1er MAI 2023 : MARCKOLSHEIM / MACKENHEIM

 

La traditionnelle randonnée inter Vosges Trotters du 1er mai, organisée cette année par les Vosges Trotters de Marckolsheim, s’est déroulée dans un cadre champêtre et forestier à proximité du Rhin.
C’est à plus de 60 des 5 associations VT d'Alsace que l’on se retrouve sur le parking à côté de la maison forestière de Mackenheim. Après un covoiturage de plus d’une heure de route nous sommes 6 VTM bientôt absorbés par le groupe.
La balade ne tarde pas à démarrer et on s’enfonce dans les bois pour atteindre bientôt le cimetière juif de Mackenheim, site classé, dont la stèle la plus ancienne date de 1669. Ces tombes sont d’un style dépouillé, conformément au souci de simplicité qui marque les rites funéraires juifs.
Nous poursuivons par des sentiers sauvages où l’eau affleure de partout. L’endroit est bucolique, on admire la floraison de l’ail des ours qui s’étale en tapis. Le muguet aussi, très présent, attire les regards et se prête à la cueillette.
Nous longeons des étangs, traversons le Muhlbach et d’anciens bras du Rhin (les giessen).
Puis, lorsque nous sortons du bois, s’amorce une partie champêtre le long de la rivière et voilà que s’enfuit à toute blinde un magnifique blaireau sans doute effrayé par notre présence. Vision rare !
Encore un peu de patience et nous arrivons à Marckolsheim pour le pot offert par les VT Marko dans la grande salle communale.
On se sustente et c’est reparti pour un tour de ce beau village d’Alsace avec moultes explications sur l’histoire de la région.
Le chemin se poursuit à travers champs, le long du ruisseau de l’Ischert jusqu’à l’entrée de Mackenheim d’où nous ne tardons pas à rejoindre notre point de départ.
Ce fut une agréable randonnée en terrain plat, certes, mais varié et très bien organisé par nos amis de Marckolsheim.
Un grand mardi à eux.

JB

11 février 2023 : Les oiseaux hivernants au Klingnauer Stausee

Dès le 6 février, Jean annonce que la journée de samedi aura une barre d’observation très élevée.

Nous voici donc ce samedi matin à 7 à nous retrouver à Leuggern à proximité de ce haut lieu ornithologique en Argovie. Son aménagement date de 1935 faisant suite à la construction de la centrale hydro-électrique. Peu de temps après son aménagement le site a été retenu par les oiseaux comme lieu de repos sur le chemin migratoire ou comme lieu pour passer l’hiver. Sont recensés plus de 330 espèces différentes dont 96 se trouvent sur la liste rouge des oiseaux menacés.

Bien emmitouflés pour affronter la fraîcheur matinale, nous débutons dépités, la zone de la roselière étant gagnée par la glace. Mais où se sont réfugiés les oiseaux ?

Jean propose de nous rendre vers l’amont. Premières coches : les magnifiques canards pilets avec leur queue effilée pointée vers les nuages. A présent, c’est le cri du râle d’eau qui se fait entendre. Et déjà nous le découvrons bien à l’abri des regards, passant de plante en plante dans la roselière, partageant sa cachette avec les gallinules poules d’eau, ce qui nous permet de bien différencier leurs tailles.

Fugacement un couple de grèbes castagneux chantant s’offre devant nos jumelles, les grèbes huppés sont en parade prénuptiale. Les martins pêcheurs passent, se posent sur leur perchoir pour observer et plongent à la recherche d’alevins.

A présent, les traces de l’activité du castor très présent dans le secteur attire notre attention.

Nouvel objectif, trouver les deux femelles hareldes boréales déclarées sur le site, canards qui d’habitude passent l’hiver en mer, au large des côtes britanniques avant de rejoindre la toundra pour se reproduire. Aussitôt dit, notre guide les surprend en vol avant qu’elles ne se posent sur l’Aare, où nous pouvons les observer longuement entre deux plongées.

Quel magnifique spectacle !

Arrivés au mur observatoire, c’est le butor étoilé qui se laisse voir très furtivement. Nous admirons la grande aigrette avec son plumage prénuptial, dit en robe de mariée.

C’est le chant flûté très significatif des courlis cendrés qui nous signale leur présence ; nous en dénombrons sur la journée près d’une vingtaine.

Tout ce beau monde fait déjà les « chasses territoriales » et les pré-parades. Les premières prémices

du printemps déclenchées entre autres par l’allongement des journées excitent toutes ces espèces.

Journée bien remplie au niveau ornithologique dans un esprit amical et très convivial, et ce sous une chaude lumière très appréciée par les photographes.

MG

Dimanche 28 août 2022 : les châteaux médiévaux du Ramstein et de l’Ortenbourg.
Quelques rares nuages nous accueillent dans un ciel qui s’annonce d’azur. 9 VTM sous la conduite de Jean et Martine se rendent à la Huhnelmühle à Scherwiller près de Sélestat. Le guide annonce : « Ce soir , nous boirons un coup ici ! » et Jean-Pierre de poursuivre : « et pas du vin nouveau. » hahaha ! Le ton est donné. Une agréable fraîcheur nous accompagne dans la montée au Ramstein. Un panneau « interdit aux drones » nous interpelle. Pourquoi ? Notre ornithologue explique que des Tichodromes, oiseau papillon gris et rouges nichent et se nourrissent dans ces murailles . Ce château a été édifié au XIIIème siècle par un Habsbourg sur la route du sel gemme qui cheminait de Lorraine vers l’Italie et ce châtelain prélevait les taxes. Nos pieds arpentent les rochers érodés de granite. Nous foulons en ce mois d’août exceptionnellement caniculaire une quantité impressionnante de feuilles mortes de Châtaignier et de Chêne tombées précocement. Une halte s’impose près du chaos granitique et J-Pierre (encore lui) annonce : « Abreuvons les chevaux. » hahaha ! Encore une belle vue sur le Val de Villé et la vallée de Ste Marie aux Mines et nous voilà au pied du château du Ramstein en voie de restauration. Nous profitons de la vue sur la plaine et sa variété de verts qui signalent les champs, les bosquets et les zones arborées. Une brume légère masque l’horizon et notre regard est attiré par le chatoiement des quelques toits brillants au soleil. « Maintenant on va voir le colossal chantier de l’Ortenbourg » précise Jean « comme à Guédelon ? » demande Claudine. « J’y étais. Je vais comparer » Effectivement sa restauration est terminée . Et réussie ! Tout en pierres de granite. Nous apprécions , entre autres, la taille de la citerne d’eau . « Amorçons la descente vers Dieffenthal le long de la forêt au dessus des vignes. » OK ! Nous sommes happés par un air torride qui sévit en dehors de l’ombre des arbres. Il est midi . Nous prenons notre pique nique à l’ombre apaisante de Thuyas . Un zéphir léger nous accompagne dans la poursuite de notre périple, avec vue sur le Kaiserstuhl. Au Kuckukstein où nous distinguons 2 cupules , Gilles nous narre les sacrifices rituéliques perpétrés ici. Brrr ! Au Hinterbackstein, la ressemblance avec un postérieur est aisée. Et nous voilà à lire, au rocher des Celtes , la description du Schieweschlaje, le lancer de disques enflammés qui précède l’entrée en Carême. Des carrés de plantes médicinales nous accueillent au village de Diffenthal ainsi que l’église apaisante. Le retour se poursuit par une visite de la chapelle de Taennelkreuz. Des Saponaires ainsi que des Salicaires ont été les rares fleurs épanouies en ce moment. « Ca va encore rouler sous les chaussures dans la descente vers l’auberge. » annonce le guide. Il parle des tout petits minéraux issus de l’érosion du granite. Ils sont traîtres. Prudence ! Et nous voilà devant une blonde bien fraîche à demander : « Combien de km avons-nous fait ? » « 10.7km et 474m de dénivelée positive. » Bravo et merci à Jean et Martine. C’était ombragé, donc très agréable , les paysages étaient splendides et quels majestueux châteaux ! A la prochaine. Christiane H.

SA 02 juillet (journée) : Sortie familiale à Plobsheim 

Après deux années de report dû au covid, enfin nous nous retrouvons ce samedi matin sur le parking de la Réserve Naturelle du Bois de Sommerley à Krafft, avec pour objectif en premier lieu de découvrir la richesse du site sur le plan ornithologique. Nous sommes à 11, principalement des papis mamies accompagnés de leurs petits-enfants âgés entre 4 et 11 ans. Au programme pour commencer, une petite balade de deux heures vers l’observatoire d’Erstein.
Les enfants sont surpris par le grand nombre d’oiseaux présents sur le plan d’eau (650 ha), dont plus de 300 cygnes tuberculés juvéniles. Deux pêcheurs sur fauteuils flottants mus soit par moteur électrique, soit par leurs palmes, ont à portée de main tout l’équipement des grands pêcheurs ; plusieurs cannes montées pour différents poissons, de la carpe au brochet et autres espèces vivant dans le cours d’eau.
A l’observatoire, nous pouvons admirer un couple de grèbes huppés avec ses deux petits au cou rayé, l’un étant sur le dos d’un parent, l’autre recevant un alevin. Héron cendré, fuligules morillons, cormorans, colverts et un cygne noir font partie de nos coches.
De retour vers le pont, c’est un couple de martins pêcheurs qui se laisse longuement observer. De jeunes bergeronnettes grises attendent leurs parents pour le nourrissage.
Il est temps à présent de nous rendre aux Sept Ecluses à Plobsheim où les bénévoles et l’ancien Président de l’Association Le Giessen nous attendent. Nous nous attablons sous un magnifique saule pleureur pour y déguster les tartes flambées, knacks et salades mixtes que nous avions commandées.
A 13 h 30, nous avons rendez-vous sur le parking de la Mairie de Plobsheim où cinq VTM supplémentaires nous rejoignent.
A présent c’est à bord d’une calèche tirée par deux magnifiques chevaux que nous traversons le village avant de pénétrer dans l'enceinte du superbe Golf du Kempferhof, et visitons la chapelle privée de style lombard du Baron Jules de Dartein, fondateur du Kempferhof au XIXe siècle. Le spectacle vaut le déplacement.
Pour la poursuite de notre promenade vers les Sept Ecluses, les plus jeunes ont le privilège de prendre place à côté du cocher afin de nous mener à l’embarcadère de l’Altrhein puisque notre aventure se poursuit en barque à fond plat.
Les trois bateliers actifs nous apportent des commentaires intéressants tout au long de la navigation sur les méandres de la rivière. Nous empruntons le Rhin tortueux puis le Dorfgiessen, la profondeur variant de quelques dizaines de centimètres à plus de 2m. A tour de rôle en fonction de la largeur du cours d’eau les enfants se mettent à la gouverne. Quel plaisir de se laisser aller sur une eau aussi limpide et très riche en poissons dont nous observons plusieurs spécimens. L’escapade en calèche avec les visites ainsi que la descente en barque se déroule sur une durée de trois heures. Petits et grands ont passé une très agréable journée.
MG