Jeudi 23 août 2018 : la via ferrata de Bussang .

Suite à une annulation de sortie en juillet, on va enfin faire cette via ferrata à Bussang. Nous sommes tous intrigués. « Qu’est-ce-qui nous attend. » se demande chacun des 10 participants.  Nous cherchons notre équipement au camping  Première étape : ajuster le harnais et le casque à notre taille. Ce n’est pas évident. Il faut rajouter l’équipement de pluie car celle-ci s’est invitée . Zut ! ça va glisser. Première marche : elle est haute,  très haute.  « Je n’y arriverai jamais. Si, ça y est. Ils l’ont mise exprès très haut pour décourager les moins agiles. » pensais-je. Les 2 mousquetons dans la ligne de vie  et c’est parti. Chacun se concentre pour ne pas glisser ou oublier de déplacer les mousquetons. « Il faut veiller à être toujours attaché avec un mousqueton. » a dit la dame . Une bonne nouvelle : la pluie s’est arrêtée. L’attention redouble sur le pont de singe. « Ca bouge bien. » « Ouh, j’ai le mal de mer. » Un peu plus loin, c’est sur un câble qu’il faut avancer. Chacun y va avec sa technique. C’était le plus dur des agrès. Je me hisse sur le câble. « Heureusement qu’il est là, celui-là. » Et nous voilà à la fin de la première partie. La deuxième partie débute plus haut à gauche du chemin. La difficulté sur les rochers est la même qu’en première partie . Ouf ! Mais cette fois-ci c’est sur une poutre en bois qu’il faut avancer. Elle est mouillée. Il faut s’accrocher au câble. On se concentre. On ne regarde pas le vide. » Ca y est, je l’ai passée. Manque de pot, il y a une deuxième poutre à passer, plus courte cette fois-ci.  J’y arriverai aussi.» Je me hisse encore un bon coup. Et c’est la fin de cette deuxième et dernière partie. « On l’a fait. On est content de soi. On est fier. » pense chacun. Et maintenant on va à la ferme auberge du Drumont pour rejoindre les 7 VTM qui sont montés en voiture. Le repas nous attend là-haut. « Il faut aller dans cette direction. »  montre Jean-Paul. Il n’y a pas vraiment de chemin , on passe dans le taillis de la forêt. Il n’y a toujours pas de chemin. On suit la crête. La faim nous pousse. On avance, tête baissée. « A quelle heure arriverons-nous ? Confiance en Jean-Paul ». Tout d’un coup, les premiers voient un chalet en contre-bas à côté de la route qui accède à la ferme. Ouf ! « Elle n’est plus très loin. » Il est 13h30 quand on s’attable devant un repas marcaire. Mmmmm ! délicieux ! « on l’a mérité. » La descente s’est faite sans difficulté à l’ombre de la forêt  car le soleil dardait ses rayons encore chauds. Au camping, nous avons pu nous désaltérer avec une boisson fraîche. Merci Jean-Paul et Joseline. On n’oubliera pas de sitôt cette Via Ferrata. La balade a été courte (10.5km) mais intense (une dénivelée de 830m.). Bravo aux participants. Chacun se dit : « Je l’ai fait. » Ce fut une journée « Emotion ». Christiane H.

 

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