13 février, Uffheim, presque le printemps entre casemates et moulins

Superbe après-midi en cette mi-février dans le pays de Sierentz. Beau temps assez doux (11°), ciel lumineux et 35 participants heureux de se retrouver par une si belle météo. Et des guides (Sylvie et Claude Arnold) toujours férus d’histoire locale et enclins à partager leur savoir et leurs recherches. Partant du stade d’Uffheim, nous empruntons un chemin creux un peu boueux (on est dans le Sundgau ! ) qui nous amène à une première casemate de la ligne Maginot, ces ouvrages français de défense construits dans les années 30 le long du Rhin en prévision d’une invasion allemande. Mais cette attaque a eu lieu en mai-juin 1940 par la Belgique et les casemates de la ligne Maginot n’ont guère été efficaces. Traversant prés et champs en plein soleil, nous arrivons à une 2e casemate tout aussi massive et enfin à un 3e ouvrage, la casemate de l’Aschenbach, bien restaurée par une association de bénévoles, et qui comporte des murs de béton entre 1m et 4m d’épaisseur. Elle est aménagée sur plus de 20m de profondeur dans le sol. Puis, avec de belles vues sur les collines environnantes mais aussi sur les Vosges et la Forêt Noire, nous allons à la découverte des 5 anciens moulins d’Uffheim qui ont fait jadis la fortune du village, le plus riche du baillage de Landser. Au fil des cours d’eau (Muhlbach puis Sauruntz), nous découvrons les anciens moulins mais aussi d’importants lotissements récents et une astucieuse plaine d’activités pour enfants. Arrivés à Sierentz, qui a récemment fait l'objet d'importantes trouvailles archéologiques, nous passons devant un 6e ancien moulin qui appartenait jadis à la famille de philanthropes Roog-Haas. Ces époux (Geneviève et Fridolin) ont entre autres financé vers 1900 la construction de l’hôpital de Sierentz et des églises Ste Geneviève et St Fridolin à Mulhouse. Après le passage au centre de la bourgade, nous retournons paisiblement à notre point de départ au stade d’Uffheim, après 7km et 60m de montées. Grand bravo à nos guides, et à la prochaine à Soultzmatt, avec peut-être un nouveau signe printanier, la floraison de l’amandier dans le vignoble.   ad

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