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11 janvier, le barrage de Kembs et l’île du Rhin

La météo grise et froide (0°) n’a pas rebuté les 28 participants qui se retrouvent au parking des écluses à Kembs. Parmi eux plusieurs nouveaux visages à qui nous souhaitons la bienvenue. Les guides Sylvie et Claude nous initient d’abord à l’historique de l’aménagement du Rhin. Après des siècles de cours tortueux et changeant à travers la plaine d’Alsace infestée de moustiques, les grands travaux du 19e siècle de l’ingénieur allemand Tulla ont effacé les méandres du fleuve pour créer un cours rectiligne qui, par l’accélération de l’eau, s’est alors enfoncé de près de 6m en 100 ans. Puis, de 1928 à 1932, c’est l’ingénieur alsacien René Koechlin (originaire de Buhl) qui a aménagé un grand barrage à Kembs. C’était l’amorce du grand canal d’Alsace et d’un chapelet de 8 barrages du Sud au Nord de l’Alsace, dans le double but de rendre le fleuve navigable et de produire de l’électricité. Après ce très intéressant préambule (merci Sylvie), visite des écluses (hautes de 14m) puis de l’usine hydroélectrique équipée de 8 turbines géantes (55 tonnes chacune) produisant en moyenne 920millions de kwh. Nous quittons ces installations monumentales, témoins de l’architecture « art déco » des années 1930, pour faire un tour sur l’île du Rhin, intégrée dans la réserve naturelle de la Petite Camargue alsacienne. Arrivés sur un promontoire au bord du Rhin, nous admirons le côté sauvage du fleuve, avec le tourbillon des eaux, les bancs de gravier et la végétation de la ripisylve. Nous remontons ensuite le cours d’eau sur l’ancien chemin de halage de Tulla pour arriver à la romantique barre d’Istein, ces fascinants rochers alignés en travers du lit qui sortent de l’eau, la font bouillonner à l’envi et empêchent la navigation. Retour en traversant la forêt rhénane, puis un coin de pelouse sèche où s’épanouissent les orchidées, pour nous retrouver de l’autre côté de l’île au bord du grand canal. Là ce sont les oiseaux d’eau qui nous attirent, et le spécialiste Jean nous fait découvrir moult sortes de canards comme les chipeaux, les colverts, les morillons, les grèbes et même des ouettes d’Egypte reconnaissables à leurs yeux pochés. Une bien agréable sortie avec de très belles découvertes. Grand merci à Sylvie et Claude !        ad