Dimanche 23 juin : Tête de Ran – Jura suisse

C’est à 8 que nous nous retrouvons dans la mignonette pour une virée sur les hauteurs proches de La Chaux de Fonds.
Le ciel n’est pas encore vraiment dégagé au petit matin après les pluies de ces derniers jours et des nappes de brouillard subsistent par endroits lorsque nous traversons les Franches Montagnes. Mais pas de soucis tout cela n’est que provisoire !
Arrivés au parking du Bois du Couvent, en face du camping, on s’apprête pour une randonnée d’environ 5h30. Les dernières nappes de brume se sont levées et c’est par un beau soleil que nous démarrons notre circuit.
L’itinéraire traverse un petit bois puis de verts pâturages et monte peu à peu vers le col de Suze où certains rêvent déjà d’un bon apéritif rafraîchissant.
Les belles forêts de sapin du Jura s’étalent devant nos yeux et les prés en fleurs attirent le regard des botanistes. Plus loin, plus haut, voilà la Vue des Alpes, un lieu très touristique qui porte bien son nom mais par temps dégagé uniquement. En ce qui nous concerne ça commence à se lever mais pour le moment on les devine à peine.
Nous atteignons le sentier de crête après une petite chapelle originale et suivons l’arête boisée en direction de la Tête de Ran. Plusieurs pauses en cours de route nous permettent d’admirer de près les nombreuses espèces de fleurs qui jalonnent la piste : orchis, salsifis, renoncules, ancolies et beaucoup d’autres.
L’heure du casse-croûte approche et voilà qu’une belle table avec des bancs nous donne l’occasion d’un « tiré du sac » confortable en pleine nature.
Après cette pause nécessaire nous poursuivons et après une courte descente admirons quelques beaux chalets au milieu desquels nous sommes obligés de traverser un essaim d’abeilles en folie sans doute très heureuses de fêter l’été et heureusement pacifiques.
Après ces émotions nous voilà au pied de la Tête de Ran que nous gravissons par un raide sentier pour atteindre son sommet à 1422m.
Et là nous jouissons enfin de la vue sur les Alpes dont nous identifions quelques sommets :
Les bernoises bien sûr dont le Wetterhorn, le Finsteraarhorn, l’Eiger, le Mönsch, la Jungfrau et plus au sud le Mont Blanc.
Nos amis ornithologues sont eux aussi gâtés car en prime ils peuvent admirer le vol de quelques oiseaux intrépides qui se jettent dans le vide…en déployant les ailes de leurs parapentes.
Mais il est temps d’entamer la descente qui nous ramènera à travers prés et bois vers notre point de départ.
On remercie au passage notre fidèle chauffeur qui, malgré la fatigue, nous a ramené à bon port à l’issue de cette belle journée.

JB

 

Furfande

Jeudi 27 juin 2019 Objectif :la tarte au citron très réputée du Refuge de Furfande.
Nous nous rendons au parking du Queyron 1963m dans le Vallon de Villargaudin. Le temps est encore serein. C’est encore la canicule. Personne n’oublie son stock d’eau. « On est à découvert aujourd’hui.  Il n’y a pas beaucoup de forêts »précise Christian. La route d’accès n’est pas large. Pourvu qu’on ne rencontre pas d’autre véhicule. Merci les chauffeurs ! Vous êtes des pro du volant. Et voilà qu’un camping-car vient en face !Oh là là ! On serre les fesses.
Aujourd’hui on reste ensemble tous les 17. Les Vonder inaugurent leurs nouveaux chapeaux de soleil acquis à Ceillac. Elégants tous les deux ! On se dirige vers les chalets d’alpages de Furfande. Quel bonheur de profiter de l’ombre des arbres ! Quand le sentier passe dans la falaise et qu’il n’y a plus d’arbres, on sent la chaleur accumulée par la roche . Ca grimpe lentement mais sûrement . On a admiré le Lis de St Bruno. Et voilà au loin les chalets de Furfande. Agnès s’exclame : « Oh ! que c’est beau ! »Par endroits il y a une multitude d’Ornithogales, la Dame d’Onze heures. Comme il va être midi, elle est ouverte. Dans les prés alentours, c’est un jaillissement de fleurs : des Renouées bistortes, des Ombellifères dont des Lasers en feuilles. « Oh ! une Asphodèle ! »dit M-Christine. « et des Gentianes jaunes prêtes à fleurir ! » Elles sont en avance par rapport aux Gentianes rencontrées lors des sorties des jours passés. Et voilà que des nuages passent devant le soleil .Ca fraîchit. Mais on ne les a pas vu venir , ces nuages !Ils jouent à cache cache avec le soleil. On cherche une place à l’ombre près des Chalets du Haut pour manger. Un oratoire se trouve à proximité. Mais ce n’est pas par piété que nos VTM s’agenouillent mais c’est pour sentir la petite Orchis vanille . Elle a une odeur remarquable. « Allez ! vous avez fini de manger ? On est à 1.8km du Refuge de Furfande. » « Ah ! oui. Notre objectif. La tarte au citron. »Surtout que Christiane Fonné en a commandé hier soir au téléphone pour tout le groupe. Et voilà le Refuge à  2 300m. Il est coquet. Il y a de nombreuses tables en terrasse. . On s’installe. On déguste. Délicieuse,la tarte ! Elle mérite sa réputation. Après ce régal, on attaque la descente. On voit le village de Risoul 1850m haut perché dans le massif en face. La descente ressemble à des montagnes russes et elle ne présente pas de difficulté majeure. On descend. « Et maintenant il y a une remontée de 100m de dénivelé ! »explique Pépi. « Oh !là là ! sous le soleil, c’est dur. » On arrête régulièrement pour boire . Les copains à l’avant ont toujours la gentillesse d’attendre à l’ombre . Merci
Et nous voilà rendus aux voitures ! On a marché 14km et fait 620m de dénivelée. Merci aux 3 guides !

St Véran,grand circuit de la mine

Mardi 25 juin 2019.
Il n’y a pas de nuages au ciel. On part ensemble en voiture à St Véran . Le premier groupe fera le grand circuit de la mine de cuivre de ST Véran. On fera le début de la marche ensemble et à un carrefour ,on se scindera en 2 . On chausse les lunettes de soleil Un hélicoptère monte déjà au col de l’Izoard. A ST Véran on admire les maisons en bois. Elles ont toutes de beaux balcons. Les toits sont constitués de bois de Mélèze réputés imputrescibles. La balade commence dans le village et les rues accusent de belles pentes. « Un petit raidillon ! »disait Christian « mais après il n’y en a plus. ». Il avait raison. C’est un bon guide, vous disai-je. On photographie de belles chèvres noires et blanches aux poils hirsutes. On entend des Marmottes siffler. Nous enjambons de minces filets d’eau qui dévalent la pente vers le torrent situé plus-bas. Pépi a vu des Grassettes . C’est assez rare. Les prés sont recouverts d’un tapis rose de Sainfoins. Après le raidillon, nous avons emprunté un sentier balcon. Que du Bonheur ! On admire les Epervières orangées et les Primevères farineuses. Ne manquez pas de sentir l’Orchis vanille ! Les Suisses l’appellent aussi Schokoladeblüemeli. Et voilà le poteau qui indique qu’on est à la Cabane de Labounnais. . On se sépare. 11VTM vont faire le Grand circuit de la mine et les autres vont vivre leur vie, comme des Grands.
Le grand circuit commence par un chemin large qui monte doucement. Ouf ! on peut herboriser car les fleurs sont nombreuses et variées. Il y a beaucoup de Lotier corniculé jaune. Et voilà le poteau qui indique qu’il y a une mine préhistorique . Mais on n’a rien vu. Alors on s’est posé et on a mangé. L’altitude est de 2530m. Après le repas, on passe près de la Cabane de Pinilière . Le point culminant de la balade est de 2560m. Et tout d’un coup, Christian range sa carte avec fureur. Yves secoue son GPS. Ils s’exclament : « C’est mal balisé ! On descend tout droit vers le torrent ! Il faut aller par là à droite ! »Et alors commencent des tours et des détours. Et nous voilà devant le torrent  fougueux! « Il faut traverser ! »Francis déchausse et traverse pieds nus. « Un régal ! J’adore ! » s’écrit-il. Yves traverse sur un tronc. «  Ouh ! là !là ! »Les autres descendent le long du torrent , dubitatifs « comment traverser ? » Et tout d’un coup un petit pont. « Ca nous va pour traverser. »On passe à la Selle Pierre écrite. Mais il y a encore des ruisseaux à traverser et même des névés. Et c’est là que Christiane Fonné est avantagée car elle a encore ses rondelles de neige au bout de ses bâtons. Et pour sauter par-dessus les gros torrents, Fabien est expert. Il plante les cannes au milieu du torrent et il saute en prenant appui sur ses bâtons. Technique efficace !. C’est un homme expérimenté ! Et tout d’un coup au Pont Vieux, on entend des ouh ouh. C’est l’autre groupe qui vient de descendre l’autre rive du torrent . Et nous voilà à devoir encore monter de 90m de dénivelée avant de mériter une boisson fraîche au village . La balade du Grand Circuit a été longue de 16km avec un dénivelé de 730m.
Et les 6 autres, qu’ont-ils faits ?Ils ont visité la Chapelle Ste Elisabeth puis l’Oratoire Ste Luce. Ils sont descendus au torrent nommé Aigue Blanche , ont marché dans le lit de la rivière sur 800m(ce n’était plus balisé) puis sont arrivés au Pont Vieux. Ils ont fait 11km et 350m de dénivelé.
Et je vous invite à venir voir l’expo de Pépi le 15/9 à Morschwiller où vous découvrirez ce qu’il aura forgé avec la ferraille ramassée par Francis. C’est un artiste sculpteur.
Aujourd’hui c’était l’Aventure. Merci les guides.

Brunissard,col de la Platriere,col du Tronchet

Visite de fort Queyras.

Lundi 24 juin 2019 :
Le groupe se scinde en deux : ceux qui marchent toute la journée et ceux qui randonnent seulement le matin, déjeunent à midi au Centre et vont visiter le village de Château-Queyras.
Le premier groupe est composé de 6 VTM : 3 hommes et 3 femmes : la parité est respectée. Christian, notre guide, brandit la carte et Yves brandit son GPS. Grâce à eux deux, on trouvera le meilleur parcours , le moins escarpé, le plus court, le plus doux, bref les sentiers qui nous plaisent. . Nous partons du Centre à pied et descendons vers le 2ème hameau d’Arvieux Ca commence bien : on descend. J’avais bien dit qu’ils choisiraient des sentiers qui nous plairaient. Savez-vous que Nicole randonne pour la1ère fois dans le Queyras. Yves découvre aussi le Queyras qui est bien plus minéral que la Haute Savoie. En ce qui me concerne, c’est mon 3ème séjour dans le Queyras. Pépi et Mireille y ont aussi déjà séjourné. Et ça commence par un raidillon qui nous amène à souffler bien fort. On se dirige vers un hameau qui se nomme « Les Maisons. »Nous croisons un chemin de St Jacques : on voit la coquille sur le panneau. Le sentier se poursuit à flanc de montagne. Et quel bonheur ! Nous entrons dans une forêt de Mélèzes qui est un bijou en cette fin juin car les arbres avec leurs petites aiguilles laissent passer beaucoup de lumière . Ce qui fait que le sous-bois est riche de quantités de fleurs. On y voit des Trolles, des Boutons d’Or, des Myosotis, des Géraniums en quantités. Et nous voilà au Belvédère d’où nous voyons le village de Château-Queyras. 11heures, c’est l’heure de la banane et du Berawecka qui remplace la barre de céréales. J’en ai cuit un petit pour chacun à mettre en poche . Et je compare la recette avec celle de Christiane Fonné. Puis on décolle pour aller au village de Souliers . C’est un tout petit hameau avec une belle chapelle et un cimetière où reposent essentiellement trois familles dans des tombes communes. Le village est à 1750md’altitude. Il est desservi par une minuscule route où l’on se croise difficilement. Et on emprunte de nouveau des raidillons. Je vous dis que ce ne sont pas les derniers. On se dirige vers la Bergerie de Souliers. Mais Nicole a des vertiges car elle souffre de la faim car elle n’a pas mangé son Berawecka ! Allez! on s’arrête ici pour manger . Devinez où nous sommes ! Dans une forêt de mélèzes. Un régal ! On écoute le chant du torrent fougueux qui dévale la pente. Après le repas, nous poursuivons sur des névés . On grimpe de plus en plus. Puis on s’attaque au sentier qui remonte le cirque glaciaire dont les flancs sont toujours bien pentus. Et nous voilà au point culminant de la balade :le lac de Souliers 2487m Il est petit et tout rond. Nous veillons à ne pas piétiner les Pensées violettes et blanches et les Gentianes printanières. « Et maintenant il n’y a plus qu’à descendre ! »proclame Christian « mais raide » précise Yves. « Yes » on s’accroche et on essaie de ne pas déraper sur les petits cailloux qui sont légion. On passe au col de la Platrière qui se situe sur la route qui mène au col de l’Izoard On descend vite, on se concentre car des cônes du Pin cembro jonchent le sol en grand nombre. On longe le torrent de l’Izoard. Et nous voilà rendus au VTF . On a fait 1000m de dénivelé et marché 19km. Merci aux 2 guides.
Et les autres, qu’ont-ils fait ?Eh bien, l’inverse de nous. Ils sont partis du Centre. Ils ont remonté le torrent de l’Izoard. Ils sont arrivés au col de la Platrière sur la route de l’Izoard. Ils ont emprunté le sentier balcon qui mène au lac de Souliers . A mi-chemin, ils ont bifurqué pour redescendre vers Brunissard. . Ils n’ont pas traîné car ils voulaient manger les saucisses du barbecue au Centre à 12h30. La balade faisait 8 km et un dénivelé de 550m. Le barbecue a été apprécié. L’après-midi, ils sont allés à Château-Queyras. ICe château date du Moyen-Age et appartient à plusieurs familles. Il est privé. Un des propriétaires leur a fait tout un topo. Sympa ! Et pour terminer, ils ont fait des emplettes à la Maison de l’Artisanat située entre Château-Queyras et Aiguille. Ce fut une belle journée ! Merci à Pépi !A demain !,