16 janvier, balade printanière culturelle à Guebwiller

Moins de marche que d'habitude, mais beaucoup de découvertes culturelles pour la balade urbaine de Guebwiller que nous a proposée Françoise Fischesser. Rassemblés au parking (semé de nids de poule) de l'ancienne gare de Guebwiller, les 37 participants, encouragés par l'ambiance printanière (14° et grand soleil), suivent Françoise pour pénétrer dans le parc de l'ancienne Ecole Normale. Perce-neiges et éranthis colorent déjà le gazon de ce très joli parc qui entoure la Neuenbourg, château du XIVe siècle profondément transformé au XVIIIe par les princes-abbés de Murbach pour en faire leur résidence. C'est là, après la cessation de l'Ecole Normale, que vient d'être inauguré en septembre 2019 un Centre d' Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine que, grâce à la perspicacité de Françoise, nous avons pu visiter alors que normalement il est fermé à cette période. Histoire religieuse liée à Murbach, histoire architecturale, industrielle et viticole, l'exposition décline avec réussite tout ce riche patrimoine. Puis, sous la houlette d'une guide locale, nous visitons la collégiale Notre Dame, première église d'Alsace en style néo-classique à la française avec intérieur baroque, construite par les princes-abbés entre 1758 et 1785. Cette imposante collégiale, qui n'a eu droit qu'à un clocher sur deux en 1845, est entourée de plusieurs maisons canoniales, dont celle qui abrite le Musée du Florival. Vient ensuite, pour la moitié du grand groupe, la promenade verte le long de la Lauch, alors que l'autre moitié va visiter une ancienne pharmacie. Arrivés dans le haut de la ville, nous passons successivement à côté des anciens tissages et de l'ancienne fonderie Schlumberger (1920) actuellement transformée en lofts. La villa de la famille de Turckheim puis celle de la famille Bourcart témoignent du prestigieux passé industriel de la cité. Après l'église St Léger (XIIe-XIIIe siècle) et l'Hôtel de Ville, joyau du XVIe siècle avec son oriel, nous arrivons à l'ancienne pharmacie que l'autre groupe a quittée pour entreprendre à son tour la balade urbaine. Dans cette ancienne officine, datant de 1870 et qui a vu le passage de 3 générations d'apothicaires, nous plongeons 100 ans en arrière avec les vieilles balances, les pots et flacons de toutes sortes, les appareils manuels à fabriquer des tubes et des pilules, les tiroirs en bois, les clystères, onguents et siccatifs d'un autre âge. Un vrai musée, expliqué avec passion par son ancienne propriétaire. Puis retour dans la nuit tombante à notre parking. Bref, un excellent après-midi plein de découvertes intéressantes. Grand merci à Françoise notre guide et à Marie Odile la pharmacienne.         ad

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