Samedi 08 janvier 2022 : « La nature en ville au bord de l’Ill »

Nous sommes à 14 au départ du parking de la patinoire pour cette matinée de découvertes.

Après une nuit venteuse et pluvieuse, c’est sous un soleil radieux que nous observons les premiers écureuils roux. Dédé nous fait remarquer l’alignement du pont chinois avec l’antenne télévision se trouvant au Rebberg. Cet alignement a été demandé par le responsable du projet M. BAUMEISTER, pont ayant cette forme pour permettre le passage des voiliers de l’école de voile de Mulhouse alors présente avant qu’elle ne déménage sur le plan d’eau de Reiningue.

Les nids d’écureuils font partie des premières découvertes.

Les oiseaux, par la présence du soleil, sont très actifs dans les arbres comme dans l’eau. Les foulques macroule font déjà la cour au sexe opposé.

Les mésanges bleues, charbonnières et à longue queue sont à la recherche de nourriture comme la sitelle torchepot. Les poules d’eau sont nombreuses et dans leur fuite se mêlent aux colverts et foulques. Une petite touffe de duvet bien mignonne et agile ne fait que plonger ; il s’agit du grèbe castagneux.

Les traces d’écorçage des castors eurasiens sont nombreuses, signe que l’espèce est bien présente sur le site.

Nous empruntons la nouvelle passerelle des cigognes pour nous trouver devant  l’ancienne SACM (Société Alsacienne de Constructions Mécaniques) et c’est face au Cockrouri (amas de scories issues de la fonderie de la SACM) que nous retraçons cette importante page industrielle de Mulhouse.

Daniel a eu l’occasion de nous informer des avancées du projet de la Diagonale Verte, dont la demande « farfelue » d’installer un parc accrobranche. Il nous relate également  la mise en place de nichoirs pour martinets à ventre blanc, en mesure compensatoire de  la démolition de la tour des marronniers actuellement en cours.

Nous poursuivons par la nouvelle aire de jeux où une bonne quinzaine de tarins des aulnes se régalent sur lesdits arbres puis cheminons jusqu’au pont du collège de Brunstatt. Au retour, nous sommes à la recherche du carolin et harles bièvre observés la veille. C’est le mandarin qui apparaît et nous sommes émerveillés par son plumage.

Nous arrivons aux voitures à 12 heures sonnantes après avoir fait de belles observations (32 espèces) et parcouru un peu de plus de 5 kilomètres.

JG

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