17 mars. Sortie « Clair de lune » au Markstein
Cette année, elle clôturera la saison de randonnées hivernales et se fera au départ du chalet. Une partie d’entre nous est déjà sur place car nous accueillions ce même jour à midi une quarantaine de randonneurs pour la soupe. Depuis le début de l’après-midi, la brume s’est levée ainsi qu’un vent frais de nord est, il va donc falloir revoir l’itinéraire. Le reste de la troupe nous rejoint peu avant 17h, nous serons 11 à prendre le sentier, trois volontaires restant au chalet pour mettre les pâtés Kolifrath au four car nous festoyons au retour. Nous filons en direction de la Grenouillère pour emprunter le GR532 en direction du Hundsrucken. Le cheminement est aisé car la neige sur ce flanc ouest a disparu. Nous filons d’un bon pas en imaginant la vue sur le lac de Kruth et poursuivons jusqu’au Hundskopf. Il est temps de retourner en direction du Hofried en empruntant le tracé de ski de fond encore bien enneigé. Les crampons, ça nous connaît, il est temps de les chausser… ce sera une découverte pour l’ami Raymond. Nous finirons par le melichwagla pour rejoindre le chalet peu après 19h. La nuit est tombée mais la lune restera cachée. Nous compenserons notre déception par une petite soirée festive ; à 14 nous tiendrons dans la cuisine, il suffira de modifier le placement des tables. Tout en refaisant le monde, nos vestales ont eu le temps de réchauffer le pâté. Jean-Paul fait goûter son vin d’aspérules (waldmeister), d’autres plus sceptiques se rabattent sur une valeur sûre, le crémant. Côté pâtés, nous avons vu grand mais la salade fait glisser le tout. S ‘en suit un chariot de desserts comme peu de restaurants vous en proposent, un vrai travail d’équipe. L’ambiance est chaleureuse et enjouée ,un vrai bon moment. Les bonnes choses ayant une fin, l‘équipe se met au travail, en une bonne demi-heure tout est lavé, aspiré, rangé. Il est 22h lorsque nous quittons le Markstein avec un brouillard épais. Nous descendons très prudemment avec un seul regret, la pleine lune aux abonnés absents. Il va donc falloir remettre cela l’an prochain ! fh