passés devant la maison du bailli (17e siècle) nous découvrons l’imposant presbytère (1717) situé au pied de la colline St Gall car à l’époque l’église se trouvait au sommet. Petit sentier raide pour monter à la chapelle St Gall, construite en 1881 à l’emplacement de l’église-mère des communes de Didenheim, Hochstatt et du village disparu de Durrenguebweiler. A l’abri du vent dans la traversée du Gallenhoelzchen (petite forêt de St Gall), nous atteignons un très beau point de vue sur Flaxlanden et Zillisheim, avec au milieu la colline du Geissberg qui a été le 19 août 1914 le théâtre d’une sanglante bataille (300 soldats allemands et 600 français tués en 1 jour). Un peu plus loin, autres vestiges de la guerre de 14-18 : des bunkers encore bien conservés et une réserve d’eau qui servait aux locomotives à voie étroite arrivant jusqu’ici. Presque toujours en forêt, nous passons près de Hochstatt par une grande croix refaite en 2014, puis par un autre bac d’eau de 14-18, inconnu de tous et que le guide Jean Pierre a déniché. Une descente pentue nous ramène sur la piste cyclable de Zillisheim à Didenheim que nous suivons avant de la quitter pour longer l’Ill encore bien sauvage. Le pont Erbland dépassé, la promenade se poursuit sur le sentier de l’Ill (Winckel-Strasbourg, 200km) puis sur la rue de Mulhouse pour revenir à Didenheim. Bien belle et instructive sortie, avec une nouvelle fois des découvertes intéressantes aux portes de Mulhouse.  Mille merci à nos guides J.Pierre et Colette.    ad

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