Jeudi 21 juin 2018 : le Batteriekopf.
« Où se trouve le Kolbenwasen, lieu de départ de la rando ? » « Dans la vallée de Munster, après Mittlach. » OK ! Le soleil est de la partie et le chapeau de soleil est nécessaire. Le ciel est dégagé. Nous sommes 10 à suivre le guide Francis. Il annonce : « Ce sera court, 12km, mais pentu : 800m de dénivelée. » Ok , nous voilà prévenus. Sur le parking, se dresse, majestueux, un sapin de plus de 150 ans. Magnifique. Le sentier grimpe bien. Heureusement qu’il est en forêt et à l’ombre. On apprécie la fraîcheur du sous-bois. Le doux murmure du ruisseau nous évoque une douce fraîcheur. On monte régulièrement. Du Steinwasen, nous montons au Batteriekof, nom donné au XIXème siècle à ce lieu, en souvenir des batteries de canons placés ici par Napoléon en 1814.  « Rien n’arrêtait Napoléon. » Quant à la dénivelée, nous avons gravi 600m en 2 heures. C’est la moyenne. C’est bien. Et maintenant , pour faire les crêtes, c’est les montagnes russes : on monte au Rothenbachkopf (1316m, point culminant de la journée, on descend, on monte au Rainkopf, on descend et on se pose au refuge du Club vosgien du Rainkopf. Il est l’heure de casser la croûte. Chacun cherche un rocher un peu plat. « Christiane, as-tu choisi ton rocher ? » demande Albert.« Prends celui-là, Albert. Je prendrai l’autre là-bas. »  répondis-je. « OK » Il fait bon dans les herbes hautes parsemées d’Arnica. Le repas a été apprécié. Quelques nuages blancs et volumineux s’amoncellent au-dessus de nos têtes. Rien de sérieux. La descente vers l’Altenweiher est technique. Elle est assez raide et descend dans les rochers. Quelquefois on est au bord d’une pente raide. On serre la montagne afin d’éviter d’avoir le vertige. « Oh, que de mousse ! Comme dans le monde de Narnia. » Dans l’Altenweiher, on compte les truites. Il y en a un bon nombre. Et nous voilà rendus au sapin centenaire du Kolbenwasen avec 13 km dans les jambes et 830 m de dénivelée positive. C’était une belle rando. Merci Francis.

Christiane H.

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