Jeudi 31 août 2023 : Kruth
Fabien accueille 13 VTM à Kruth pour arpenter le versant gauche de la vallée. Il fait frais. Le ciel bleu comporte quelques nuages épars. Les chaussures sont baignées de rosée dans la montée herbeuse vers le Grieb. Un jeune chien beige nous suit tandis qu’un mouton bêle au loin. Un tapis d’aiguilles tapisse le sol en forêt. « C’est une vraie moquette » dit Sylviane B. Sous les hêtres, Fernand photographie un Champignon en forme d’étoile rouge : un Anthurus. Nous sortons de la forêt sous la ferme du Schafert au son des cloches des vaches. Nous admirons un Erable à quatre troncs et un Châtaignier chargé de très nombreux fruits. Après avoir emprunté le chemin du Hus, nous pénétrons dans une forêt mélangée où les mousses soyeuses grimpent le long des pieds des arbres. Au sol, tout est vert. Les bords du chemin sont gagnés par des herbes graciles et par des Luzules. Le torrent, que nous longeons, répond au nom de Grossruntz. Son eau chante agréablement à nos oreilles. Le sentier est en zigzags bien pentus. Sylviane B détecte de fausses Girolles et des Bolets. Un long Ratschwag nous permet d’échanger des recettes de coulis de tomates et de confitures. C’est d’actualité ! Les Eupatoires chanvrines, les Linaigrettes et les Vergerettes ne sont pas agressées par le vrombissement des motos qui circulent le long du lac de Wildenstein. Les enfants, attablés, nous accueillent en disant que nous avons des béquilles (en désignant nos bâtons). Rire général. Bien réchauffés avec pull et coupe-vent, nous nous attablons et trinquons avec Fabien qui fête son anniversaire. Joyeux anniversaire ! Certains apprécient la chaleur du café sauf Dany qui se délecte d’une glace. Le lac est rempli à moitié. Fabien a préparé une surprise : c’est de monter au Schlossberg pour voir les ruines du château. Monter de 130m après le repas n’est pas une mince affaire mais on l’a fait. Le chemin, qui grimpe au sommet de ce verrou glaciaire, est parsemé de roches granitiques moutonnées bien lisses. L’homme y a creusé des sillons pour pouvoir monter avec des carrioles. D’en haut la vue sur le fond de la vallée de la Thur est splendide, ainsi que celle sur la vallée glaciaire en aval avec Oderen au premier plan. La descente ponctuée de rochers nécessite notre vigilance. « Et maintenant il n’y aura plus du tout de montées, je vous l’assure » annonce notre guide, une fois arrivés sur la piste cyclable. Le soleil nous aura accompagnés un peu le long de ces 14km et de ces 610 m de dénivelé. Merci Fabien. Merci pour le pot.
A la prochaine.
Christiane H.

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