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29 janvier 2022 : « Sortie nature à Rhinau – Taubergiessen et Krafft »

Dans le courriel d’invitation à cette sortie, l’objectif principal était l’observation du pygargue à queue blanche, appelé « Seeadler ou Aigle de mer ». Ce rapace nous arrive chaque année pour quelques semaines sous nos latitudes et pour la région son point d’observation se situe à Rhinau.

A titre indicatif, voici quelques éléments de comparaison entre la buse variable connue par tous, et le pygargue, éléments tirés du livre de Paul GEROUDET sur les rapaces.

Buses variable            Pygargue à queue blanche

Poids fem. :    700 à 1350g                4620 à 6850g

Envergure :     118 à 140 cm              210 à 265 cm

Bec :               22 à 24 mm                 50 à 63 mm

Tarse : 70 à 80 mm                 90 à 110 mm

Hauteur :         52 à 54 cm                  87 à 100 cm

Il se nourrit de poissons (en mer morues – aiglefins, sur les lacs carpes - brochets), canards, oies, cygnes, lagopèdes ou autres gallinacés, dans la toundra il chasse les lapins des dunes, lemmings et sousliks mais il ne dédaigne pas les charognes.

Nous sommes à 11 VTM à nous retrouver sur le parking de l’Office du Tourisme de Rhinau. Pas une minute à perdre, nous prenons le bac pour nous rendre sur l’autre rive. La présence du rapace nous est signalée par le premier ornithologue que nous croisons. Pas d’arrêt à l’observatoire, mais nous nous rendons de suite au plus près de son perchoir dortoir. Magnifique ! L’oiseau n’est qu’un gros point à l’œil nu, mais avec jumelles et longues vue nous pouvons admirer « notre graal ». Mission accomplie, à présent il faut comptabiliser tous les oiseaux observés, (grèbes huppés et castagneux, harles, cormorans, pic épeiche et vert, tarins des aulnes, grive musicienne, …). Pour ce premier site nous comptons pas moins de 36 espèces et trouvons également un grand réfectoire de castor.

Retour aux voitures pour le casse-croûte de midi puis nous nous rendons dans la réserve naturelle de Krafft au site naturel de la Sommerley afin d’y découvrir d’autres hivernants.

Le plan d’eau de Plobsheim est l’un des sites de France le plus important pour les oiseaux hivernants. La majorité des palmipèdes nous arrivent des pays nordiques, de la Scandinavie jusqu’à la Sibérie.

Après une demi-heure de marche, sur un terrain devenant de plus en plus gras et lourd, nous observons six grèbes castagneux qui ne font que plonger pour se nourrir.

Nous poursuivons notre chemin pour atteindre la pointe sud du plan d’eau. Les cygnes, sarcelles d’hiver, fuligules morillons … sont en très grand nombre. Je propose que l’on s’arrête ici et c’est Gilles seul dans sa tenue appropriée qui a pour mission d’avancer prudemment afin de pouvoir prendre les photos des espèces recherchées ici. Dans nos longues vues nous observons la scène, les garrots à œil d’or ainsi que les harles piettes qui ont déjà des comportements de parade nuptiale. Quel beau spectacle ! Au signal de Gilles, nous nous rapprochons de la rive afin d’apprécier la multitude d’oiseaux présents (canards pilets, tadornes de Belon..). Après une heure d’observation et de comptage, nous décidons de rejoindre les voitures et cerise sur le gâteau, nous observons encore un magnifique martin pêcheur. Sur ce site, nous dénombrons 37 espèces différentes.

Il est un peu plus de 17 heures lorsque conjointement, nous reprenons le chemin du Haut-Rhin.

Encore une belle journée d’observations qui a permis à certaines personnes du groupe de découvrir ces deux sites très prisés par les spécialistes.

MG & JG

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