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Jeudi 18 octobre 2018 : Sur les contreforts Thannois du Molkenrain. Il y a un peu de vent ce matin et il fait encore frisquet mais la journée s’annonce très belle pour les 13 jeuniors VTM présents. Nous nous faufilons dans le vallon du Kattenbach puis attaquons la montée durant laquelle bientôt nous nous allègerons des vêtements chauds. Pied du Herrenstubenkopf, abri Rehbrunnel et ‘’vestige’’ du Chêne Wotan, Pastetenplatz et nous voilà à l’abri Becherkopf / Glaserberg ; le vent souffle, nous y serions abrités mais il est trop tôt pour la pause déjeuner. Nous décidons de poursuivre notre chemin et de nous y arrêter plus tard puisque nous y passerons à nouveau à proximité après une boucle par le Camp Turenne (cf ci-après) aussi dénommé Thomannsplatz, et son observatoire le rocher d’Osthein d’où la vue s’étend du Grand-Ballon au Ballon d’Alsace. Approchant à nouveau cet abri nous découvrons à quelque 250m un lieu propice au pique-nique à l’abri du vent exposé au soleil et équipé de tables et bancs au lieu-dit Baerenthal. Belle vue sur l’arrière vallée de Thann, le Thannerhubel….Par le camp de Pyramides, la place des canaris, le monument Léon Berthold, démineur volontaire mort victime de son devoir le 13 avril 1945, la roche Albert dominant Bitschwiller-les-Thann, le col du Grumbach, nous nous attardons à l’Engelbourg ou Œil de la Sorcière, avant d’aller nous désaltérer, car nous avons toujours quelque chose à fêter, si ce n’est une naissance, un anniversaire à venir même lointain ou déjà passé, cette fois-ci c’est pour une médaille d’or. Données techniques : 16 km D+ : 690m JPM


http://ltd-rando68.over-blog.com/2018/09/le-camp-turenne.html


Le Camp Turenne (909m). C’était entre 1914 et 1918, une importante étape sur la route du Vieil Armand, un hôpital de campagne, un camp de réserves et l’état-major s’y étaient établis. Oui d’accord mais pourquoi Camp Turenne ?: durant la guerre de Dévolution, Turenne, né à Sedan en 1611, mort à Sasbach en 1675, Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, dirige l’armée française qui envahit la Flandre et s’empare de plusieurs villes. Durant la guerre de Hollande, battu par les Impérieux de Raimondo Montecuccoli, il est obligé de repasser le Rhin en 1673. Il prend sa revanche en juin 1674, à la bataille de Sinsheim où il empêche la jonction des deux armées ennemies. Un mois plus tard, il ordonne le ravage du Palatinat, il a vaincu à nouveau les Impériaux en Alsace à la bataille d’Entzheim en octobre 1674 mais se replie sur Saverne et Haguenau, laissant les Allemands prendre leurs quartiers d’hiver en Alsace. Contrairement à tous les usages militaires de l’époque, il n’hésite pas à attaquer en plein hiver, fond sur Belfort le 27 décembre 1674, entre dans Mulhouse le 29. Les Impériaux sont basés à Turckheim. Sa stratégie consiste à surprendre l’ennemi en attaquant par la montagne, il monte sur les hauteurs de la ville de Thann et établit son camp à l’endroit encore dénommé « camp Turenne ». Son armée longe la crête et, arrivé au-dessus du camp adverse le 5 janvier 1675, déboule dans la vallée et prend l’adversaire par surprise, bat les Impériaux à Turckheim et les force à repasser le Rhin. Peu après Turenne est tué par un boulet de canon, lors de la bataille de Sasbach où il se trouve à nouveau face à son vieil adversaire Montecucooli. Son corps repose aux Invalides depuis 1800. Une citation de Henri, vicomte de Turenne : « tu trembles carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener !! » Source : www.marche-passion.fr